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sur 6161 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Prise d'une envie subite de lire un Sherlock Holmes (mon premier pourtant), j'ai décidé d'entamer un des titres les plus connus de la série mettant en scène le célèbre détective.
Le baronnet des Baskerville vient de mourir dans de troubles circonstances et son jeune héritier doit lui succéder. Sherlock et Watson sont engagés pour enquêter sur cette mort étrange, crise cardiaque ou attaque de chien des enfers au milieu de la lande.
L'atmosphère est particulièrement réussie dans ce roman. J'ai beaucoup aimé le rendu des deux détectives : le côté réflexion pointilleuse et de haute volée de Sherlock, à tel point que la plupart du temps les explications ne viennent qu'à posteriori de la résolution et le côté "veut bien faire" de Watson qui malgré son fin esprit de déduction paraît toujours avoir un train de retard, ce qui rend le duo assez comique en un sens et très attachant. Quant au panel de personnages qui gravitent autour du manoir des Baskerville, voisins, serviteurs, parents éloignés, tous ont quelque chose de louche et c'est ce me plait dans ce genre d'intrigue policière, le pendant "gris" de l'humain.
J'ai pris un grand plaisir à découvrir Conan Doyle dont le style est très abordable. Je me plongerai avec joie à nouveau dans une nouvelle enquête de Sherlock pour un intermède distrayant.
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Eh bien voilà. C'est enfin fait : J'ai lu le Chien des Baskerville.

Ma grand'mère – fervente admiratrice de Conan Doyle – m'a demandée si j'avais le sentiment que je pouvais mourir tranquille. J'ai regardé successivement ma guitare que je dois réaccorder, mon chien qui pleurait pour sortir et mon immense bibliothèque remplie d'une multitude de livres que je n'aurai jamais le temps de lire. Et j'ai répondu que non.

Déprimée, la galette ? Ni plus ni moins que d'habitude. Après tout, on ne peut pas vraiment dire qu'on peut mourir tranquille. C'est comme quand tu dois quitter ta maison avant de partir en vacances. Tu as à peine bouclé ta ceinture que tu te demandes si tu as bien éteint la lumière de la salle de bain, si tu as bien pensé à fermer le gaz et si le vasistas de la chambre bleue est bien ouvert, histoire que ce connard de chat puisse sortir un peu.

En bref, dans la vie, tu auras toujours des trucs à faire qui t'empêcheront de tirer ta révérence l'esprit tranquille.

Oui, il m'aura fallu une carte VIP au Joyeux Club des Insomniaques et un débat avec un vieux cureton – et non pas un vieux croûton, hein, je vois la blague venir – pour conclure que la mort, c'est frustrant.

Je suis une galette-saucisse très perspicace, je sais.

Perspicace comme l'ami Sherlock ?

N'exagérons rien. Mais admire plutôt cette transition de qualité qui me permet de passer de mes conclusions nocturnes à la critique d'un bouquin de le sieur Conan. Ou Arthur. Ou Arthur Conan, je n'ai jamais compris comment il s'appelait.

Bon, comme à notre habitude, rapide rappel de l'histoire.

C'est un mec, Sir Charles Baskerville, qui meurt. On raconte qu'un soir, alors qu'il se promenait tranquillou dans son jardin en fumant un joint (l'histoire dit un cigare, mais je pense que c'est plus #BobMarleyFriendly), Charles a vu un gros chien, et que paf ! son petit coeur a lâché.
Que c'est triste.
le détail emmerdant, c'est que ça rappelle une bonne malédiction qui plane sur la famille Baskerville depuis quelques générations déjà.
Alors, créature infernale ? Gros rottweiler habitué des landes du Devonshire ? Ou bien juste un petit poney tout mignon qui passait par là ?
Ne t'attends pas à ce que je te dise la réponse. Si tu veux savoir, fais comme tout le monde et va lire ce livre.

Parce que le lire, ça en vaut le coup. Pourtant, je n'aime pas lire la littérature étrangère. Mais là, franchement, c'est pas mal. Je me demande qui était le fournisseur de Arthur/Conan/Arthur-Conan, parce que, pour inventer et résoudre des enquêtes pareilles, il faut être sous quelque chose de pas très licite.

Bah, pas grave, j'aime bien les transgressions. Ça doit être mon côté anar' du dimanche.

J'aimerais juste parler d'un truc, parce que j'y pense comme ça et que j'aime bien divaguer, et aussi parce que c'est ma critique et que je fais ce que je veux.

le Chien des Baskerville, qui aime hurler la nuit mais je pense que c'est parce qu'il s'est cogné le petit coussinet contre la table basse, me paraît quand même vachement plus con que mon chien.

Dis-je ça parce que de toutes façons, j'ai toujours préféré les chats, et que le seul chien qui trouve grâce à mes yeux, c'est le mien ? Possible. Mais en même temps, mon chien Philippe – officiellement un hommage à Delerm, officieusement à mon syndicaliste moustachu préféré – est un chien très intelligent qui a su développer, en ma charmante compagnie, un esprit artistique dont, tu en conviendras, la majeure partie des autres chiens sont dénués.

Exemple pas piqué des hannetons : Quand ronronne en fond sonore la voix suave d'un troubadour sétois ou bien celle d'un communiste moustachu adepte des arrangements très 80's et que si tu l'écoutes un dimanche soir pluvieux, tu pleures, Philippe se couche et ferme les yeux paisiblement. Quand l'on coupe la musique, Philippe se réveille et me foudroie d'un regard mélangeant ahurissement et déception, et ne se rassérène que lorsque la guitare ou les synthés dégueulasses ont repris. Sinon il me fait la gueule pendant vingt minutes.
Par contre, quand passe la voix d'un certain adepte des mots bleus, ou bien celle d'un mec qui, à ses heures perdues, aime donner du soleil dans la nuit, Philippe se lève, se secoue, et se tire dans une autre pièce.

En conclusion, Philippe est plus sensible que le Chien des Baskerville, qui ne fait que sauter sur les gens dans le but de leur faire peur.

le Chien des Baskerville, c'est un chien qui préfère écouter Motörhead à Anne Sylvestre. Il accorde plus d'importance à la guitare qui sature plutôt qu'à la poésie des textes. Pfff, quel ignare...

(en vrai j'dis ça, mais j'aime beaucoup le metal. Bisou sur le front de tous les métalleux.)

Cependant, c'est vrai, Philippe – mon chien, toujours – n'a pas la force du Chien des Baskerville. Philippe ressemble plus à un gros nounours, donc quand il court à ta rencontre, tu ne te liquéfies pas.

Toutefois, je t'avouerai que, depuis la lecture de ce bouquin de l'ami Arthur/Conan/Arthur-Conan, je ne suis pas tellement rassurée quand Philippe vient s'allonger près de moi.

Je vais donc de ce pas vérifier dans les archives familiales s'il n'y a pas de malédiction mettant en scène une mort violente due à un être appartenant à la gente canine qui planerait sur moi.

Bah quoi, on n'est jamais trop prudent...
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Je n'avais pas encore lu de “Sherlock Holmes”. Voilà chose faite.
Je n'ai pas été surpris par le style. Les phrases sont parfois un peu longues, mais la lecture est aisée.
Les analyses et déductions de Holmes sont celles que j'imaginais, et son pauvre assistant Watson(qui est le narrateur de l'histoire) fait de son mieux pour se hisser au niveau de son maître, sans jamais y parvenir.
Attention pour ceux qui veulent lire le roman, je vais révéler une partie de l'intrigue.
Je me suis mis à la lecture de ce livre, car je suis dans une période où j'ai “besoin” de frissons. le côté “fantastique” n'a, malheureusement pour moi, jamais fonctionné. La faute au célèbre détective et à ses enquêtes très (trop) cartésiennes. Aussi, je n'ai jamais cru au chien des enfers et n'ai ressenti aucune peur, même si les descriptions de la lande sont très réalistes et inquiétantes.
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Probablement l'une des enquêtes de Holmes la plus connue. Il est donc difficile d'en faire un résumé, tant d'autre l'ont fait avant moi. Je dirais simplement que c'est, comme le reste de l'oeuvre, une lecture très agréable. L'amitié qui unit les deux comparses est jouissive. Et que dire de plus qu'encore une fois, chapeau bas a l'intelligence de Sherlock… qui détrône presque, pour moi, Poirot dans le genre détective atypique.
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La famille des Baskerville est maudite à cause de leur ancêtre Hugo. Un monstre sous forme de chien les poursuit. Charles Baskerville est décédé et le nouvel héritier arrive d'Amérique. Sauf que le médecin, Mortimer, sollicite le célèbre détective Sherlock Holmes pour la protection du nouvel héritier.

J'ai lu ce roman il y a des années et, à cette époque, je ne gardais pas trace de mes lectures. Donc me revoilà à le relire ayant oublié une grande partie de l'histoire. C'est très plaisant à lire grâce à un style fluide sans digressions inutiles. Bien sûr, l'intrigue est classique et il est facile de découvrir le coupable mais on se laisse transporter par cette légende et enquête.

Un classique incontournable.
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Un des meilleurs ouvrages du grand Arthur Conan Doyle. On y retrouve avec grand plaisir le célèbre Sherlock Holmes ainsi que son acolyte le Dr Watson. le fameux duo enquête sur une sombre histoire mêlée de légende, qui hante la lande anglaise. L'intrigue est vraiment passionnante, l'auteur arrive à nous immerger dans le microcosme de Baskerville Hall et de ses environs, peuplé de personnages singuliers et atypiques. Un livre qui se dévore d'une traite !
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C'est par cette oeuvre que j'ai découvert à la fois Sir Arthur Conan Doyle, Sherlock Holmes et Docteur Watson.
L'histoire est narrée par ce dernier qui n'est autre que le meilleur ami et l'acolyte du détective Holmes. J'ai aimé découvrir les personnages par son prisme, j'ai apprécié ses commentaires, ses affirmations et ses errances. Je crois, disons que je suis même persuadée, qu'il est mon personnage phare dans l'oeuvre de Doyle. Son humilité le rend bien plus attachant et affable que le célèbre Sherlock Holmes.

L'intrigue est connue de tous et a fait l'objet d'un si grand nombre de critiques que je ne juge pas nécessaire d'en refaire un résumé, ici. Mais je peux ajouter qu'elle a inspiré un grand nombre d'écrivains et même de réalisateurs en puisant dans la légende britannique du chien noir.

Conan Doyle est une référence en termes de romans policiers et il n'est pas surprenant d'en trouver des échos dans d'autres romans. On peut ainsi retrouver un de ses textes inédits (C'est de la fiction, bien entendu) dans le roman Tempête blanche de Preston & Child.
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Lu à haute voix en janvier 2018

Le goût de mes garçons pour les Escape Game dans lesquels on doit interpréter des indices pour résoudre une série d'énigmes m'a donné l'idée de relire avec eux le chien des Baskerville. Cet illustre épisode des enquêtes du célèbre détective Sherlock Holmes le met aux prises, assisté du fidèle Dr Watson, avec un chien de légende infernal dont on murmure qu'il hanterait la vieille famille Baskerville depuis des siècles. Lorsque Sir Charles Baskerville meurt dans des conditions mystérieuses, le mythe ressurgit et c'est au duo de détectives de faire la lumière sur l'affaire : des forces surnaturelles sont-elles à l'oeuvre sur la lande qui entoure le manoir des Baskerville ou quelqu'un en chair et en os aurait-il des raisons d'en vouloir à la famille ? Y-a-t-il lieu de s'inquiéter pour la sécurité de Sir Henry, l'héritier du domaine ?

L'histoire est fascinante et Conan Doyle parvient à semer le doute des plus cartésiens quant aux événements possiblement surnaturels qui se déroulent sur la lande. L'opportunité d'examiner les indices identifiés par les détectives et d'observer les conclusions tirées par Sherlock Holmes est ludique et a amusé les enfants. Si le récit flotte un peu au milieu de l'histoire, il monte en puissance dans la dernière ligne droite, pour un final assez spectaculaire.

Néanmoins, ce roman a eu moins de succès que je ne le pensais sur la base de mes souvenirs d'enfance et je vois trois raisons principales susceptibles d'expliquer cette réception mitigée. D'une part, cette lecture a été entravée par un style assez fleuri et par l'inscription de l'intrigue dans un contexte historique rendant nécessaires beaucoup d'explications : qu'est-ce qu'un fiacre ? Et un maître d'hôtel, un baron, un forçat ou un bohémien ? Qu'est-ce que le Times ? Pourquoi envoyer des télégrammes ? etc. Il est intéressant de remarquer que l'ouvrage est fortement imprégné par la fascination de la fin du 19ème siècle pour toutes sortes de sciences – médecine et anatomie, entomologie, astronomie – mais là encore, semble aujourd'hui daté (et je ne parle même pas de la fascination de l'un des personnages pour les théories racialistes et la craniométrie, sur laquelle j'ai préféré rester élusive…).

D'autre part, Sherlock Holmes n'est pas un héro qui suscite facilement l'identification des enfants. C'est là la différence entre cet ouvrage et L'île au Trésor, écrit à la même époque et lui aussi un peu jargonnant, mais dont le protagoniste est un jeune garçon gentil et courageux. L'illustre détective est non seulement adulte, mais peu sympathique : les enfants se sont agacés à plusieurs reprises de ses vanteries !

Enfin, le roman leur a vraiment fait peur. Là où d'autres livres que j'aurais jugés plus effrayants – en particulier toutes les aventures de Harry Potter, ou même certains contes – ne les avaient pas durablement impressionnés, c'est la première lecture après laquelle ils ont redouté d'aller se coucher seuls. Heureusement, toutes les frayeurs se sont dissipées une fois la lecture achevée ! Au final, je m'interroge sur ce qui a motivé la publication de ce roman dans une collection « jeunesse » et je recommanderais de réserver sa lecture à des lecteurs déjà grands.
Lien : https://elireblog.wordpress...
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Je dois dire que je n'ai pas l'habitude de lire des romans policiers. Je lis généralement des livres jeunesses, des histoires d'amour ou de la fantasy / du fantastique. Si j'ai demandé un livre de Sir Arthur Conan Doyle, c'est parce que j'ai regardé la série Sherlock de la BBC. C'est elle qui m'a donné envie de lire un livre avec Sherlock Holmes et je n'ai pas été déçue!
La lecture du livre est très fluide. Les nombreux dialogues du début laissent place ensuite à la narration du point de vue de John Watson. On avance pas à pas avec lui, on découvre les même choses et suivons ses hypothèses. Nous tentons aussi de découvrir le meurtrier de Sir Charles car, malgré les circonstances de sa mort, on se doute bien qu'un chien de l'Enfer n'a pas pu descendre sur terre pour exterminer toute cette famille.

En plus d'être assez facile à lire, le roman est très court et se dévore en quelques heures. Je suis heureuse d'avoir lu mon premier roman policier et j'espère que ce n'est pas le dernier!
Si comme moi vous êtes fan de roman fantastique, vous pouvez essayer de le lire. L'affaire est très intrigante et relève du fantastique!
Mais si vous êtes fan de roman d'amour, cela risque plus compliqué. Pourtant, il y en a bien une légère à l'intérieur! Mais elle n'est pas assez développée pour en tenir compte!
Mais dans tous les cas, essayez de le lire! Il est vraiment sympathique!
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Baskerville… Et voilà que, justement, Sir Charles Baskerville décède lors d'une sombre nuit…
Son descendant, vivant aux Etats-Unis, arrive en Angleterre et des phénomènes suspects s'enchainent : des chaussures disparaissent, une lettre anonyme…
Il n'en faut pas plus à notre mythique duo, Holmes et Watson, pour se lancer au coeur de la très étrange affaire du chien des Baskerville…

Dans cet opus, Sir Arthur Conan Doyle nous en dévoile un peu plus sur ses 2 personnages phares. Nous pouvons nous délecter de l'intellect, l'esprit de déduction et la sagacité de Sherlock Holmes… Mais aussi du pragmatisme, du dévouement et de l'héroïsme de Watson…
Quel duo ! !
Et que dire de cette plongée dans la lande anglaise, sombre, froide, humide… On imagine très bien pouvoir mourir de peur simplement à cause du bruit du vent dans les arbres…
Glaçant !
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