Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée le Voleur d'amis, tome deux de la série Marilou.
Marilou se sent seule : elle a ses copains animaux mais ça n'aide pas trop à déjouer l'adversité ou à jouer à certains jeux.
Quand on lui annonce qu'un petit garçon arrive, elle se réjouit. Sauf que ce garçon est spécial..
Il est "zitromique" ou quelque chose comme ça qui fait qu'il "fonctionne pas très bien".
En plus de ça, les autres enfants sont des teignes, mais Marilou ne se laissera pas faire !
Le Voleur d'amis est une très bonne bande dessinée, aussi captivante que le premier tome.
Marilou habite à la campagne, elle s'y est faite grâce à ses amis animaux, un âne et un oiseau, qui ont la parole. La fillette déteste aller au village seule. Il faut avouer que ce n'est pas évident pour elle car Marilou ne comprend pas les épiciers (qui parlent le patois) ; et en plus, elle se fait racketter par les méchants garçons du village !
Quand ses parents lui annoncent qu'ils louent la petite maison qu'ils ont finit de retaper, à coté de la leur, Marilou est contente.
Elle déchante en apprenant que le couple de vacanciers va venir.. avec un garçon ! Beurk ! Pas un garçon !
Quand il arrive, elle découvre qu'en plus, il est étrange ce garçon, différent des autres. Il fait plein de bisous et parle bizarrement.
Marilou n'est pas ravie mais elle va devoir faire avec ce garçon et sa trisomie 21. Avec un peu de bouderie, de patience, et l'aide des animaux, une amitié pourrait bien naître :)
J'ai adoré le Voleur d'amis. Marilou est une fillette très attachante, son installation à la campagne a été compliquée (voir le tome un) mais elle ne s'en sort pas si mal.
A part sa peur d'aller à l'épicerie et de rencontrer les deux garçons qui lui piquent ses bonbons et pot de confiture ; elle s'est faite à la vie à la campagne. Même si elle manque un peu d'amies.
Quand un garçon arrive chez elle pour les vacances elle fait un peu la tête mais n'a pas le choix, elle doit faire avec.
J'ai aimé comment la trisomie 21 est abordée ici avec l'histoire du chromosome en trop, les différences entre les deux enfants. Marilou ne l'apprécie pas top au début mais pas à cause de son handicap, plus par rapport au fait que.. c'est un garçon !!!
Il y a beaucoup d'humour et, vous vous en doutez, malgré leurs différences tous deux vont se rapprocher. Qui sait, ce sera peut-être le début d'une grande amitié :)
Le Voleur d'amis est une excellente bande dessinée jeunesse que j'ai adoré lire d'une traite cette après midi et que je vous invite à découvrir.
Ma note : un énorme cinq étoiles :)
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J'avais fait la connaissance de Marilou en début d'année et j'avais découvert une petite fille pleine d'énergie, qui n'a pas la langue dans sa poche. Une petite tornade rigolote, vive et attachante. À cette époque, elle venait de déménager à la campagne et s'y faisait difficilement. Aujourd'hui, c'est une Marilou qui prend de plus en plus ses marques et qui s'habitue aux plaisirs de la campagne. Surtout quand elle est accompagnée de ses deux amis un peu particuliers, Georges et Gédéon. Mais ce qui lui manque à cette petite fille, ce sont des amies. Oui des amiEs parce que les garçons, c'est nul. Et humaines de préférence même si ses amitiés avec Gédéon et Georges comptent beaucoup pour elle. Son souhait va peut-être bientôt se réaliser puisque ses parents accueillent une famille dans leur gîte nouvellement restauré. Misère, c'est un garçon de son âge ! En plus, il fait des bisous baveux et elle ne comprend pas toujours ce qu'il dit. On lui apprend qu'il est « très zomique ». Mouais, ce qu'elle voit surtout Marilou c'est que ce garçon s'entend très bien avec Gédéon et Georges et qu'il ressemble fortement à un voleur d'amis.
Une bande dessinée jolie et touchante sur la tolérance, l'acceptation de la différence, le partage et surtout l'amitié car c'est le sentiment le plus présent et le plus important dans cette lecture. Les particularités de chacun sont abordés avec tendresse et justesse. On y retrouve les relations qui se tissent à une vitesse folle à cet âge-là, les petits secrets, les découvertes entre amis, la connaissance de l'autre pour ce qu'il est tout simplement. Comme dans le premier tome, en plus de l'histoire, j'aime les dessins tout en rondeur et les couleurs sont comme les couleurs du monde, mais en plus beau et plus doux. Parfois, je me dis qu'on être heureux en vivant des pages comme celles-ci.
En tout cas, c'est un bonheur de découvrir des personnages qui ont la naïveté de l'enfance et un regard dénué de préjugés. Prenons exemple sur Marilou et enlevons nos oeillères de temps à autre, le monde ne pourra que mieux se porter.
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Marilou commence à s'habituer à la vie à la campagne, même si aller à l'épicerie lui demande beaucoup de courage. Quand des vacanciers arrive chez eux avec un fils pas tout à fait comme les autres, la petite fille à du mal à l'accepter.
Si le premier album aborde le déracinement après un déménagement, celui-ci aborde la différence, mais sans aucune lourdeur et avec beaucoup d'humour. Jules est trisomique et Georges et Gédéon l'aime beaucoup, au grand dam de Marilou qui voit ses amis s'éloigner d'elle. Mais l'amitié arrive et la petite fille découvre en Jules un vrai compagnon de jeu.
Le récit est simple, plein d'humour et arrive pourtant à aborder un sujet difficile avec délicatesse et simplicité. On s'amuse beaucoup on s'attache à tous ces personnages et l'on s'amuse d'une histoire simple.
Côté dessin, ce tome est dans la droite ligne du précédent, avec des personnages aux bouilles rondes et des paysages colorés. Un style qui peut paraitre enfantin, mais vraiment travaillé et agréable à l'oeil.
Ce deuxième tome et une réussite et je lirai avec plaisir la suite des aventures de Marilou et ses amis.
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En intercalant problématique d’enfant et apprentissage des différences des autres, "Marilou" permet aux jeunes lecteurs de passer un beau moment, tout en découvrant le monde qui les entoure.
Lire la critique sur le site : LesAmisdelaBD
- Et à la caisse, il y a des scanettes.
- Des scanettes ?
- C'est la femelle du scanard, Gédéon.
- Quand je pense qu'on dit "bête comme un âne" et pas "bête comme un rouge-gorge"...