L'étrange cas du docteur Watson et de Sherlock Holmes

Ce court pastiche holmésien en version électronique, je ne pensais pas pouvoir le lire puisque je ne possède pas de liseuse et que ce n'est pas mon intention d'en posséder une pour le moment (je précise au cas où certains de mes proches voudraient m'en offrir une à mon anniversaire : c'est NON).

C'est alors que l'auteur m'a expliqué que si je possédais un compte Amazon, je pouvais installer la fonction Kindle sur mon PC, ce que je fis, profitant au passage pour charger quelques livres gratuits, na !

On peut donc dire que ce fut une grande première pour moi que de lire un livre au format électronique. La perte de ma virginité numérique n'est certes, pas totale, puisque lu sur un écran rétroéclairé de PC qui fait mal aux yeux à la fin, mais bon, c'est un début...

"Arrêtes ton char, Ben-Hur et parles-nous un peu de cette petite nouvelle au lieu de nous entretenir sur cette malheureuse virginité littéraire que tu as à moitié perdue".

Bien, chers lecteurs et chères lectrices... Tout d'abord je vous avoue que je fus plus qu'intriguée et que cette intrigue a tenu bon durant ma lecture de ces quelques trente pages.

Sérieusement, sans déflorer l'aventure, je me demandais où l'auteur allait m'emmener avec son enquête hors norme et déroutante. Pourtant, j'aurais dû le déduire, un indice gros comme une maison se trouvant dans... Non, je ne dirai rien, vous devriez le comprendre.

Une fois ma lecture terminée, j'avais le cerveau à l'envers en tentant de remettre tous les détails emmagasinés en place et j'avoue qu'une seconde lecture est prévue dans le but d'essayer de savoir si Watson avait bien fait ce que le professeur G dit qu'il a fait (sorry, mais je me dois de noyer le poisson). Faut que j'approfondisse ma réflexion, quitte à me faire fumer la cervelle !

Nous sommes dans un récit de"science-fiction" et j'ai parfois du mal avec elle, même si cette nouvelle était bien ficelée et que sa fin est assez brutale.

Rien à dire donc, l'auteur tire bien son épingle du jeu et il a réussi à me perturber avec cette petite histoire épatante et déroutante qui possède tout de même quelques points faibles.

Quels sont-ils ? Oh, quelques "tirets de dialogues" collés au texte, un bref passage qui n'était pas "justifié" (du point de vue "mise en page" du texte) et, à mon avis, un manque de descriptions dans ce que font les personnages lorsqu'ils parlent.

Étant habituée aux personnages de Doyle, je les voyais "bouger" dans l'appartement de Baker Street, mais malgré tout, quelques ajouts auraient été un petit plus.

Malgré tout, vu qu'il y a peu de pages, cette profusion de dialogues au détriment des descriptions ne se fera pas trop ressentir.

Pour ce qui est des personnages de Holmes et de Watson, je leur ai donné, sans même réfléchir, les traits des acteurs Jeremy Brett et David Burke de la série Granada. Ils collaient bien à ceux du livre et je les ai fais bouger dans le récit, les voyant de déplacer, ajoutant des mimiques à Holmes...

Les holmésiens, en lisant la nouvelle, se feront leur cinéma dans leur tête tandis que les autres imagineront ce qu'ils voudront.

Sur la fin, j'ai accéléré la lecture pour "savoir" et je fus dépitée de voir apparaître le mot "fin". Un goût de trop peu. Il n'y a pas un bonus caché quelque part ?

Ma brève incursion dans le pastiche holmésien version SF était un moment agréable et totalement novateur.

Dommage qu'il fut si bref... Enfin, vous savez ce que l'on dit au sujet de la taille d'un texte (à quoi pensiez vous ?) : il vaut mieux un petit texte bien écrit qu'un grand texte qui se traîne. La petitesse d'un texte n'enlève rien à sa qualité.

Avis aux holmésiens et autres lecteurs.



Lien : http://the-cannibal-lecteur...

C'est grâce à l'auteur que je me suis lancée dans cette lecture. Je le remercie d'ailleurs sincèrement de m'avoir parlé de sa nouvelle, sinon je serais passée à côté de cette petite perle. J'aime l'univers de Sherlock Holmes depuis toujours et je dois dire que j'aime de plus en plus qu'il soit repris par des auteurs contemporains comme l'a fait aussi Anthony Horowitz. J'en ressors avec un plaisir énorme et une certaine nostalgie de devoir de nouveau quitter ces personnages.

L'atout de cette nouvelle, c'est qu'elle part dans un univers complètement inattendu et novateur. Je ne m'attendais pas du tout à cette intrigue et j'ai été autant déstabilisée que Watson. L'enquête débute de manière assez classique et typique du maître pour nous emmener dans une histoire qui devient complètement folle et surréaliste. Cela pourrait être trop et pourtant pas du tout, les évènements sont imbriqués de très belle façon, ce qui nous emporte et éveille les questions: mais que se passe-t-il? Songe ou réalité? Vérité, mensonge ou acte de folie?

Jusqu'à la dernière ligne, nous restons dans le doute, dans l'expectative. Et d'un seul coup tout s'arrête! Je dois l'avouer j'ai dû relire la dernière page trois fois car elle m'a prise totalement au dépourvu. Je ne m'attendais pas à un arrêt aussi brutal et j'ai vraiment été déstabilisée. Ensuite, j'ai eu un peu de peine à comprendre ce qu'elle signifiait, mais après plusieurs relectures j'ai l'impression d'avoir réussi à mieux la cerner. Cet élément ne m'a pas déplu au final, puisque devoir réfléchir et revenir sur le texte, m'a poussé à l'approfondir ce que j'ai vraiment apprécié.

Je ne compte pas vous dévoiler quoique ce soit de l'histoire, car elle est courte et je risquerais de vous spoiler ce que je me refuse à faire. Ce que je peux vous dire, c'est que les fans de l'univers et du personnage devraient apprécier fortement ce récit qui est servi par une plume magnifique qui n ‘a rien à envier au Maître, bien au contraire. le seul petit point négatif que je pourrais soulever, c'est qu'elle est beaucoup trop courte à mon goût, j'aurais aimé poursuivre davantage ma lecture car l'idée de base est vraiment excellente.

Je vous conseille cette lecture qui sort des sentiers battus et qui mérite d'être découverte :)

Tout d'abord, je suis l'auteur de l'ouvrage en question. C'est donc davantage une présentation qu'une critique que je vais fournir.

Le récit est une nouvelle d'une trentaine de pages, uniquement disponible en version électronique, publiée par les éditions Syllabaires et vendue sur leur site et celui d'Amazon (0.99 euro).

Le titre ainsi que la couverture devraient vous mettre la puce @ l'oreille sur ce que la lecture va vous réserver. J'ai longuement hésité pour l'illustration, mais comme je m'adresse a un public aimant la science fiction il fallait accepter d'en dévoiler un peu plus que nécessaire…Je rajouterais juste qu'Asimov et K.Dick sont mes références préférés et n'en dévoilerais pas d'avantage.

Je m'adresse également aux amateurs de Holmes, étant moi-même membre de la société française et « correspondant » à Londres (j'habite derrière le 221B Baker St). Je suis parti d'un détail du Canon original. Ce détail a des répercussions importantes sur le mythe de Sherlock Holmes, au moins dans ma nouvelle. Les experts professionnels ne seront sans doute pas convaincus par mon approche, mais les amateurs devraient apprécier cette analyse originale.

En plus de thématiques innovantes de SF et d'Holmesologie, j'aborde également quelques concepts philosophiques. Disons que je les effleure seulement, et que je compte bien les développer dans mes prochains écrits.

En espérant vous avoir donné envie d'en savoir un peu plus…

Lien : http://goo.gl/R2R8Z

Je serai totalement passée à côté de ce récit si l'auteur n'avait eu la bonne idée de me contacter sur Babelio afin de me présenter son travail. Je me suis dit que je ne risquais pas grand chose à tenter l'expérience puisque j'aime beaucoup Sherlock Holmes. Cependant je ne cache pas que j'avais quelques appréhensions : le pastiche est un art difficile dont le résultat peut être très décevant.
L'auteur de L'étrange cas du docteur Watson et de Sherlock Holmes s'en sort très bien. Il est évident qu'il est un véritable amateur des romans de Conan Doyle : les références aux histoires holmésiennes sont nombreuses, la psychologie des personnages est respectée et, parfois, le style rappelle celui de Doyle (surtout quand Watson parle).
Le mélange des genres est troublant et déroutant car il s'agit ici d'un texte de science-fiction mais l'ensemble est suffisamment cohérent pour qu'on se laisse prendre au jeu.
On pourra toujours reproché quelques maladresses d'écriture mais cela ne gâche en rien le plaisir.
Les amateurs de Holmes devraient prendre plaisir à la lecture de ce texte qui pose un regard novateur sur le célèbre détective.

Une excellente nouvelle ou novella de 30 pages qui m'a été conseillée par son auteur. Très bien écrite et à la limite du policier classique et du fantastique. Une vraie réussite. On attend avec impatience ce que donnera un ouvrage plus important, un roman par exemple.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/