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Après avoir lu des critiques très positives, je me suis lancée avec l'idée de savourer une merveille... et bien soit ce n'était pas le moment soit je suis hermétique mais j'ai même laissé tomber après que ce livre entamé ai traîné des semaines, il traine encore d'ailleurs !
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Voici ma deuxième tentative d'approche de cet écrivain. Après avoir été plus que déçu par son roman « courir », j'ai voulu être magnanime et écouter les commentaires enthousiastes de certains d'entre nous. Mal m'en a pris.

J'y suis donc allé à contrecoeur et décidément oui, l'écriture de Jean Echenoz m'est totalement hermétique.
Il semble bien que je sois le seul à trouver cette écriture désespérément fade, insipide, sans intérêt et quasiment grotesque.
Un « style » direct, certes brillamment descriptif, mais surtout une fate transcription de la langue parlée, a la limite du disharmonieux, du barbarisme (*).
Quant aux sujets : sans aucun intérêt.
Les deux conjugués me donnent le sentiment, lorsque je le lis, d'écouter un raseur.

Tout ; Absolument tout m'échappe dans ce recueil.

Comment peut-on apprécier lire du mal-parler, Quel en est l'intérêt ?

Certes j'ai beaucoup apprécié l'aptitude d'Echenoz à décrire le paysage qu'il observe dans sa nouvelle « Caprice de la reine » ; de plus la chute amusante, légèrement décalée, à la façon d'un Boris Vian, de la nouvelle m'a réjoui….. Mais voilà ; c'est tout et c'est bien peu.

Comme, par politesse, je ne m'écarte pas d'un raseur, je me suis efforcé de finir la lecture du bouquin, alternant, pour m'y aider, avec d'autre choses plus agréables, c'est-à-dire n'importe quoi d'autre.

Mais cette fois est bien la dernière. Je place mes deux livres, dans un tout petit coin de ma bibliothèque, parce qu'un livre ça ne se jette pas. Ils se couvriront de poussière jusqu'à ce qu'un jour quelqu'un en trouve la clef qui m'échappe…ou pas.


(*) … il est équipé d'un radiateur surdimensionné d'où vient qu'il fait si chaud – page 88).
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J'ai "survolé" ce livre, peu d'intérêt pour moi
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Son style faussement léger est porté par une méticulosité au niveau des descriptions, du détail, c'est l'art qui imite la nature, ou le contraire, une prose dont la mécanique précieuse, digne de l'horlogerie suisse, donne à ses sept récits, ou plutôt sept tableaux, ou cartes, ou ponts, ou livres, que sais-je encore, une formidable densité. La lecture de ce Caprice de la Reine est captivante, étonnante, instructive aussi. J'aurais pu choisir presque n'importe quel passage du livre tant il est bon du début à la fin, mais, s'il fallait faire un tri, alors je recommanderais avant tout Génie civil, formidable, et Caprice de la reine, court récit très echenozien si l'on peut dire...
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Excellent ! Un exquis bouquet de nouvelles !
Une merveille de concision; Jean Echenoz est un virtuose, il manie les mots comme personne.
Un très bel ouvrage à ne pas manquer.
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Véritable alchimiste, Jean Echenoz m'enchante une nouvelle fois avec cette « Reine des abeilles », recueil de nouvelles ou de textes courts très différents, où les lieux sont privilégiés à chaque fois et où l'auteur accorde de ce fait une grande place à la description.

Echenoz sait écrire sur tout et il le fait bien.
Il écrit « Nelson » qui lui permet de brosser un extraordinaire portrait de l'amiral Nelson,"manchot, borgne et fiévreux", à travers ses blessures, ses amputations, ses failles. Il nous entraine dans le Suffolk au début du 19ème siècle où l'amiral va planter des arbres dont les troncs serviront à construire la future flotte royale.
Avec "Caprice de la reine", qui donne son titre au recueil, Echenoz se livre à une description impressionnante et assez drôle du lieudit le Pirli, commune d'Argentré, circonscription de Laval, y compris des vaches et des abeilles.
Echenoz revisite l'histoire aux côtés d'Hérodote avec "A Babylone" et fait un traveling sur les statues des reines qui entourent un bassin du Luxembourg dans "Vingt femmes dans le jardin du Luxembourg et dans le sens des aiguilles d'une montre". Ce texte m'a donné envie d'y retourner pour encore mieux apprécier cette danse de nobles dames.
Il y a aussi "Nitrox", texte décalé avec une prostituée qui sévit en milieu sous-marin.

Mais, mes deux textes préférés sont "Génie civil" et "Trois sandwiches au Bourget".
Le premier est l'histoire d'un ingénieur des Ponts et Chaussées, récemment veuf, qui s'occupe en écrivant un Abrégé d'histoire générale des ponts, prétexte aux voyages, voire à rencontre amoureuse. La fin sera tragique mais se passera sur un pont. Je trouve que les descriptions techniques sont passionnantes sans être superficielles. Je crois d'ailleurs qu'Echenoz a un talent particulier pour vulgariser ce qui est complexe techniquement comme il l'a déjà montré dans un précédent roman « Comme des éclairs ».
Et puis, cerise sur le gâteau, il y a « Trois sandwiches au Bourget ». Ce texte excellent m'a fait penser au livre de François Maspero « Les passagers du Roissy-Express » tout en étant très différent. Cette triple excursion au Bourget en RER d'un écrivain en quête d'un sandwich sur fond d'observation sociologique et politique de la banlieue parisienne est un vrai régal.


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Le style Echenoz s'impose a ceux qui veulent se faire transporter dans uen narration descriptive parfaite qui, grave au talent de l'auteur nous fait relever les petits détails qui nous plonge dans un univers tout autre que celui dans lequel nous sommes. Echenoz nous promène, nous entraine, nous fait voir, nous montre, mais avec précision, et à la fois légereté. Decidemment, ces nouvelles sont belles, belles de leurs écritures, et belles du voyage qu'elles nous font faire.
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Jean Echenoz est un virtuose de l'axe syntagmatique. Il peut se lancer dans des phrases longues, complexes, qui plus est, descriptives, les combiner à l'envi et rien ne paraît pesant ou bancal. En plus, il sait ajouter une touche suffisante de facétie (j'ai hésité à écrire "ironie discrète") pour que le lecteur ne soit pas seulement pantois d'admiration devant tant de technicité ce qui pourrait éventuellement créer un peu de distance avec le texte.
Qui n'a jamais eu envie de lire un livre juste pour la beauté de son écriture et ce, peu importe (ou presque) le propos ? Pour cela, nous connaissons tous quelques valeurs sûres. Désirant lire un ouvrage des Editions de Minuit (dont je ne peux me lasser d'admirer la naissance toute clandestine), je découvre un auteur qui fabrique ses phrases comme je les aime, un collier de perles dont on pourrait croire à tort qu'elles sont interchangeables et dont la plus belle des mises en valeur procède d'un travail précis qui a la délicatesse de se faire oublier.
Cohérence oblige, la maison d'édition a cherché une thématique commune à ces récits écrits pour des occasions différentes. Ils nous emmèneront de lieu en lieu, nous affirme-t-on en 4ème de couverture. Oui, pourquoi pas... (historique et géographique alors le parcours). Pour ma part, ils auraient pu tout aussi bien mettre : "lisez quelques phrases et vous vous régalerez".


Lien : http://leschroniquesdepetite..
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Un petit bijou, des lieux à rêver, des lieux à connaître;
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N°791 – Août 2014.

CAPRICE DE LA REINE - Jean Etchenoz - Les éditions de Minuit. (2014)

Si j'en crois la 4° de couverture, chacun de ces récits (qui ne sont pas à proprement parlé des nouvelles, sauf, peut-être « Génie Civil » ou « Trois sandwichs au Bourget ») est attaché à un lieu précis aussi inattendu que Babylone ou le Jardin du Luxembourg.

J'ai lu ce livre comme un recueil d'érudition ou plus exactement comme le remploi de notes techniques prises antérieurement ou de descriptions mises temporairement de côté pour l'écriture de quelque roman et qui ici sont recyclées si on peut le dire ainsi. Je connais maintenant un peu de la physionomie, du quotidien et de l'histoire de Babylone à travers la vision qu'en a donné Hérodote, même si son témoignage peut, selon l'auteur, parfois être contestable. de même Nelson apparaît ici comme un marin soucieux de l'avenir de la flotte anglaise, un peu comme l'était Colbert avec la forêt de la Navale et je ne serai sans doute pas dépaysé au jardin du Luxembourg en apercevant ces vingt statues de femmes.

J'ai fait un peu par hasard la connaissance de l'oeuvre d'Etchenoz (La Feuille Volante n° 407 et les nombreux suivants...) J'avoue bien volontiers que cet auteur m'intéresse par ce qu'il dit, par son style simple, fluide et accessible, par l'émotion et l'humour qu'il fait passer dans ses mots même si ce livre diffère quelque peu de sa manière traditionnelle de s'exprimer. J'ai retrouvé cet humour dans l'écriture de ces textes. Il dit quelque part avoir eu du plaisir à écrire cette somme de récits qui, pour partie sans doute répondait à une demande ou à une commande, cette contrainte stimulant en quelque sorte l'inspiration et justifiant l'appropriation personnelle que l'auteur fait du thème imposé.

J'ai moi, eu du plaisir à les lire même si j'ai, en ce qui le concerne, une préférence pour ses romans.


©Hervé GAUTIER – Août 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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