Parce qu’il est insupportable de faire du mal à la femme qu’on aime… Parce que ce coup de folie vous vide la tête d’un mec et ne laisse à la place de sa cervelle que de la tequila, de la rage et de l’herbe, le rendant incapable de penser, de se repentir ou d’oser décevoir les putains qui s’attendent à le voir agir comme un homme et pas comme une pédale… Parce que vous vous obstinez à rechercher le mépris dans le visage le plus aimé… Parce que vous prenez la décision malheureuse de lui faire payer le manque d’amour… Faites le compte et vous constaterez qu’il n’y avait pas moyen de faire autrement. On est déficitaire à tous les coups. On peut juste espérer que la magie de la première fois rende amoureuse la femme qui vous rejette, comme ça arrive dans les bandes dessinées et dans les films que nous connaissons tous : d’abord la dame pique une crise de nerfs et ensuite, sans qu’on sache bien comment, survient la passion.
La jeunesse est incapable de modifier son essence, tout comme un jeune animal ne peut modifier ses jeux ni les jeunes pousses perdre de leur vigueur. Ils ne sont pas au cœur du problème. Et il s’efforçait d’inculquer des théories sur les droits et les devoirs d’un citoyen, l’égalité entre les hommes et les femmes, les Maoris et les Viennois, et d’agiter en plein désert les mêmes vieux étendards défraîchis : Liberté-Égalité-Fraternité. Chaque mot était un slogan à lui tout seul.
Les amis ne sont pas foule. Les citoyens respectables ont l’ambition de rentrer chez eux entiers et avec quelques billets en poche. Seuls les plus forts survivent, c’est la loi du quartier.
Elle était comme un jambon de jabugo et un vin du terroir. Succulente et juteuse. Frôlant la quarantaine, elle avait la chair ferme et des rondeurs bien réparties.
Le travail de fourmi avait son importance : chaque être humain devait en faire sa part. Il avait recours à des équations mathématiques spécifiques pour arriver à la conclusion que s’il parvenait à éveiller l’intérêt d’un seul de ces gosses, son activité aurait peut-être un sens. Un c’était bien moins que quarante-deux, mais c’était déjà quelque chose. Et un peu c’était mieux que rien du tout.