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4,4

sur 1535 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« La ferme des animaux » revisitée.

Le taureau Stilvio, entouré de sa garde rapprochée de chiens féroces, règnent, en maître et par la terreur, sur son peuple constitué d'oies, lapins, ânes, chats.

Allégorie qui résonne particulièrement, dans notre monde contemporain rendu fou par des tyrans aux manettes de grandes nations.

Petit bémol sur cet ouvrage: sentiment de« rester sur sa faim » à la fin de la BD: pas de « the end », mais, comme tout scénario de série, une dernière scène qui pousse à lire la suite.
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Faisant suite à un sublime préface, Dorison nous immerge dans un château dépourvu d'hommes pour des raisons inconnues. Au sein de ses remparts s'y trouve la république des animaux dirigée par un monarque, où comme le prédisait le loup, la raison du plus fort est toujours la meilleure.
Ici les plus forts sont un gros taureau, obnubilé par son pouvoir représenté par la domination, le champagne et les médailles. Il règne d'une poigne de fer par l'intermédiaire de sa milice de chiens enragés.
Ces forts exercent leur emprise par la menace chimérique d'une horde de loups aux abords de la citée. Ils espèrent ainsi se la couler douce, jouissant de leurs privilèges pendant que le tiers état bâtit leurs rêves.
Ce régime dystopique aux allures de Hunger Games provoquera bien évidemment l'insurrection de son peuple guidée par le vieux rat vagabond satyrique qui compte bouleverser le gouvernement grâce au Flower Power.
Le scénario de Dorison est bien exécuté. J'ai cependant eu quelques difficultés à me mettre dans l'histoire et avoir envie de tourner page après page. Les références sont intéressantes. Les analogies sont quant à elles, sont plutôt évidentes dans la mesure où tout est inspiré de notre pauvre héritage historique. le lecteur est donc peu surpris jusqu'aux événements perturbateurs et péripéties. Je dois cependant reconnaître qu'ils ont bien été exécutés.
Le dessin est très correct et assez brut allant de pair avec son scénario, le découpage des cases rend l'histoire plus dynamique, il est plutôt efficace. Enfin, les couleurs plutôt sombres m'évoquent une période austère, très moyen ageuse et collent donc parfaitement avec le sujet.

J'ai aimé cette oeuvre par son contraste avec la première impression lors de son achat. J'y trouvais une série courte en 3 tomes avec des animaux mignons sur la première de couverture. J'étais loin de m'imaginer de tels propos ! C'est plutôt violent, surtout lors d'épisodes de répression. La suite mérite d'être lue mais je l'emprunterai car ce n'est pour le moment pas un coup de coeur. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre mais j'attendais plus. Je laisse le soin à Dorison de me stimuler et me surprendre lors des prochains opus.
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Au coeur d'une ferme en ruine, vit une communauté d'animaux très hiérarchisée et malmenée par les chiens, véritables tortionnaires à la solde d'un taureau cruel. Réécriture de la ferme des animaux (que je n'ai jamais lu), j'ai beaucoup aimé cette BD, j'ai aimé le graphisme, le scénario, les personnages sont hyper attachants j'ai eu un vrai coup de coeur pour le lapin César, certaines scènes sont hyper dures comme celle avec Marguerite (l'oie) mais j'ai passé un très bon moment de lecture et j'ai hâte de découvrir la suite.
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Une bonne bande dessinée que j'ai lu plusieurs fois. le dessin et la couleurs sont beaux et maîtrisés. Pour le scénario, c'est une adaptation fidèle de la ferme des animaux donc rien de réellement nouveau. Lecture que je conseille sans modération
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Je doit dire que pour une bd, je suis agréablement surprise car j'ai trouvé l'histoire addictive et touchante par contre les illustrations sont un peu gore.

Du coup, j'ai trouvé l'histoire intéressante elle retrace le même chemin que les hommes c'est à dire qu'il y a un dictateur et un peuple qui survis dans des conditions atroce mais dans cette histoire ces sont des animaux les protagonistes.

Il y a donc un dictateur qui est un taureau il est secondé par une milice composé d'une meutes de chiens et puis il y a les autres animaux de la ferme qui eux sont obligés de travailler et de faire ce que le président demande sinon ils risquent le poteau de la justice. Mais parmi c'est animaux une chatte, un lapin et un rat vont vouloir un monde meilleure.

J'ai beaucoup aimé l'histoire même si je reste sur ma faim car je trouve que les bd ne sont pas assez fournis en texte du coup j'ai l'impression de manquer de détails mais ça a été une belle découverte je me suis vite attacher aux animaux surtout la chatte elle est courageuse et forte et je me suis rendu compte à la fin de l'histoire que j'avais envie de lire les autres tomes car je souhaite que le peuple se révoltent alors vivement que je lise les autres.

Au final, j'ai aimé cette bd un peu dur mais tellement bien foutu que j'ai été ravi de cette découverte.
Lien : https://www.lecturelle.over-..
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Encore une adaptation de « La Ferme des animaux » de George Orwell… que je lis parce qu'elle fait partie de la sélection 2024 du Prix des Lecteurs en Seine organisé dans les collèges et lycées de mon agglomération, et qu'il est toujours bon de faire découvrir les classiques de la littérature, y compris en bande dessinée. le texte, écrit petit, rend la lecture parfois inconfortable, mais le graphisme et la mise en page sont plutôt agréables.

Dans cet univers animal oppressant, l'oie Marguerite est la première à crier à l'injustice (« Pourquoi on crèverait de faim quand vous, votre président et toute sa clique, vous vous gavez en permanence ! »), et elle le paiera de sa vie. Condamner pour l'exemple, c'est entretenir la terreur.
Mais quelqu'un d'autre va pousser à la protestation : Vieux-Gris, rat plein de sagesse, qui convainc miss Bengalore la chatte (unique représentante de son espèce, avec ses deux petits) que la liberté est « le plus beau des trésors ».

Avec César le lapin, ils commencent leur travail de sape : au lieu d'attaquer Silvio le taureau tyran, et ses sbires, sur leur terrain, à savoir la force et la violence, les trois compères décident de les tourner en ridicule (« L'humour est le meilleur antidote contre la peur »).
Ce premier tome ne raconte pas le début d'une révolte, mais « juste un premier pas sur le chemin de la liberté ». Il est plutôt bien conçu cependant je ne lirai pas la suite, connaissant déjà l'oeuvre d'origine.
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Un château au coeur de la campagne française a été déserté par les hommes. Il n'en demeure pas moins que celui-ci est loin d'être abandonné puisque les animaux ont décidé d'y établir leur propre communauté.
Les maîtres étant partis, un sentiment de liberté a gagné toute la communauté. Une République a été instaurée et les habitants se considèrent comme des « citoyens ».

Oui mais voilà, le portrait n'est pas aussi joyeux… Lapins, chèvres, âne, chat, poules et bien d'autres se tuent un peu plus chaque jour à la tâche afin de remplir les missions d'entretien du château et de ravitaillement du grenier, pour le bon plaisir du Président Silvio (un taureau) et de sa garde composée de chiens.

L'image idyllique du départ s'apparente finalement bien plus à une dictature qu'à un paradis pour animaux.

Mais les temps changent et il n'en faudra pas beaucoup pour que la grogne qui monte dans les rangs des travailleurs, viennent à exploser !
Dans cette BD, l'auteur reprend le roman « La ferme des animaux » de George Orwel. Cette dystopie sous forme de fable animalière présente surtout le régime totalitaire sous un angle satirique.

Très bien rédigée et illustrée, cette bande dessinée peut être un support de travail intéressant. C'est une façon innovante d'aborder le thème qui fait partie du programme de français sur le niveau de 3ème. C'est aussi très enrichissant pour sa culture personnelle. Je conseille ce livre à partir de 14/15 ans. Avant le concept peut être trop compliqué pour les enfants s'il n'y a pas d'explications en parallèle.
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Comme un hommage à la Ferme des Animaiux d'Orwell, Xavier Dorison imagine un château dont les humains sont partis. Ce faisant, les lieux sont occupés par des animaux qui y reproduisent une société inégalitaire, basée sur la force. Les chiens sont gardes au service de Silvio, un taureau. What else... vu que tout le monde semble persuadé que seule la force, la puissance, la violence peuvent servir à protéger la communauté. Et cette violence, elle s'exprime principalement à l'intérieur de la communauté, à l'encontre des animaux.

Tout le monde est convaincu? Non, pas tout le monde. Azélar, un rat, présentant des spectacles d'ombres chinoises, arrive à persuader quelques animaux que l'humour, le ridicule, la résistance passive, constituent autant d'armes contre le pouvoir, aussi totalitaire soit-il.

Commence alors un bras de fer entre le pouvoir et les pacifistes qui veulent renverser Silvio.

Xavier Dorison va puiser dans toutes les littératures sur les extrémismes. Images, postures, discours, ressorts, vocabulaire, grammaire, syntaxe... tout y est. Delep sert le tout en dessins avec brio.

Mais mon principal problème vient de la cohabitation entre humains et animaux. Et le fait qu'ils interagissent les uns avec les autres, qu'ils commercent. D'ordinaire, j'aime les BD animalières. Et bien sûr, ici, les animaux servent de prétexte. Silvio, comme ce Silvio B qui faisait de sa virilité une arme de campagne électorale. Et l'image du taureau m'a fait penser à Donald T... Donc, on voit bien les humains derrière les animaux. Je m'en rends compte, et pourtant cela passe mal. Pendant un temps fou, en lisant la BD, je me suis dit "comment font-ils pour maçonner sans mains", ou "comment mettent-ils un harnais?", etc. Ces aspects pratiques, tout à fait triviaux, ont pris de l'importance, alors que normalement ils sont évacués rapidement. Cela tien à peu de choses, finalement.

Reste une splendide BD qui questionne avec justesse la soumission à l'autorité totalitaire et la manière d'asseoir un pouvoir dictatorial.
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"Le château des animaux" est une très bonne BD qui parle d'une société gérée par des animaux. Elle peut nous faire penser à notre société actuelle avec les différentes classes sociales sous la forme des puissances physiques des animaux où les moins forts sont tout en bas de l'échelle et les plus forts tout en haut. Les animaux les plus faibles veulent sortir de cette dictature instaurée par l'animal de plus fort du château et nous découvrons comment ils vont essayer de réussir cette mission.

E.S.
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J'ai trouvé ce livre très intéressant car il décrit bien la dictature. Quand on le fini, on comprend ce qu'endurent les personnes sous une dictature. Déjà que le livre était bien, les graphismes sont encore mieux et surtout sur la page avec plein de sang. Je pense aussi que l'auteur a eu raison d'utiliser des animaux à la place d'humains pour ce livre car il est ainsi accessible à plus de générations (ados et adultes). Evan 4/5
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