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Acte I : entrée en scène de Germain, 84 ans, veuf, toute sa tête ( quoique ) mais en perte d'autonomie physique. Il a une passion pour les arbres.
Acte 2 : entrée en scène de Basile, jeune homme dans la force de l'âge, qui passe huit mois à fouailler la terre et quatre mois à brasser de la neige. Il a une passion pour les engins de chantier.
Acte 3 : rencontre de ces deux extrêmes. Ils vont devoir cohabiter dans la ferme de Germain. En a décidé ainsi Françoise, fille d'icelui.
Acte 4 : entrée en scène d'Emmanuelle, célibataire sans enfant, venue elle aussi brasser de la neige. Elle manie l'énorme dameuse , la PistenBully 600, avec dextérité.
En incrustation, le journal intime de Pavlina Radovic, datant des années 1970.
Chacun de ces personnages cache un mystère, un secret, une fêlure, une souffrance.
Ils vont devoir s'apprivoiser, se supporter, se comprendre.
La nature est un personnage à part entière qui a façonné paysages, humains, animaux. Elle est omniprésente, magnifique, dangereuse, poétique, mystérieuse.
Un beau voyage, de belles rencontres grâce à l'écriture lumineuse de Jean-Paul Didierlaurent que je remercie pour ce moment hors du temps.
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****

A Voljoux, tout le monde connaît Germain. Il vit seul dans sa ferme perchée aux pieds de la forêt depuis que sa femme Clothilde est morte. Il y aurait bien des voisins, mais les Ruskoffs sont partis depuis longtemps… Francoise, la fille de Germain, lui impose pour quelques mois, son neveu Basile. Il est dameur à Voljoux le temps de la saison. Mais le jeune homme ne sera pas le seul, cette année là, à perturber le quotidien de Germain…

Une plongée au coeur d'un village des Vosges, un vieil bougon, des secrets et des légendes… Il n'en fallait pas plus à Jean-Paul Didierlaurent pour nous raconter une histoire touchante et un brin angoissante.
Alors on s'enfonce sous son plaid et on part à la rencontre de ses personnages.

Germain et Basile, malgré l'âge qui les sépare, sont deux solitudes, deux corps fatigués et des cauchemars plein la tête. Si pour Germain, il s'agit surtout de souvenirs et de remords sur des faits du passé, dans cette ferme voisine qui reprend vie sous ses yeux, pour Basile c'est un accident survenu 2 ans plus tôt et la mort de cette fillette qui le hante.
Emmanuelle, la jeune femme qui vient d'hériter de la ferme de ses parents, vient elle aussi panser ses blessures. Elle cherche des réponses, des images, des mots sur les silences et le désamour de ses patents.

Bloqué par une tempête de neige historique et presque irréelle, ce trio va s'apprivoiser et se soigner mutuellement. Mais la Bête rode… Les mystères et les mensonges doivent éclater, chacun doit pouvoir lever son voile pour avancer, respirer et vivre enfin…

Merci à Babelio et aux Éditions Au diable Vauvert pour leur confiance…
Lien : https://lire-et-vous.fr/2021..
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Depuis le Liseur du 6h27, chaque nouveau livre de Jean-Paul Didierlaurent déclenche une vraie attente. Car l'auteur est un merveilleux conteur, qui tord la réalité pour mieux en faire ressortir l'humanité. Car l'auteur, sous une apparente simplicité d'écriture, jongle avec les mots avec finesse. Malamute. Dendrochronologie. Kässbohrer PistenBully 600 Polar… En piste pour ce nouveau récit qui reprend bien des thèmes chers à Jean-Paul Didierlaurent.

Une région tout d'abord : les Vosges, ses forêts (d'où la dendrochronologie, pour ceux qui connaissaient déjà ce terme) et ses stations de sport d'hiver totalement dépendantes des chutes de neige. La vieillesse aussi, avec Germain qui, à plus de quatre-vingt ans, s'accroche à son chalet isolé. L'attirance, qui se fait romance, entre Basile, un jeune saisonnier devenu malgré lui le pseudo garde-malade de Germain, son grand-oncle, et Emmanuelle, sa nouvelle collègue, elle aussi conductrice de dameuse.
Dameur, encore une de ces professions méconnues, ignorées, que Didierlaurent aime mettre en valeur. Ces hommes et ces femmes s'activent portant chaque nuit pour remettre en état les pistes pour que des hordes de skieurs dévalent les pentes.
L'auteur plante également sur ce beau et blanc décor le souvenir vivace d'un couple de Slovaques venus il y a presque quarante ans tenter leur chance dans cette station de sport d'hiver. Leur projet : proposer des tours en traîneau tiré par leurs chiens, de massifs malamutes.

Didierlaurent décrit la vie d'une petite bourgade, difficilement accessible au fond d'une vallée. Ses habitants sont totalement dépendants de la neige, cet or blanc qui assure hiver après hiver leur subsistance. Quelques touches d'humour préludent à un basculement dans une situation quasi-cauchemardesque. L'histoire quitte notre monde, elle devient conte sur l'envie, le temps qui passe, l'espoir d'un pardon, même s'il est impossible en ce monde...

Avec Didierlaurent les mots touchent, marquent et embellissent des histoires hors normes qui restent longtemps en mémoire.
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Malamute nous emmène dans une vallée, celle de la Voljoux, dans le massif vosgien, où l'hiver peut se montrer rude en isolant ses habitants et où les dameurs pilotent d'énormes engins qui permettent de dégager et stabiliser la neige, à la fois source de vie grâce aux vacanciers et d'isolement quand celle-ci vous coupe du monde. Ici vit Germain Grosdemange, octogénaire grincheux, rustre, qui se voit contraint par sa fille d'accepter dans sa demeure un petit-neveu, Basile, la trentaine, qui va partager son temps entre veiller sur son grand-oncle et conduire des déneigeuses.

Ils se côtoient mais sans trop échanger, chacun enfermé soit dans ses souvenirs et ses habitudes, soit dans le travail et les cauchemars que l'on apaise à coups de somnifères pour chasser les fantômes du passé. Mais durant cet hiver une tempête de neige d'une rare intensité va mettre à jour certaines ombres et faire résonner certains échos du passé.

Un récit à deux époques :  en 1976, avec le journal d'une femme slovaque, Pavlina Radovic, mariée à Dragan, ancien légionnaire, et tout les deux viennent de s'installer à Valjoux avec pour projet de vivre de balades en traineaux tirés par des malamutes, projet qui va se confronter à des massacres de bétail. Près de quarante ans plus tard, en novembre 2015, l'arrivée d'une jeune femme, Emmanuelle, experte en conduite d'engins de déneigement et au tempérament volontaire va raviver les souvenirs et les consciences.

J'ai découvert Jean-Paul Didierlaurent avec le reste de leur vie et bien sûr le liseur du 6h27 (lu avant la création du blog), deux romans que j'avais aimés car il y avait à chaque fois, la rencontre avec des personnages insolites avec ce qu'il faut d'originalité et parfois de dérision pour sortir de l'ombre des personnes que l'on ne voient pas ou plus. Comme dans les deux autres romans lus de lui,  l'auteur s'attache ici à des figures solitaires, aux caractères bien marqués que ce soit par leurs passés ou par leurs blessures en les isolant dans un paysage hostile créé par le froid et la neige mais que la solitude unit et relie.

Une lecture plaisante, une écriture agréable et fluide qui vous emmène dans une vallée qui comporte ses zones d'ombre, où une Bête rôde et demande son tribu à son silence. Certains portent un lourd secret, d'autres croient au pouvoir d'une procession à la manière d'une danse chamanique qui va se retourner contre eux et les isoler du monde. Une immersion dans une vallée faite de contrastes entre blancheur et froid de l'hiver, au rythme du ballet des dameuses et de ceux qui dégagent et sécurisent routes et pistes dans un village replié sur lui-même, et la noirceur de certains souvenirs. 

Pour les amateurs de dépaysement, d'intrigues et d'ambiance rurale sur fond d'événements climatiques, avec une pointe d'ironie et parfois d'images poétiques avec un Germain, ancien ouvrier forestier et collectionneur de tranches d'arbres comme des tranches de vie, portant sur elles les marques de vie et du temps comme des rides sur les visages, où les hurlements des loups et des chiens font écho aux souvenirs des hommes. 

J'ai aimé même si je n'ai pas été surprise ni par ce qui se cachait en fond ni par le dénouement mais j'ai pris du plaisir à m'isoler avec les personnages au creux de la vallée de la Voljoux.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Vous prenez un vieux grincheux, son neveu diligenté par la fille de l'aïeul pour surveiller sa consommation d'alcool et de tabac et la bonne prise de ses médicaments, une jeune femme arrivée de fraiche date dans la ferme voisine , vous les placez sur les hauteurs d'un petit village des Vosges qui se transforme en station de ski l'hiver, pourvu qu'il y ait de la neige et vous rajoutez une histoire pas très reluisante d'étrangers chassés du village quelques dizaines d'années auparavant. Ce sont les ingrédients de ce nouveau roman qui se laisse lire avec plaisir . Les personnages sont bien campés , les comportements des uns et des autres finement observés et l'auteur sait inclure quelques touches d'humour et de dérision dans un climat lourd .

L'histoire actuelle alterne avec le très beau journal intime de Pavlina , une femme d'origine slovaque , arrivée avec son mari en 1976 dans ce village avec leurs trois chiens Malamute qui seront à l'origine du drame .

Pas une très grande originalité, mais c'est bien écrit , sans temps mort, j'ai passé un moment agréable .
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Après son roman le liseur du 6h27 que j'avais fort apprécié, il me fallait renouer avec la plume de Jean-Paul Didierlaurent.
Malamute ne m'a pas déçue, même si j'avais deviné le fin mot de l'histoire bien avant la fin. Ce qui importe avant tout dans ce récit, c'est l'écriture de Didierlaurent, jamais à court de descriptifs pour dire le quotidien des gens simples et un parti pris pour sublimer la nature, dans ce cas-ci, l'hiver, saison souvent mal aimée. Une narration en deux temps assure la jonction de l'intrigue qui se déroule dans une petite communauté tablant sur ses montagnes pour attirer le touriste.
Sur l'injonction de sa fille, inquiète pour sa sécurité, un vieillard isolé dans sa chaumière accepte de loger chez lui un lointain petit-neveu, opérateur de machinerie lourde. Et l'arrivée d'une voisine dans la ferme d'à côté finira de chambouler la quiétude, jusque là intacte, du vieux bonhomme.
Une histoire bien racontée, n'est-ce pas tout ce que l'on recherche parfois?
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C'est une histoire empreinte de simplicité et d'ambiance montagnarde.
Il y a l'histoire d'une colocation intergénérationnelle et l'histoire d'amour. Deux credos pour lesquels on peut ne pas être jouasse au vu des bons sentiments qu'ils charrient forcément avec eux.
Mais Jean-Paul Didierlaurent tient ses histoires grâce à la singularité de ses personnages, sans tomber dans des travers de situations extrêmes qui pousseraient le lecteur vers une unique gamme d'émotions.
Alors oui, on croise ici une horloge comtoise et du Zolpidem 10 mg, mais on côtoie aussi la dendrochronologie et des yeux remplis d'étoiles à la vue d'une Kässbohrer PistenBully 600 Polar SCR.
Et dans ces conditions, j'aime à me laisser conter fleurette.
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Merci à Babelio et Au diable Vauvert pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée.
Cet envoi m'a permis d'entrer pour la première fois dans l'univers romanesque de Jean Paul Didierlaurent et ce fut agréable tant la lecture est fluide et facile. Facile ne veut surtout pas dire simple. Bien au contraire.
Malamute se déroule durant l'hiver 2015 dans les Vosges, dans un village station de ski La Voljoux.
A l'écart vit seul dans une ferme Germain , octogénaire un peu beaucoup bougon. Sa fille, parisienne s'occupe de lui et n'est à qu' une idée : Faire que Germain accepte de quitter sa ferme et d'intégrer un Ephad.  Connaissant le caractère bougon de l'octogénaire ce n'est pas gagné!
Elle se replie donc sur Basile, un cousin éloigné,  qui est dameur l'hiver à La Voljoux . Elle lui propose le deal suivant : il vient vivre chez Germain pendant la saison d'hiver contre la gratuité  du logement.
Basile accepte le deal.
Concomitamment,  Jean Paul Didierlaurent déroule une autre histoire à partir d' un journal intime.
Il s'agit d'un journal intime qui a été écrit  à partir de 1976 par Plavina Radovic.
Avec son mari, Dragan, ils ont fuit la Slovaquie et sont venus s'installer dans les Vosges pour une raison bien précise : Dragan souhaite développer une activité de Musher avec ses quatre chien malamutes.
Ils se sont installés dans une ferme en contrebas de celle de Germain.
Dragan alcoolique et violent ne développera pas cette activité et avec sa femme Plavina ils quitteront rapidement les Vosges pour s'installer dans le Nord.
En cet hiver 2015, Emmanuelle la fille de Dragan et Plavina vient à La Voljoux .
En cet hiver 2015, dans un premier temps la neige ne tombe pas
En cet hiver 2015, dans un deuxième temps la neige n'arrête pas de tomber.

Le roman devient un huis clos oppressant dans lequel les secrets de famille vont apparaître en plein jour.
Sous des mètres de neige  les sentiments, les émotions vont être decuplées jusqu à la communion avec la nature.
Jean Paul Didierlaurent est un grand conteur et il excelle dans l'écriture de ce drame rural, entre part d'ombre, fantastique et psychologie.
Juste un petit bémol : j'ai trouvé que l'on devine assez vite les tenants et aboutissants de l'histoire.
Mais est ce l'essentiel ?
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Germain Grosdemange, 84 ans, vit seul à Voljoux, une station de ski vosgienne. Sa fille décide que Basile, jeune conducteur de dameuse à la station, veillera désormais sur lui en partageant la maison. Emmanuelle Radot, nouvelle conductrice de dameuse, vient d'emménager à côté de chez Germain, dans l'ancienne maison de ses parents. Elle cherche à en savoir plus sur eux, elle qui n'a connu que dureté et froideur de leur part. Une violente tempête de neige s'abat alors sur le village, obligeant les habitants à se réfugier dans l'église avant d'être évacués vers la vallée. Germain lui, refuse de quitter la montagne et se réfugie dans ses souvenirs de la fin des années 70. Ses voisins, les Radovic, avaient emménagé ici et rêvaient d'un élevage de chiens de traineau. Hélas, leur rêve n'a jamais pu se concrétiser. le passé se réveille cruellement chez Germain, il n'a pas l'âme en paix.

Je remercie en premier lieu Babelio à travers cette sélection spéciale et la maison d'éditions Au Diable Vauvert pour m'avoir permis de découvrir ce nouveau roman de Jean-Paul Didierlaurent dont j'avais lu et apprécié le liseur du 6h27.
Cette fois, ce roman est très différent puisque l'action se passe en montagne et n'a plus rien à voir avec le monde des livres. Pendant un moment, j'ai cru que ce livre était un roman jeunesse en raison en partie de sa couverture, mais ma lecture finie, je peux dire qu'il s'agit plutôt d'un livre pour adultes.
J'ai beaucoup apprécié le cadre où se déroule l'action et j'ai trouvé que l'auteur avait su nous faire partager la beauté de la montagne en hiver ainsi que ses dangers.
Je me suis vite attachée à tous les personnages du livre, ils m'ont tous touchée pour des raisons différentes.
L'histoire en elle-même est très belle mais vraiment terrible, elle est originale aussi, je ne me suis pas ennuyée une minute et je lisais les chapitres avec avidité.
J'ai beaucoup aimé aussi tout ce qui a rapport avec les chiens des Radovic, c'est vraiment touchant.
Je ne suis pas restée insensible non plus aux passages concernant la peur des habitants vis-à-vis du loup, sujet toujours d'actualité quand il s'agit de sa réintroduction en montagne.
Le rejet dont sont victimes les Radovic à cause de leur nationalité m'a touchée et peinée car là aussi, c'est un sujet toujours d'actualité.
J'ai éprouvé beaucoup d'émotions au cours de ma lecture et j'ai vraiment passé un excellent moment avec ce livre très réussi.
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Jean-Paul Didierlaurent entre officiellement dans mon coeur de lectrice comme un de mes auteurs chouchous. ll arrive à nous plonger avec profondeur dans des univers parfois banals, qui en deviennent extraordinaires, à l'image de Guylain, simple usinier dans le liseur du 6h27, mais sauveur de pages de livres broyés, qu'il partage volontiers avec ses congénères du métro du matin. Dans Malamute, Jean-Paul Didierlaurent nous transporte une nouvelle fois dans un univers anodin mais féerique, en plein hiver montagnard.

Dans une ferme située au coeur d'un petit village des Vosges, vit seul le vieux Germain. Sa fille, inquiète de savoir son papa reclus seul dans une grande maison, passe un deal avec lui : elle va demander au fils de sa soeur, Basile, de venir s'installer quelque temps dans cette grande maison. Conducteur d'engins de damage l'hiver, Basile ne dit pas non à cette proposition, qui va lui permettre d'être logé gratuitement, tout en gagnant une petite commission payée par la fille de Germain. Mais le vieil homme, récalcitrant à cette idée, se montre particulièrement bougon et renfermé. Basile va devoir jouer de ruse pour l'amadouer et lui faire accepter sa présence. Et si la nouvelle voisine d'en face, également conductrice d'engins de damage, l'y aidait ?

L'histoire se sépare entre le présent expliqué plus haut et une partie du passé, avec une constance néanmoins : la présence de Germain, inaltérable, il souhaite rester jusqu'au bout dans sa maison natale. Dans les faits passés, nous rencontrons un couple d'étrangers, un ancien légionnaire et sa femme, qui s'installent dans la maison voisine de celle de Germain avec leurs quatre gros chiens (des malamutes), dans l'espoir de se reconstruire une vie paisible en France, en lançant leur entreprise de chien de traineau. Mais leur rêve ne se passe pas comme prévu, ils sont reniés par les villageois, obligés de quitter ce hameau pourtant d'apparence si paisible.

J'ai été séduite par l'atmosphère générale du livre, par la quiétude de ce village typiquement rural mais ressourçant, complètement encerclé par la neige. J'ai aimé ces personnages plus vrais que nature, simples mais très attachants : le vieux Germain bougon, le tranquille Basile, la fougueuse voisine, la citadine Isabelle. Malgré leurs différences, c'est ensemble qu'ils vont devoir faire face à un terrible drame : une tempête légendaire, qui oblige à évacuer l'ensemble des villageois. Mais dans ce chaos blanc, l'amour est là pour réchauffer les coeurs.

Une plongée dépaysante au coeur d'un village rural des Vosges, encerclé par la neige. Un roman envoûtant, original, qui a su me charmer. J'ai déjà hâte de voir dans quel univers me transportera Jean-Paul Didierlaurent pour ma prochaine lecture !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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