Le GLLLLLLAAAAAAMMMMMMOOOOOOUUUUURRRRR, elle l incarne si simplement car c'est son art de vivre. Certes Dita von Teese est une performeuse néo-burlesque, une artiste de talent, une effeuilleuse sulfureuse tant elle dégage de volupté, mais ici images et mots donnent le sens de son art, de sa vie... Pardon de ses vies. Car ce livre a deux entrées, deux couvertures opposées, l une sur le glamour avec la lingerie et les plumes, l autre sur le fétichisme avec le cuir et les talons hauts. Tout cela autour des pensées de Dita et de ses clichés toujours aussi sensuels. Elle incarne cette beauté des pin-up des fifties pour nous faire rêver avec ses jambes enveloppées de sublimes bas nylon à couture.
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Un livre vraiment sublime qui nous ouvre les portes des spectacles burlesque.
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Avant que le mot "fétiche" ne se charge de connotations sexuelles "obsessionnelles" et "perverses", il signifiait simplement "charme magique". Au temps jadis, les êtres humains adoraient idoles et amulettes, priant pour faire venir la pluie, provoquer la fertilité ou obtenir de quoi se nourrir. Le temps passant, le désir des populations s'est tourné surtout vers le sexe, et la définition du mot "fétiche" devient de plus en plus charnelle au fur et à mesure qu'on approche de l'époque moderne.
Lorsque la strip-teaseuse se dénude en ôtant un à un les tissus qui la couvrent, la fétichiste séduit et captive son public grâce à ce qu'elle conserve - ses talons hauts et ses bas résille, son corset, ses gants, ses fourrures, pour ne citer que mes accessoires favoris. Par la magie de la mise en scène, le strip-tease et le fétichisme attirent leur "public" à l'orée du sexe, pour d'un seul coup, comme toute tentation digne de ce nom, les en écarte brutalement.
Ce qui me rend triste, c'est de penser à tous ces gens qui ont honte de leurs désirs, qui gardent pour eux leur fétichisme à l'égard des pieds, du latex ou du bondage parce qu'ils ont peur de ce que leurs femmes, leurs amants ou leurs amis penseraient. Je veux adresser un message au monde : Ne vous inquiétez pas, tous les fantasmes que vous avez, d'autres les ont eu - et peut-être plus tordus encore !
Suivez-moi à Paris, en 1920, pour jeter un œil sur mon ancêtre en fétichisme à l'époque de sa gloire scandaleuse. Montez les marches écroulées de son Palais Rose, cette résidence de marbre posée comme un énorme bijou poussiéreux au bord d'un Grand Canal. Vite ! Planquez-vous ! Ses corbeaux albinos préférés - peut-être teints en bleu ou en rouge pour être assortis au décor de la soirée - s'envolent dans le ciel. La Divine Marquise elle-même, debout en haut de son escalier, accueille ses convives, ses grands yeux verts brillants sous des bandes de velours noir collées. C'est la Marchesa Luisa Casati.
En matière de fétichisme, rien ne vaut les bons vieux classiques. J'ai joué un nombre incalculable de fois les demoiselles en détresse, mais je ne m'en lasse jamais. C'est la scène à laquelle je m'identifie le plus parce qu'elle est éternelle, féminine, magnifique et caractéristique de l'époque que je préfère (les années quarante et cinquante).
Livre / Book BURLESQUE AND THE ART OF THE TEESE (Dita von Teese)
La Petroleuse bookstore (http://www.la-petroleuse.com) presents the bookBURLESQUE AND THE ART OF THE TEESE (http://www.la-petroleuse.com/burlesque-pinups/3014-burlesque-and-the-art-of-the-teese.htm...