AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782731617672
100 pages
Les Humanoïdes associés (01/02/2006)
3.51/5   40 notes
Résumé :
L'histoire : Monsieur Jean dort mal la nuit. Il fait un cauchemar, toujours le même : trois mafioso habillés de costumes noirs et armés, le menacent de mort jusqu’à ce qu’un imprévu (comme le film Baisés volés de François Truffaut) lui accorde un sursis. D’après son ami Clément, tout est très clair et pas si grave : la sainte Trinité personnifiée le culpabilise d’encore se tripoter, seul, dans son bain… Aucune comparaison avec le calvaire que vit Félix célibataire. ... >Voir plus
Que lire après Monsieur Jean - HS 2 : La théorie des gens seuls Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Rrraahhhrg ! le grille-pain ! Aah ! oui, oui !
-
Ce tome est initialement paru après le tome 4 Monsieur Jean, tome 4 : Vivons heureux sans en avoir l'air (1997), mais son action se situe entre le tome 3 Monsieur Jean, tome 3 : Les femmes et les enfants d'abord (1997) et le tome 4. Sa première édition date de 2000 en noir & blanc, et il a été réédité en 2010, en bichromie. C'est le deuxième album hors-série après [[ASIN:2909020347 Journal d'un album]] (1994). Cet album a été réalisé à quatre mains pour le scénario, les dessins et la bichromie, par Philippe Dupuy et Charles Berberian. Il comprend cent-vingt-quatre pages de bandes dessinées.

Chapitre un, dix pages : ça commence mal. Monsieur Jean est en train de dormir paisiblement dans son lit double, avec quelques livres sur ses draps. le réveil sonne ; il reprend conscience. Il voit dans sa chambre, devant lui trois hommes en costumes noir avec des lunettes noires, pointant chacun un pistolet vers sa tête. Il se fait la réflexion que cette journée commence assez mal. Il sort les jambes du lit et s'assied sur son séant, et se rend dans la salle de bain. Il constate sa mine défaite et pas fraîche dans le miroir. Il urine debout. Il se rend dans la cuisine et prend un bol de café, pendant que les trois tueurs sont assis, pistolet en l'air, chacun une tasse de café devant eux. Monsieur Jean leur demande s'ils vont le tuer sans lui expliquer pourquoi ou pour qui. Il souhaite qu'ils lui laissent dire au revoir à ses amis une dernière fois. Ils lui répondent que ses amis ne sont pas vraiment des amis, désolé. Il va ensuite se couper les ongles, se faire couleur un bain, et se glisser tranquillement dedans, en fermant les yeux pour mieux en apprécier la sensation. Il les rouvre en sursaut quand il entend éternuer : les trois porte-flingues, toujours en costume, sont dans le bain avec lui. Puis Monsieur Jean s'habille, se coiffe, se regarde dans la glace. Il tombe à genoux et il les supplie de lui accorder de voir une dernière fois son film préféré : Baisers volés (1968) réalisé par François Truffaut.

Chapitre deux, cinq pages : Félix dans le bus. Félix, un copain de Monsieur Jean, lit le dernier numéro de Science & Vie, assis dans le bus. Un couple s'assied en face de lui, une jeune femme fluette et un gros malabar. Ce dernier se montre agressif vis-à-vis de sa compagne, finissant par se lever et la gifler. Félix intervient, mais les deux lui répondent agressivement, et la femme lui décoche un coup de pied dans le tibia. Chapitre trois, sept pages : la théorie des gens seuls. Félix, Clément, Monsieur Jean et deux copines sont assis sur un banc dans un patio en train de papoter tranquillement. Félix monopolise un peu la parole en exposant sa théorie des gens seuls : le problème des gens seuls, c'est qu'ils sont seuls. Et que tant qu'on est seul, on n'est pas attiré par une autre personne seule. Les gens seuls ne sont pas attirés par les autres célibataires, mais pas quelqu'un qui est déjà avec un autre.

En découvrant cet ouvrage, le lecteur note deux particularités qui sautent aux yeux : les dessins plus lâchés que dans les autres tomes avec une apparence parfois presque crayonnée, et le retour à des chapitres autonomes plutôt qu'un récit à l'échelle de l''album. Dans la version en bichromie, les artistes ont choisi un bleu entre bleu bleuet et bleu pastel pour habiller les dessins, tout en laissant quelques zones de blanc pour des reflets, des ambiances lumineuses, la plupart des visages, ainsi que les phylactères. Les traits semblent avoir été réalisés avec un crayon gras, ce qui donne des contours parfois un peu irréguliers, pour une apparence plus spontanée, plus vivante. le lecteur éprouve également la sensation que la densité des informations est un peu moindre que pour les albums de la série, avec une grille de six cases comme principe, en trois rangées de deux cases. Dans certaines planches des cases peuvent être fusionnées pour ne donner qu'une case de la largeur de la page. Pour l'histoire de Félix dans le bus et quelques pages éparses, les dessinateurs passent à la grille de trois (cases) par trois (bandes), dite gaufrier. le lecteur éprouve une sensation de pages moins denses, très faciles à lire, plus animées, avec un certain nombre de gros plans et de plans poitrine. Pour autant, elles ne semblent pas vides.

En effet, la taille un peu plus grande des cases donne de l'espace aux personnages, et permet également de contenir un nombre d'informations visuelles important sans donner l'impression de saturer l'espace délimité par les bordures. Ainsi dans la planche d'ouverture avec son dessin en pleine page, le lecteur peut voir les cinq livres sur la couverture du lit, les deux sur la descente de lit avec les chaussures juste à côté, la table de chevet avec sa lampe et son verre d'eau, les chaussettes au pied du lit, le rebord de la fenêtre, un rideau non tiré et le grand cadre qui surplombe la tête de lit. Par la suite, le lecteur découvre les autres pièces de l'appartement de Monsieur Jean : l'autre côté du lit, la salle de bain avec son lavabo et sa cuvette des toilettes sans oublier une petite étagère de livres, la table de cuisine et quelques placards de rangement au mur, la baignoire, le miroir en pied. Tout du long des neuf chapitres, les artistes vont l'emmener dans de nombreux endroits différents : un petit restaurant de quartier où mangent Clément & Jean, un bus, des rues parisiennes, le salon de Monsieur Jean avec son canapé et son poste de télé, un square avec ses bancs, un pavillon à la campagne pour un anniversaire, un plateau de télévision pour une interview, un autre restaurant, une gare parisienne, une cabine d'ascenseur, une autre maison à la campagne. À chaque fois, le dosage des ingrédients s'avère parfait : assez pour que chaque lieu soit spécifique, pas trop pour ne pas alourdir la case ou ralentir la lecture.

Pas de doute, c'est bien les mêmes dessinateurs, avec les mêmes caractéristiques pour les personnages : des gros nez ou parfois très allongés pour les hommes, des nez plus menus et plus effilés pour ces dames, des silhouettes aux contours un peu arrondis et très normales pour les hommes, des morphologies plus affinées et allongées pour les femmes, des tenues peu recherchées pour les hommes, et élégantes pour les femmes même lorsqu'elles sont simples. Les yeux des personnages se réduisent souvent à un simple point, ou un trait, de même que leur bouche. Les expressions de visage peuvent être exagérées pour un effet comique à l'occasion d'une émotion plus intense. le langage corporel reste dans un registre naturaliste, sauf pour les poses vives ou intimidantes des trois porte-flingues. Les scènes avec de nombreux personnages montrent des interactions sociales très policées, entre gens de bonne éducation. Il se produit bien un ou deux agacements pouvant aller jusqu'à l'énervement de temps à autre, toutefois le lecteur sent bien qu'aucune situation ne peut virer au drame. Pour autant, les sentiments exprimés le touchent, ainsi qu'à nouveau la situation du jeune enfant Eugène, née de Marlène qui ne s'en occupe plus et qui l'a confié à Félix dont elle s'est séparé et qui n'est pas le père, l'enfant étant souvent pris en charge par Jean.

Les deux créateurs racontent neuf histoires courtes allant de cinq à vingt-six pages, avec des situations comme la présence intermittente des porte-flingues, un voyage dans le bus, du papotage entre potes, des considérations sur le désir masculin, un anniversaire à une soirée à la campagne, l'usage d'un grille-pain, Félix éméché et quelque peu désenchanté, Félix coincé dans un ascenseur, et pour finir Monsieur Jean acceptant d'aller se mettre au vert dans la maison de campagne des parents de Cathy. Dans un premier temps, l'artifice des trois tueurs laissent le lecteur perplexe. Par la suite, il retrouve cette ambiance parisienne et même parisianiste, entre personnes sans soucis financiers (sauf pour Félix) peu stressés par les responsabilités. Félix endosse le rôle de grincheux, de déçu de la vie, avec une vision certes pessimiste, mais aussi lucide. Au cours de l'incident dans le bus, il finit par faire le constat au profit d'un couple que dans la vie, il n'y a que les mauvaises choses qui peuvent tomber sur quelqu'un par hasard, jamais les bonnes choses. Il en conclut que c'est la raison pour laquelle partout ça va mal. le lecteur finit par se dire que ces porte-flingues qui n'apparaissent que dans la première et la dernière histoire incarnent littéralement les oiseaux de mauvais augure, la dépression qui guette, la tentation de succomber au pessimisme, sans plus essayer de lutter. Finalement ces trois tueurs relèvent bien d'une incarnation de la mort au premier degré, le risque d'estimer qu'il ne sert à rien de faire face aux aléas de la vie car ceux-ci sont trop en trop grand nombre et de trop grande ampleur pour pouvoir espérer les surmonter. Dans le même temps, Monsieur Jean fait tout pour préserver sa bulle de protection, et surtout ne pas se laisser toucher par le malheur des autres. Comme pour les dessins, la tonalité de la narration tient tout drame à distance, avec des touches humoristiques légères et touchantes, pouvant aller jusqu'à l'absurde dans cette histoire de panne d'ascenseur, et encore plus dans ce mystérieux accessoire érotique qu'est le grille-pain.

Un album hors-série : est-ce bien la peine de s'investir dans une telle lecture ? Il suffit que le lecteur feuillète l'album pour qu'il tombe sous le charme des dessins d'une rare élégance, sans afféterie, d'une belle expressivité sans moquerie, d'une clarté remarquable. Il découvre une nouvelle après l'autre, et retrouve cette intimité émotionnelle pudique avec les personnages qui lui permet de se sentir frère en humanité, même s'il n'est pas parisien.
Commenter  J’apprécie          292
Cet album fait partie de la série Monsieur Jean et il s'intercale comme un hors-série entre le tome 3 et le tome 4. Mais il peut très bien se lire sans connaissance des tomes précédents (ce que j'ai fait...).
Il se compose de plusieurs histoires courtes qui s'articulent tout de même autour d'un thème commun : les épreuves traversées au quotidien dans nos tentatives de nous lier avec les autres. Rien de bien original mais le ton est plutôt léger et détaché. Pas de pathos, pas de caricature non plus : les aventures de Monsieur Jean et de ses amis sont très agréables à suivre. Rien d'inoubliable non plus mais j'ai passé un bon moment. Peut-être que je me serais sentie plus impliquée si j'avais suivi la série depuis le début ? Ce que je compte entreprendre d'ici peu...

"Je me fais des couilles en or... C'est une véritable rente. Je travaille une heure par jour grand maximum... le reste du temps je me balade, je claque mon fric et en plus je me tape plein de filles ! La belle vie quoi !"
(dixit un écrivain qui n'arrive plus rien à écrire depuis trois ans... Mais faut bien impressionner les autres !)
Commenter  J’apprécie          90
Déçue par ce "Hors série" de Monsieur Jean qui se situe, dans la chronologie de la saga, entre le milieu du troisième volume "Les femmes et les enfants d'abord" et le début du quatrième "Vivons heureux sans en avoir l'air". Félix à la rue, vient de s'installer provisoirement chez Jean, provisoirement...
Une espèce de mini-bd, petit format, plutôt dédié à Félix et ses errances de paumé en pleine crise de couple, qui se retrouve à devoir s'occuper de son fils de 3 ans alors qu'il ne sait même pas prendre soin de lui... Et Jean de se conforter dans l'idée qu'il est heureux sans enfant.
M'oué.... pas sûre que ce hors-série soit bien utile, si ce n'est pour se faire un peu de sous en plus avec ce bon vieux filon de Monsieur Jean.
Commenter  J’apprécie          80
Philippe Dupuy et Charles Berberian ont crée une série qui se nomme Monsieur Jean, publié chez Les Humanoïdes Associés. Pour que les lecteurs puissent aller un peu plus à la rencontre de leur héros, ils ont dessiné un hors-série qui s'intitule La théorie des gens seuls. Prêt à aller à découvrir un homme dans son humanité la plus simple?

Cet album est une transition entre le milieu du troisième volume (Les femmes et les enfants d'abord) et le début du quatrième (Vivons heureux sans en avoir l'air). Mais si vous ne connaissez pas la série, ni n'avez lu tous les tomes, ce n'est pas très important. Il peut se lire tout seul. de toute façon, Jean est une homme ordinaire qui a connu le succès après la publication d'un de ces livres. Il doit retrouver l'inspiration mais elle ne se trouve pas partout malheureusement. En plus, il a des amis et tous ne sont pas très fréquentable, c'est surtout le cas de Félix. Ce dernier, n'arrête pas de hurler sur les couples, pense que l'amour n'est qu'un mensonge et se comporte de façon odieuse en général. La délicatesse n'est pas mot inventé pour lui, car il ne se fait même pas discret quand son pote séduit une femme.

Des moments de vie où l'humain essaie de se sociabilité que cela soit professionnellement, amicalement ou amoureusement. L'entrée en contact avec l'autre est toujours une aventure et l'on ne sait jamais où cela nous mener. M. Jean est un peu monsieur tout le monde. Il n'a pas de prétention professionnel, ne gagne pas des millions pas mois et vit dans un petit appartement. La similitude avec le lecteur facilite le rapprochement et on tourne les pages avec plus joies. Certaines scènes et moments m'ont rappelé pleins de petites choses me faisant sourire.

Alors si vous aimez les histoires qui parle de vous ou de moi, simplement et sans prétention, partez à la découverte de M. Jean et d'un duo d'artistes français qui se sont imposés depuis un moment dans la paysage du 9ème art.
Commenter  J’apprécie          20
Les auteurs Dupuy et Berbérian ont réalisé un hors-série des aventures de Monsieur Jean pour lesquelles ils ont reçu le grand prix de la ville d'Angoulême en 2008. Dans l'album La théorie des gens seuls se succède une série d'histoires qui sont autant d'ancdotes de vie de ce Jean qui symbolise sa génération citadine. Il se préoccupe des relations entre hommes et femmes, de son parcours personnel comme de celui de ceux qui l'entourent. On sourit à lire ses tranches de vie, les nuisances de son voisinage, le traumatisme du réveil du matin, les susceptibilités de certains et les états-d'âmes d'autres...


Les dessins en noir et blanc sont énergiques et donnent beaucoup de vie aux épisodes. On passe un bon moment, c'est agréable à lire, mais au fond, rien de bien inoubliable dans ces mini-scénarios.

Lien : http://chezlorraine.blogspot..
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Vous savez pourquoi le monde est injuste ? Parce que quand deux personnes se battent, on peut au passage, finir par prendre un coup. Mais quand deux personnes s’embrassent, il y a absolument aucune chance, mais vraiment aucune chance de se choper un baiser. Moralité : dans la vie, il n’y a que les mauvaises choses qui peuvent vous tomber dessus par hasard. Voilà pourquoi partout, c’est la merde !
Commenter  J’apprécie          60
Bon, pour être franc, ça ne va pas. Tu serres les fesses, voilà ! Mais ne t’inquiète pas, ça va venir, je te connais. Tu as juste besoin d’un peu d’air, voilà ! Ton texte a besoin d’un peu d’air. Aère-toi ! Aère-le ! Toutes tes phrases sont graves, tendues, lourdes, serrées, on étouffe ! Je ne suis pas contre, note bien. Mais un peu d’humour… Où est passé ton humour ?
Commenter  J’apprécie          60
Vous savez pourquoi le monde est injuste? Parce que quand deux personnes se battent , on peut au passage, finir par prendre un coup. Mais quand deux s'embrassent, il n'y a absolument aucune chance, mais vraiment aucune chance de se choper un baiser....
Commenter  J’apprécie          60
Le problème avec les gens seuls, c’est qu’ils sont seuls. Et quand on est seul, on n’est pas attiré par une autre personne seule. […] Les gens seuls ne sont pas attirés par les autres gens célibataires, mais par quelqu’un qui est déjà avec un autre. Comme les gens pas seuls, eux sont plutôt attirés par les gens seuls. C’est comme ça que les gens seuls finissent par ne pas le rester. Ça tourne.
Commenter  J’apprécie          30
Est-ce que ça marche ? Je me fais des couilles en or. C’est une véritable rente. Je travaille une heure par jour grand maximum. Le reste du temps, je me balade, je claque mon fric et en plus je me tape plein de filles. La belle vie quoi !
Commenter  J’apprécie          50

Lire un extrait
Videos de Philippe Dupuy (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Philippe Dupuy
Philippe Dupuy, le dessinateur aux deux vies
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (95) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5225 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}