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Je viens juste de quitter le bassin d'Arcachon à regrets car au fil des quelques 300 pages de ce roman, je m'étais attachée à ces fils de «bourgeois » imbus d'eux-mêmes, ces enfants de « tout-le-monde » en mal d'existence, ces adolescents « indifférents » mais aussi et surtout intemporels…

Des adolescents qui, un jour, deviennent parents… éternel recommencement, immuable et pourtant…Il faut se méfier du gravillon dans les rouages du temps qui viendrait contrarier les destinées. L'adolescence : un temps fort dans l'existence marqué par une énorme soif d'amour absolu, de reconnaissance mais aussi par un égoïsme aveugle. Or, il s'agit bien de tous ces sentiments que Julien Dufresne Lamy raconte, expose, détaille, dissèque avec chacun de ses personnages autour du terrible drame qui s'est joué cet été là au bord de l'océan. Nul besoin de se hâter dans la lecture (freiner son envie irrépressible), il faut savourer les mots, des phrases, la beauté, la poésie des lieux, nager et se laisser bercer par les vagues au bord de l'Atlantique : attention aux baïnes !

J'hésitais à lire ce roman pensant qu'il s'agissait d'une histoire semblable à celle de  "les garçons de l'été " mais mon amie babéliote Onee insistait... Alors pourquoi pas, en cette période de confinement où les voyages manquent, retourner dans cette belle région de Nouvelle Aquitaine que j'apprécie. Et ce fut de nouveau, un autre beau voyage d'autant que j'ai retrouvé dans le style de Julien Dufresne Lamy, celui de mon auteur préféré à l'adolescence : Yves Navarre. Un retour dans le passé bien agréable avec un cadre et des personnages moins sombres que ceux du roman de Rebecca Lighieri (quoique ?) et une intrigue joliment contée et ficelée.
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Je ne sais pas...

Oui c'est une première, mais je ne sais pas vraiment quoi dire sur ce livre. Il ne m'a pas retourné, mais il ne m'a pas déplu non plus.

Une histoire intéressante, mais sans réel coup d'éclat, qui prends place autour d'une écriture assez lente, monotone, mais qui a la bonne idée d'alterner entre présent et passé afin de susciter l'intérêt.

Un roman qui se laisse lire, aux personnages lisses, et à la fin prévisible.

Quand j'y pense, je dirai que ce roman m'a laissé indifférente... c'est un peu cocasse non ?

Bonne lecture à tous.
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Les Indifférents de Julien Dufresne-Lamy chez Belfond est le deuxième roman que je découvre de l'auteur. Après avoir adoré Deux cigarettes dans le noir l'an dernier, j'ai forcément été ravie de trouver le nouveau roman de l'auteur dédicacé dans ma boîte aux lettres. Je n'ai donc pas attendu bien longtemps avant de l'ouvrir – et j'ai bien fait !

Une bande d'adolescents qui traîne en bord de mer et qui se fiche ouvertement des règles… Les Indifférents m'a d'office rappelé Corniche Kennedy, roman de Maylis de Kerangal que j'avais tant aimé. A une exception près : dans la bande pour le coup, il n'y a quasiment que des ados bien-nés. Justine, la nouvelle arrivante va donc apprendre les codes d'un groupe où la fourberie et l'argent vont de pair.

Les Indifférents de Julien Dufresne-Lamy est un véritable page-turner aux personnages autant solaires que détestables, le tout rédigé de façon assez crue sans doute, mais non sans classe. L'auteur a un ton bien à lui et le confirme avec ce roman : légèrement satyrique, acerbe et vif, mais aussi doté d'une pointe de lyrisme.

Comme dans son précédent roman, Julien Dufresne-Lamy raconte habilement cette histoire d'adolescents qui finit mal, sur fond de critique sociale. Les différentes classes sociales ne se mélangent jamais vraiment dans ce roman ; comme l'huile et l'eau, les personnages venus de deux mondes ne font finalement que s'effleurer sans vraiment réussir à se comprendre ou à s'amalgamer. Les ados finissent toujours par reproduire le comportement des adultes – et ce n'est en rien gage de sagesse.

Les Indifférents est un roman qui finit mal, on le sait dès le début. On ne sait juste pas exactement ce qui arrive, à qui, jusqu'au moment du drame. Julien Dufresne-Lamy distille les indices tout au long du roman, et le lecteur est happé par l'histoire où la tension ne fait que grimper. Et quand vient la fin et la vérité, l'histoire nous donne finalement le vertige tant cela semblait évident depuis le début.

Premier coup de coeur de cette rentrée littéraire d'hiver, Les Indifférents de Julien Dufresne-Lamy est un roman qui contrairement à son titre ne vous laissera pas de marbre. Si la chaleur de l'été décrite dans le roman pourrait laisser croire qu'il s'agit d'une lecture légère, prenez garde, il agit comme une véritable vague gelée que l'on n'aurait pas vue venir !
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Lorsque Justine quitte l’Alsace ce matin-là, elle ne s’imagine pas combien la vie peut être différente. Différente de ce qu’elle a connu, de ce qu’elle a imaginé, de ce qu’elle croyait possible. Le Cap, c’est un autre monde, pas seulement l’autre bout de la France avec la mer et le soleil. C’est une élite autoproclamée que l’on doit suivre, bon gré mal gré. Quitte à tout détruire sur son passage.

Dans l’immense villa des Castillon où l’on se parle sans s’écouter, elle pense ne pas avoir sa place. Sa mère, insondable, veille à ce qu’elle file droit. Rapidement, Théo Castillon se rapproche de Justine. Il lui présente Léonard, puis Daisy. Désormais, elle marche avec les Indifférents. Comme s'il en avait toujours été ainsi. Les adolescents ne maîtrisent pas leur pouvoir. Ils marchent, insolents, la tête haute, méprisent le petit peuple. Ils déambulent d'une soirée à l'autre, enquillant drogues et alcool comme on donne une poignée de main.

Justine oublie la province et la tapisserie défraîchie. Elle oublie le besoin, presque l'envie. Jusqu'à l'arrivée de Milo, qui fait tache sur la carte postale. Lui lui rappelle qu'elle n'est pas de ce monde, elle qui décrit ceux qu’elle croise dans les rues avec la bonhomie de Brel qui chantait Ces gens-là. Elle a beau se pavaner au bras d'un fils de, elle n'est qu'une fille d'employés. Devenue l'image qu'on lui renvoie d'elle, elle souffre toutefois de devoir tourner le dos à celui qui lui ressemble, car sa nouvelle amitié n'est pas du goût des autres. On ne mélange pas les torchons et les serviettes. On ne lâche pas les Indifférents. Ou bien on en paie le prix.

Les Indifférents sont cette adolescence intolérante, provocatrice, cruelle. Ils sont cette liberté dont on ne jouit qu’une fois. L’insouciance qu’on craint et qu’on jalouse. Perchés en haut du Cap, ils se croient à l'abri du drame. Ils sont le poids de la famille, qu’on brandit et qu’on renie. Ils sont apparence et méandres, opportunisme et vérité. Ils sont cette passerelle qu’on est forcé d’emprunter sans trop regarder en bas. Ils sont à l’image de ce décor idyllique que la marée peut ensevelir à tout moment. Un décor magnifié par les mots de Julien Dufresne-Lamy. On referme ce roman avec le goût du sel sur les lèvres, pas tout à fait sûr d’avoir détesté les personnages. Qu'importe, on aurait pu les suivre n’importe où.

Subtil et violent.

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Dès les premières lignes, le style accroche : vif, sec, nerveux ; il séduit.
Un drame a eu lieu.
Tout était pourtant solaire : la plage, les embruns, le sable fin, l'insouciance et la jeunesse. Lumineux comme ces indifférents à la vie exaltante partagée entre le lycée que l'on sèche, le surf, les fêtes, la drogue et l'alcool. Sea, sex and sun. L'argent ne manque pas ; ils sont riches, beaux, brillants, enfants de l'aisance familiale de notables, ancrés sur le territoire comme des incontournables. Un vase clos. Les autres ne sont rien, ou si peu, des Gavroche, des Cosette. On les ignore, on les méprise.
Le graal ? Appartenir au groupe. Passer les tests, le bizutage. On ravale l'humiliation. Justine, fraichement débarquée sur la côte ouest, fille de la comptable, tolérée sur les lieux, s'y plie. Elle accède au statut, devient une indifférente, se grise là où sa mère a échoué vingt ans plus tôt. Elle raconte. Les sorties, l'amour, l'indifférence, l'argent qui achète, qui répare, qui occulte, le mépris, la famille, les destins tracés, le groupe. Elle narre les dérives, les douleurs, les frustrations, la haine. Les non-dits qu'elle perçoit. Elle chemine, grandit, se démarque.
« Mais la seule différence, c'est que les riches maquillent. Khôl, fard, rouge à lèvres, collagène. Fioles d'acides, cols Claudine, liposuccions, chevalières. Ablations.
On leur a appris le camouflage depuis tout petit. Les mères, les tantes, les grands-mères qui regardent en vigie. Ils sont éduqués pour. Grimés, ils ont les clefs de la coterie. le mode d'emploi de survie en milieu hostile. Les riches maquillent jusqu'au mensonge.
Leur vie, c'est un trucage sans péremption. »
Les pages se tournent sans répit sur un récit intense et captivant. Il faut savoir. le drame. Qui ? Comment ? Pourquoi ? L'écriture est percutante, addictive. Tout est si juste. Incroyablement dérangeant et juste. Effrayant.
Un roman « Coup de coeur » dont l'impact perdure bien au-delà du livre refermé.

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Cinq livres que j'ai tenté de débuter et que j'ai refermés – pas le bon moment, pas le bon état d'esprit. A deux doigts de l'abattement livresque – si, si – j'ai ouvert « Les Indifférents ». Et dès la première page j'ai su.
On se prend déjà une sacrée gifle avec le prologue : phrases courtes et affûtées, style vif et texte volontaire qui nous assomme et nous intrigue. A nouveau pleine d'espoir, je me dis : je vais aimer ce roman.
Pire : je l'ai adoré.
Le récit pirouette entre deux époques : la rencontre de Justine avec la bande des Indifférents et puis la dernière scène, ce drame où l'existence riche et facile a basculé dans la cruauté, ce drame sibyllin dont on nous distille d'infimes indices par à-coups. Plus on avance dans la lecture et plus on est inquiet, troublé, désorienté.
Nous errons dans une atmosphère sombre et angoissante qui ne chavire jamais dans le mélodrame. Y ruisselle un humour très intelligemment dosé, insolent, effronté, qui renforce la majesté du récit. Les personnages sont solides et extrêmement bien travaillés : on aime adorer les « bons » et haïr les immoraux. C'est incisif, mordant ; c'est un texte qui a du culot.
Derrière l'histoire de ces gosses de riches, un peu écorchés par-ci, un peu paumés par-là, se glisse un texte très engagé. Julien Dufresne-Lamy balance et il le fait avec habileté et intelligence. Avec lui, pas besoin de circonvolutions : lorsqu'il veut dénoncer une chose, il la dénonce avec fracas. Il ne s'embarrasse pas de détours ou d'hypocrisies, il gueule, il accuse, il donne de grands coups de pieds dans ce qui le heurte et l'écoeure. Et c'est marquant, admirable et impressionnant.
Ça parle de la vie dans ce qu'elle a d'arbitraire, des vieux secrets qui croupissent au fond des familles, de la recherche de soi et d'une forme de liberté absolue, de la mort et de l'impunité. Il y a une vraie et belle réflexion sur l'impact qu'ont les parents sur les comportements et actes futurs de leurs enfants : ce qu'ils transmettent de leur propre histoire, de leurs erreurs et leurs désastres, de ce qu'ils ont manqué et de ce qu'ils ont perdu. C'est un récit qui vous révolte parce qu'il raconte la vraie vie et que, très souvent, ce sont les innocents qui perdent et les coupables qui triomphent.
Avec ce texte fort, l'autre atout évident du roman, c'est l'écriture de l'auteur. Julien Dufresne-Lamy utilise des phrases courtes, vives, taillées au couteau, à la fois gracieuses et acides. Et cette alliance aboutit à une composition aussi captivante que fracassante. Ça cavale sans respirations, haché et brut comme ce drame qui s'avance au loin, ça court et vit à mille à l'heure comme les adolescents qu'on suit. Aucun paragraphe pour combler du vide, chaque phrase a sa place et son rôle, et pour moi c'est assez exceptionnel de rencontrer un livre aussi minutieusement sculpté. J'ai croisé des paragraphes par dizaines que j'aurais rêvé inventer.
Oui, vraiment, ce roman est une très belle révélation, la grande bouffée d'air dont j'avais besoin. C'est très anxiogène mais étonnamment on se surprend à sourire très souvent, et ça, c'est sacrément habile. C'est dur et tendre, c'est beau et terrifiant. Nul besoin d'aller farfouiller dans les moindres replis du texte pour happer une minuscule imperfection : ce roman est impeccable, voilà. Si je n'avais pas deviné très vite le dénouement final, il m'aurait littéralement éblouie.
Un grand merci à Babelio, aux éditions Belfond et à Julien Dufresne-Lamy pour ce roman subtil et engagé.
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Je remercie les éditions Belfond de m'avoir adressé ce roman et l'auteur pour sa très charmante dédicace.

Alors que dans son précédent roman ”Deux cigarettes dans le noir”, l'auteur abordait les affres d'une jeune femme à la dérive, ses rêves déçus, ses aspirations refoulées, ses peurs enfouies, il concentre ici son récit sur une jeune fille adolescente qui s'ouvre à la vie d'adulte, pénètre ce monde cruel et impitoyable où le dés semblent jetés dès la naissance.


 Dans un ultime élan de vie, comme une dernière chance, la mère de Justine quitte le foyer conjugal, recrutée par le notable Paul Castillon du Cap Ferret pour être sa comptable. Justine suit sa mère et va devoir quitter son père et ses repères, son Alsace natale pour partir à la découverte de nouveaux horizons.

“Du jour au lendemain, tout  bascule. La vie, c'est sans transition, sans sas de décompression. On saute à pieds joints dans les flaques. Parfois il y a le vide au fond”  “je dois me faire violence pour m'adapter. Faire le troc dans ma tête… Le petit appartement contre la villa. L'Alsace contre les plages sauvages. Les tables en formica contre les tapis d'Orient. Mon père contre Paul Castillon.”

Mais est-ce recommencer à zéro quand on revient sur les traces de son enfance ? Justine sait-elle tout de sa mère ? Connait-elle son enfance, sa jeunesse passée au soleil des plages du bassin d'Arcachon ? Avec le temps, Justine saura se faire accepter dans ce monde loin de sa condition, un monde où l'on ne compte pas, où l'argent coule à flots, où le pouvoir se transmet de génération en génération, un monde où tout est offert mais rien n'est donné. Justine l'apprendra à ses dépens.

L'auteur excelle dans l'étude psychologique de ses personnages tous empêtrés dans le secret des non-dits tel un  poids qu'ils supportent en silence et répercutent sur leurs enfants. Les adolescents, même s'ils portent le masque de l'indifférence (ce sera le nom de leur clan, comme un paradoxe) vont en effet être pris affectivement par la souffrance de leurs parents. Dans ce récit à narration non linéaire le présent, à coup de chapitres courts et concis, stoppe le récit et installe peu à peu une atmosphère oppressante, un sentiment qu'un drame va se produire, un drame dont on ne saura le dénouement qu'à la toute dernière page. Bravo pour le suspense !

C'est le 4ème roman de Julien Dufresne-Lamy, un auteur que j'ai découvert l'année dernière avec “Deux cigarettes dans le noir” chroniqué ici

Ce roman ne dément pas ce que j'avais écrit alors à son propos, Julien Dufresne-Lamy est un auteur talentueux qui maîtrise parfaitement la technique narrative à la 1ère personne, un auteur qui mérite d'être connu et reconnu.
Lien : http://dominique84.overblog...
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Bonjour, aujourd'hui je vous parle d'un coup de coeur, un coup de coeur pour un auteur sa plume (je pense que je vais aller acheter tous ses livres). Je vous parle de Julien Dufresne-Lamy que j'ai eu la chance de rencontrer, dont j'ai lu Jolis, jolis monstres (rentrée littéraire 2019 que j'ai adoré) mais je viens de finir "Les indifférents" (Editions Belfond) et là je suis tombée en amour de sa plume de son style. J'ai adoré, vraiment. C'est haletant, palpitant, troublant, cruel et beau. C'est l'histoire d'une bande d'adolescents à Arcachon qui sont pour la majeure partie issue des notables du coin. Tout est facile. Et c'est l'histoire de Justine qui arrive d'Alsace avec sa mère (qui est employée d'un des notables) et qui va s'intégrer à cette bande qui se surnomme "les indifférents". Je ne veux pas vous en dire plus si ce n'est plongez, plongez à la découverte de cet auteur si vous ne le connaissez pas encore...

Quatrième de couv.ls sont les enfants bénis. Les élus. Ils se surnomment les Indifférents.

Une bande d'adolescents bourgeois mène une existence paisible sur le bassin d'Arcachon. Justine arrive d'Alsace avec sa mère, recrutée par un notable du coin. Elle rencontre Théo, le plus jeune fils de la famille, et, très vite, intègre son clan.

De ces belles années, Justine raconte tout. Les rituels, le gang, l'océan. Cette vie d'insouciance parmi les aulnes et les fêtes clandestines, sous le regard des parents mondains.

Mais un matin sur la plage, un drame survient. Les Indifférents sont certainement coupables.

La bande est devenue bestiale.

Dans un style haletant et incisif, le nouveau roman de Julien Dufresne-Lamy dessine le portrait d'une jeunesse aussi cruelle que prodigieuse
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J'ai adoré ce roman!
La thématique de l'adolescence est sublimée par cette histoire d'amitiés fortes, d'un clan soudé jusqu'au jour où tout bascule...
La construction du roman est efficace, le rythme est haletant, l'intrigue est super bien menée, le suspens nous tient en haleine jusqu'au bout et les personnages sont très attachants !
Bref, j'ai un peu de mal à en parler mais tout ça pour dire que j'ai vraiment adoré et qu'est-ce que ça fait du bien d'être embarquée immédiatement dans une histoire si bien menée. Un auteur à suivre !
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Justine a 13 ans lorsqu'elle arrive dans le bassin d'Arcachon suite à la séparation de ses parents. Sa mère a en effet trouvé un job de comptable chez le notable du coin, Paul Castillon. Mère et fille s'installent même dans un coin de la villa. Justine rencontre alors le fils Castillon, Theo. Ce dernier lui présente ses amis, Léonard et Daisy.

Après un été de bizutage, elle est acceptée dans la bande d'amis. Ce sont les Indifférents. Indifférents aux touristes, aux autres élèves, aux parents, ils sont 4, ils sont ados, ils sont ensemble. Justine va alors découvrir un monde bourgeois fait de grandes réceptions, mais aussi de soirées orgiaques sur la plage.

Dès le début du roman, on sait qu'un drame s'est produit sur la plage, sans en connaitre les détails. Au fil du livre, l'auteur nous en apprend plus sur le drame. le suspens est très bien construit. Je n'arrivais plus à lâcher le livre.
Au-delà de l'aspect thriller, l'auteur touche juste en racontant l'adolescence, l'amitié ou encore les amours naissantes.

C'est mon deuxième livre de Julien Dufresne-Lamy et je pense que je vais rapidement lire ses autres romans. Une belle découverte !
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