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EAN : 9782490163458
436 pages
Beta Publisher (02/11/2020)
4.43/5   7 notes
Résumé :
Février 2021

Perdu au milieu des châteaux de la Loire, Guy Lafaye, médecin de garde, doit gérer l'infarctus de sa collègue Margaret : une soignante américaine ayant fui la guerre pour la France.

De l'autre côté de l'Atlantique, après l'annulation de la présidentielle américaine, un gouverneur républicain quitte l'Etat fédéral et précipite les USA dans leur IIème guerre de Sécession.

Alors que l'Humanité patauge en plein C... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Eh beh, quel bazar ! Je viens tout juste de terminer ce roman et j'ai encore un peu de mal à me remettre de sa fin. En tout cas, c'est un énorme coup de coeur et une lecture d'actualité brûlante à découvrir de toute urgence !

Ce roman mêle thriller politique et un peu d'anticipation. Nous sommes fin 2020, début 2021 et les Etats-Unis sont en crise depuis l'assassinat de la dernière présidente, qui n'est nulle autre qu'un miroir de notre chère tête orangée que l'on connait bien aujourd'hui. Thomasson, président par intérim, se retrouve à la tête d'un bazar monumental où il va devoir faire face aux trahisons, à la pandémie et au début d'une guerre de sécession meurtrière qui met en lumière les pires travers des Etats-Unis, accumulés au fil des années. J'ai beaucoup aimé cette plongée direct à l'intérieur du gouvernement américain. Comme vous le savez, la politique, c'est un peu le sujet que j'aime le plus voir traiter, et ici, le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est complexe. On retrouve un véritable mille-feuilles de politiciens, alliés, ennemis, milliardaires qui pensent avoir tous les pouvoirs et qui tournent les uns des autres dans une guerre froide ouverte, alors qu'en dehors, c'est une guerre réelle et sanglante qui a lieu.

Plusieurs personnages sont extrêmement marquant, à commencer par Thomasson. J'ai trouvé l'écriture du personnage incroyable. C'est un homme avec plusieurs facettes et un sang froid à toute épreuve, et qui, de ce fait, joue sur plusieurs terrains. Pour le lecteur, c'est un véritable défi, puisque ses décisions sont à la fois extrêmement logiques et extrêmement cachées. C'est un personnage qui ne laisse rien passer alors qu'il fait partie de ceux qui ont le plus de pouvoir, aussi bien à l'échelle du pays qu'il gouverne que de l'intrigue. Tout près de lui, on trouve Warren Mac Coy, son plus proche conseiller et agent de liaison entre les différents partis, et notamment avec Camacho, principal opposant politique et celui qui a provoqué cette nouvelle guerre de sécession. Mac Coy est un personnage très intelligent, et aussi une des deux figures du lecteur, puisqu'il est celui qui a les décisions entre les mains. C'est un agent double, à la fois très proche et admiratif du travail de Thomasson, mais aussi attiré par les opportunités qu'offrent une place aux côtés de Camacho. Jusqu'à la fin, il aura su rester fidèle à son caractère chaotique neutre, et j'ai vraiment adoré comment son dénouement final est de la responsabilité du lecteur, puisqu'à la fin, vous devrez faire le choix.

J'ai aussi apprécié qu'on trouve d'autres figures emblématiques des Etats-Unis aujourd'hui, à commencer par cette milliardaire, Mackto Urulala, qui détient des capsules spatiales et est une star des réseaux sociaux, à l'égard du grand monsieur dont le nom est connu de tous aujourd'hui. C'est une puissance qui monte et qu'il ne fallait pas oublier, donc je suis assez contente, d'autant plus que son implication dans l'intrigue est assez folle !

L'intrigue se passe sur deux fronts, un aux Etats-Unis et un en France, avec une grande alternation de points de vue entre les personnages. La France est touchée par une pandémie qu'on connait tous maintenant, plus évoluée et dangereuse. On y suit un personnage, Guy Lafaye, qui est la deuxième figure du lecteur dans le roman et un peu le personnage de « l'observateur ». Il est là, il agit, mais il est surtout témoin impuissant de tout le bazar qui lui tombe dessus. C'est un personnage très chouette et profondément gentil, fidèle même s'il aurait mieux fait de ne pas l'être et surtout extrêmement bienveillant, ce qui va lui poser pas mal de problème. Il est extrêmement attachant et on se sent forcément mal pour lui du début à la fin de l'intrigue, parce qu'il lui arrive quand même pas mal de choses à ce pauvre homme.

Son duo avec Margaret est super fun. J'ai adoré comment elle parle franglais, ça donne un charme fou au personnage et une pointe humoristique bienvenue puisque l'intrigue est TENDUE. Vraiment tendue. le début est assez long à se mettre en place, mais une fois que l'intrigue démarre vraiment, il est impossible de lâcher le livre. On vole de catastrophe en catastrophe, au point que la situation se retrouve à son point dramatique le plus haut vite et n'en quitte pas avant longtemps. Les derniers chapitres du livre passent à toute vitesse parce que le lecteur a besoin de savoir comment ça va se terminer.

La France ne vaut pas mieux que les Etats-Unis niveau politique. le président Thérion (j'avoue, il m'a fait beaucoup rire dans le roman, parce qu'il y a des trucs qui rappellent tellement Macron, mais pas en bien :') )combat depuis quelques mois les Darwiniens, un mouvement de rebelles extrêmes qui ont décidé de mettre la loi du plus fort au centre de la doctrine… Et de prendre le château de Chambord parce que c'est la classe et voyant. Cette secte, car à ce point, c'est est une, ne garde dans ses rangs que les survivants au Covid-21 en les forçant à passer l'épreuve du Sélecteur, que je vous laisse découvrir mais qui porte bien son nom. C'est flippant, mais pas parce que c'est irréaliste, mais au contraire parce que ça ouvre les yeux sur ce que fait le complotisme actuellement… Parce que en fait, bah c'est absolument ça. Et ça donne pas envie. Bien sûr, dans le roman, c'est poussé à l'extrême, mais il ne faut pas oublier que tout extrême part d'idées modérées.

C'est d'ailleurs un point extrêmement troublant, ce rapport à l'actualité. le texte a été écrit en avril 2020, donc bien avant tout le bazar autour des élections américaines, et pourtant, il y a certains détails qui font froid dans le dos parce qu'ils se sont produits. La partie sur le Covid est aussi extrêmement bien traitée, et merci, pas sous sa forme la plus anxiogène. L'auteur est médecin en prime, donc ça passe tranquille. Par ailleurs, les dates d'écriture des chapitres ont été notés dans le livre, justement à cause de cette actualité involontaire ahah. Il y a beaucoup d'éléments qui ont été prédits par l'auteur et ce n'est pas franchement rassurant.

Ce texte est un immense coup de coeur, tant du point de vue de l'écriture, toujours au top, des personnages, de l'intrigue, des messages passés et du traitement de l'actualité et des gouvernements. J'ai passé un excellent moment de lecture et Henri Duboc reste indubitablement un auteur à suivre et à découvrir si vous voulez passer de chouettes expériences de lecture !
Lien : https://lantredemyfanwi.word..
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Je dois vous dire que le résumé de cet oeuvre a été très bien pensé. Associer des éléments qui de prim'abord n'ont rien à faire ensemble (ou ne semble avoir aucun lien), de la médecine (ça c'est la déformation professionnelle) et une situation qui n'est pas sans nous rappeler quelque chose ; voici le combo gagnant pour faire de moi une lectrice intriguée et me jeter sur les quelques 400 pages de ce livre. Car oui, un cardiologue qui tente de soigner coute que coute dans un pays fracassé par l'épidémie où le virus du Covid ne s'est pas arrêté à la version 1.0 et a préféré faire des mises à jour ; et de l'autre côté de l'Océan, là où les morts s'enchainent aussi (oui, bizarrement, le virus sait nager, à la différence des nuages radioactifs qui s'arrêtent aux frontières) et où l'élection du nouveau président des États Unis d'Amérique semble compromise ; bah ça me plait. Et, Henri Duboc n'est pas devin, mais s'il devait s'essayer aux arts occultes, nul doute qu'il n'y serait pas mauvais, car en écrivant son roman d'anticipation, la réalité a parfois rattrapé sa fiction.
L'eau à la bouche, je débute ma lecture sans pour autant savoir à quelle sauce je vais être mangée. À l'aide de sa narration piquante et efficace, l'auteur à la plume acérée nous malmène et décortique sans ménager les absurdités politiques, les cirages de pompe en tout genre, se moquant allègrement en passant par des personnages bourrés d'intelligence. de véritables "Mastermind" comme Thomasson, le président des USA intérimaire, à Margaret, cette soignante qui a plus d'un tour dans sa poche, et Urulala, cette femme d'affaire omnisciente, (je m'arrête ici sinon je vous spoile) personnages qui tendent à tout maitriser et tout contrôler... Mais Henri Duboc nous rappelle que très justement, même si l'on semble tout avoir sous contrôle, des petites variables peuvent tout faire changer, même le plan le mieux construit du monde. Et une de ces variables s'appelle le hasard, qui a tendance à beaucoup pointer le bout de son nez pour prendre de cours ceux que j'ai aimé surnommer les "protagonistes cerveaux".
Ce livre, c'est aussi la critique à peine cachée d'un système de soin de santé à bout (qui par ailleurs est quasiment détruit dans le livre, mais le parallèle est aisé à faire avec notre réalité), gangréné par la place de l'économie avant l'humain. Complémentairement à ça, la folie des grands (thème que l'on retrouve d'ailleurs dans Dieu 2.0 du même auteur dont vous pouvez retrouver la chronique ici) et de ceux qui détiennent le pouvoir, avec l'introduction du personnage de Camacho, dont les accès de colère ne sont pas sans nous rappeler un certain monsieur orange à la houppette jaune. Je dois dire que ce personnage me faisait au départ beaucoup rire tant il était ridicule ; mais à la réflexion, il m'a ensuite effrayé : misogyne, profondément raciste et homophobe... Quand je fais (encore une fois) le rapprochement avec notre réalité, je me rends compte que ce genre de personnes arrivent au pouvoir, et peuvent détenir dans leurs mains des armes puissantes (genre le bouton rouge pour la bombe nucléaire).
L'intrigue est excellente, avec au milieu de tout cet imbroglio politique l'introduction d'une colonie aussi étonnante qu'effrayante (et qui donne d'ailleurs son nom au livre), les Darwiniens, pensant que la Nature sélectionne les humains aptes à survivre à l'épidémie ; et que ceux qui n'y résistent pas n'étaient pas essentiels à l'espèce humaine. Ils reprennent bien évidement la théorie de l'évolution de Darwin et la détourne pour ériger un seul homme en messager. Cela me fait également froid dans le dos, car ce discours n'est pas sans me rappeler celui de beaucoup trop de personnes actuellement. Et oui, l'individualisme et le pour-soi. On pourrait en parler des heures, mais c'est une tare de l'humanité qui tend à ressortir devant chaque problème, que l'on observe aussi dans le livre : les drones médicaux pillés, les magasins dévalisés...
Dans tout cela, on pourrait se dire que l'auteur part un peu dans tous les sens (et ma chronique aussi, mais ça, c'est juste mon cerveau qui a beaucoup de choses à dire mais qui ne sait pas s'organiser aha), mais vous faites là fausse route. Je reviens sur l'intrigue mais elle est remarquablement bien ficelée, il y a de l'action, du suspens ; on pourrait même suggérer qu'il s'agit d'un roman d'aventure avec des coups bas, des trahisons... L'auteur aime alterner entre les atmosphères (France, NUSA et même dans l'espace, c'est vous dire), pour distiller un peu plus ses indices et nous nourrir de rebondissements en rebondissements. La présence de nombreux acteurs est aussi une de ses signatures ; mais ils ont chacun une pierre à apporter à l'édifice, et vous découvrirez que rien dans ce livre n'est dit de manière anodine.
La question finale reste celle du résumé : comment un petit cardiologue de France a-t-il un quelconque rapport avec le début d'une 2ème guerre de Sécession dans une atmosphère politique chamboulée ? Pour cela, il vous faudra lire le livre ! J'espère que cette chronique vous en aura donné envie, et je vais vous dire une chose : je n'ai pas été le moins du monde déçue par la fin (il y en a même une alternative pour les mécontents), car j'ai été menée en bateau tout du long.
PS : Saluons la performance de l'auteur qui, démarra l'écriture de ce livre avec la publication d'un chapitre toutes les semaines (traduit en anglais par Camille, la directrice de Beta Publisher), pour sortir de son esprit un roman de plus de 400 pages en à peine 4 mois, d'une grande qualité et avec des retournements de situation extrêmement réfléchis et pour le moins haletant.
J'ai passé un super moment dans un livre que j'ai lu d'une traite, happée par la réalité effrayante qu'il nous décrit mais qui en fait un roman d'anticipation d'une grande qualité.
Lien : http://thereadingsession.fr/..
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Gros coup de coeur pour ce roman parfaitement écrit, et pourtant ça n'était pas gagné d'avance. En effet, les histoires de pandémie sont légion désormais, et quand je choisis une lecture j'ai plutôt envie de m'éloigner de notre réalité.
Là où Henri Duboc fait la différence, c'est qu'il s'intéresse plus aux conséquences d'une situation plus que catastrophique pour nous emmener dans une véritable aventure humaine. Il aborde plus l'aspect politique et social que sanitaire, et c'est passionnant.
Il y a deux fins possibles, une dans le livre, et une autre publiée sur le site web de l'éditeur Beta Publisher. Personnellement, la fin du livre me convient et je n'ai pas ressenti l'envie d'aller découvrir l'autre possible.
Une belle réussite donc, que je vous invite à lire au plus vite.

#DarwinXXI #HenriDuboc #BetaPublisher #chroniques #lecture #livres #Anticipation #ScienceFiction #Virus

Le quatrième de couverture :

Février 2021.
Perdu au milieu des châteaux de la Loire, Guy Lafaye, médecin de garde, doit gérer l'infarctus de sa collègue Margaret : une soignante américaine ayant fui la guerre pour la France.
De l'autre côté de l'Atlantique, après l'annulation de la présidentielle américaine, un gouverneur républicain quitte l'Etat fédéral et précipite les USA dans leur IIe guerre de sécession.
Alors que l'Humanité patauge dans le Covid-21, dans quelles circonstances impossibles le destin de ces deux nations va-t-il se croiser ?
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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On va la faire courte. Chroniquer un copain pourrait passer pour de la complaisance, surtout quand c'est dans l'air du temps. Mais bon, fini l'ère de la Trumperie, Robinette est au pouvoir (pas certain que cela change grand-chose), on peut donc se jeter sur Darwin XXI et lire décontracté ces 400 pages d'imagination débridée qui ne sont pas sans jeter quelques liens avec notre quotidien pandéminié.
Par quel bout commencer cette chronique?
Débuter avec des fous furieux terroristes, les Darwiniens qui ont pris possession du château de Chambord et prônent la sélection naturelle, ou les deux candidats à la présidence des USA, enfin des NUSA, le perdant des dernières élections ayant refusé les résultats du scrutin puis créé une nouvelle sécession, je me pose la question.
Ou bien partir sur l'enlèvement d'un cardiologue par une américaine disjonctée en rase campagne ou sur la dernière mutation d'un covid qui nous accompagne des années durant.
Ou alors discuter autour d'une passionata milliardaire et satellisée et folle du cul ?
Bref, ça décoche à tout va ! C'est riche, bordélique mais organisé.
A travers, Darwin XXI, Henri se montre malin. Certes les morts jonchent les pages. C'est un poil gore et l'hémoglobine se déverse comme il faut entre deux cours de cardio. Car tout bon roman se noie dans la réalité, tout du moins y prend sa source. Alors entre Camacho et Thomasson, Lafaye et Margaret, on se poile, certes. Mais il y a toutefois un arrière-gout amer, celle d'une réalité pas si lointaine. La fin du monde est proche. Heureusement, c'est souvent gai parsemé de clins d'oeil à ses autres romans, 77 assassins ou Dieu 2.0.
La jubilation est à la hauteur de l'imagination de mon camarade. Virale ! Euh… pas le bon qualificatif. Transmissible. Non plus. Bon, vous voyez de quoi je parle. Covidienne ! En même temps, faut pas lui en vouloir. le pari initial était de livrer un chapitre ou deux par semaine tout en continuant d'être sur le pont. Ah oui, son vrai métier, c'est toubib ! Un truc qui prend un peu de temps et demande énergie et concentration. Mais fait est, qu'il y est arrivé le bougre. Il dort jamais ou très peu. Il a réussi a sortir Darwin XXI avec une réelle régularité, en français et en usaïen.
Alors maintenant qu'une partie du problème, enfin de la thématique, semble réglé outre atlantique, reste à espérer que la sélection naturelle chez les hominidés ne va pas débouler dans notre quotidien.

Lien : https://nigrafolia.fr
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Le commentaire de Martine :

Un roman d'actualité qui se passe sur un fond de la pandémie de la COVID 19 et les élections américaines. Certains éléments qui ont meublé l'année 2020, nous présentent une fiction tellement près de la réalité, avec un point de vue d'anticipation d'une fin d'un monde. Un thriller qui tient le lecteur en haleine avec des rebondissements assez déconcertants, intéressants, et palpitant.
Henri Duboc a un talent pour écrire des romans qui se dévorent, il nous rappelle bien ses autres écrits à l'intérieur de ce récit où il cite Dieu 2.0 et 77 assassins. L'imagination de l'auteur transperce ce roman où l'auteur prend dans la réalité de l'actualité du monde pour nous présenter un récit gore, il met à jour des thèmes comme l'individualisation, les confrontations politiques, le terrorisme, les virus, la médecine, l'environnement, le monde, etc.
C'est une lecture très prenante, très appréciable puisque l'auteur Henri Duboc est un auteur que j'aime lire, par son imagination, son audace, et son humour pour bien soutenir son récit. C'est un titre que je vous recommande après avoir lu les autres romans puisque l'auteur tisse des liens entre ses romans, ses personnages et ses intrigues.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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