Pour l’Europe civilisée, le Nouveau monde est un autre monde : les mœurs paraissent sauvages, la religion absente, l’esprit dégradé. Les peuples sont sans écriture, sans archives ni États. Ils échappent donc à l’histoire sous toutes ses formes, morale, civiles et politique. Les peuples à écriture relevant en toute noblesse du territoire de l’historien, ceux qu’on appelle sauvages seront l’objet propre des ethnologues.
Tel est le partage originel des ...
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