Dans cet ouvrage, le lecteur découvre vingt nouvelles. Toutes ont un point en commun : elles traitent de gens seuls, oubliés de la vie ou auxquels les autres ne pensent pas. Vous allez me dire : c'est bien loin d'être gai encore cette histoire-là...eh bien oui car
Jacques Olivier Durand a fait en sorte que chacun ou chacune d'entre elle retrouve, par un moyen quelconque, une petite lueur d'espoir, quelque chose qui le relie à cette terre et lui donne enfin un sens en expliquant sa raison d'être ici. Nous ne nus rendons pas toujours compte mais parfois un simple regard, une parole échangée, un sourire peuvent permettre à l'autre de se sentir pleinement en vie.
Je crois que la nouvelle que j'ai préférée est celle qui se trouve en tête de ce volume et qui est intitulée "La mobylette jaune". Cela ne vous fait penser à rien si je vous dis qu'il y a un logo bleu dessus ? Bien évidemment à celle du facteur et vous auriez raison de croire que sa simple venue peut parfois modifier le cours d'une existence, changer la vie des gens qui attendent ou au contraire n'attendent et n'espèrent désormais plus rien au courrier, apporté par la main-même du facteur ou déposé directement par la boîte aux lettres, objet de torture lorsque celle-ci reste désespérément vide mais je ne vous en dirais pas plus afin, je l'espère avoir éveillé votre curiosité !
Un ouvrage à l'écriture fluide et limpide et qui se lit extrêmement vite, l'avantage des nouvelles est que celles-ci étant courtes, le lecteur peut y glaner de temps à autre et y revenir par la suite sans avoir perdu le dil de l'histoire !