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Anaïk Frantz (Illustrateur)
EAN : 9782020631334
352 pages
Seuil (14/01/2004)
3.88/5   40 notes
Résumé :
Un jour de printemps, au temps des cerises, François et Anaïk partent de Roissy, tête de la ligne B du RER, pour une croisière au long cours.
Direction la station terminus, Saint-Rémy-lès-Chevreuse. 38 gares, 50 kilomètres de rails. Ils logeront sur place. Elle prendra des photos. Il écrira. Donner une épaisseur à des images, des couleurs, des voix, des êtres, au-delà du chaos apparent des banlieues, déchiffrer cette géographie, retrouver l'histoire et lire l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Voyage métropolitain, parce que c'est au cours des promenades organisées par le Voyage Métropolitain que mon attention a été attirée par cet ouvrage.

Voyage métropolitain parce que François Maspéro et la photographe Anaïk Frantz ont eu l'idée de suivre le trajet du RER B (donc le Métropolitain) à raison d'une station par jour de Roissy - le terminus nord - jusqu'à Saint Rémy, en vallée de Chevreuse. Ils ont décidé de faire un véritable voyage avec bagages et visites, comme s'ils parcouraient une contrée lointaine. de la Plaine de France en Hurepoix , du 16 mai 1989 au 11 juin. Presque un mois d'errance, de notes, de rencontres, de photos racontées dans 330 pages illustrées.

J'ai lu et relu Balkans-Transit avec encore plus de plaisir à la relecture. J'ai aussi relu le Figuier ; Maspéro dont je connaissais plus le rôle d'éditeur au cours de ma jeunesse, est un écrivain que j'aime beaucoup.

Dans ce récit de voyage il raconte  leurs tribulations pour trouver un hôtel pour la nuit. Il  décrit les cités qu'ils traversent, barres et tours ou quartiers pavillonnaires avec humour et bienveillance. Ampoules aux pieds ou digestions difficiles, grèves du RER B, ou mauvaises interprétations du réseau des autobus de banlieue,  sont les pires avanies du voyages. Grande bienveillance dans la plupart des rencontres, sauf les aboiements des chiens (mais ce ne tire pas à conséquence).

Comme les touristes, ils visitent les curiosités, Anaïk prend des photos. Leur voyage suscite parfois de la méfiance "vous êtes journalistes?" "vous venez de la part de la mairie?" s'inquiètent ceux qui soupçonnent une expropriation, ou simplement gardent leur quant-à soi. le plus souvent les rencontres sont chaleureuses. Ils sont invités à un couscous de fête, à un "banquet républicain". Parfois, dans les bars, les propos de comptoirs dérapent en termes franchement racistes "vous voyez ce que veux dire". C'est aussi cela la réalité de quartiers qui votent déjà le Pen à 24% en 1989....François et Anaïk ont choisi la bienveillance et obtiennent bien des confidences. 

Sociologie des quartiers :  un facteur (géographe élève de Lacoste) les pilotera grâce à sa science des boîtes aux lettres dans Sevran et la Courneuve. A Arcueil, Gérard leur racontera tout sur sa ville  : d'Erik Satie au chef gaulois Camulogène, en passant par Raspail, Ronsard et Le Marquis de Sade. La maître  Yves Lacoste leur fera les honneurs de sa maison à Bourg la Reine. 

Histoire aussi,  à Aubervilliers, histoire des forts et des fortifs, des ceintures militaires,  souvenirs des Prussiens et de la Commune, Laval qui fut maire, et Charles Tillon.  Drancy et la Cité de la Muette. On ne visitera pas la Basilique de Saint Denis....

Urbanisme, Delouvrier a mis de l'ordre dans les banlieues avec sont fameux plans, Roland Castro a essayer de réparer les erreurs de ses prédécesseurs et de contrer le zonage . "Haro sur le Corbu!" Me voici revenu aux préoccupations de mes Voyages Métropolitains et aux explications de Jens! 

Le Voyage des Passagers du Roissy Express  a trente ans, il correspond à la célébration du bicentenaire de la Révolution qui transparaît sur de nombreuses pages : oh cette décoration du viaduc d'Arcueil que nos voyageurs ont pavoisé (un morceau d'anthologie avec le récit du banquet révolutionnaire). Tien an Men en écho des manifestations actuelles de Hongkong! L'A86 ne ceinture pas encore la petite couronne, le TGV Atlantique est encore au stade des essais. Eurodisneyland n'a pas encore triomphé. Et pourtant ce livre est d'une criante actualité. J'ai revécu notre visite à Sevran-Beaudotte, notre interlocuteur était Faouzi, pas tellement différent des animateurs et théâtreux que Maspéro a rencontré. le discours n'a pas tellement évolué...J'aimerais reprendre notre promenade de Sevran avec le livre en main. La Courneuve et les 4000 m'ont fait penser à notre balade à Sarcelles. le Parc du Sausset, en projet est maintenant réalisé. 

Au cours de ma lecture, je remplis des pages et des pages de notes. Je recopierais tout si je m'écoutais. Surtout les passages qui m'ont fait sourire ou franchement rire. Passionnant et drôle.

 
Lien : http://netsdevoyagescar.blog
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Ils auront des ampoules aux pieds, ils seront harassés par les longues marches à travers la banlieue grise et uniforme. Ils descendront à ces stations qui ont pour nom Villepinte, Sevran-Beaudottes, Aulnay-sous-Bois, Blanc-Mesnil, Drancy, Aubervilliers....
A chaque étape, ils chercheront un hôtel pour poser leurs bagages afin d'explorer le territoire. Et pourtant, ils habitent à Paris. Mais ils veulent parcourir la ligne du RER comme si ils étaient en voyage dans un autre pays.
C'est un journal de voyage et un morceau de réel importé d'un passé récent - il y a 25 ans. Et qui plonge lui-même dans l'histoire. En effet, impossible d'y échapper quand on passe par Drancy, ou par Aubervilliers, dont Laval fut maire pendant 23 ans.
François Maspero, avec son humour léger, son ironie relate en détail tout ce qu'il voit comme s'il savait que les lieux vont changer à vitesse grand V.
Dans la passionnante postface du livre, 4 ans après, il le dit: le décor a beaucoup changé : construction du Stade de France, Eurodisneyland "Il paraît d'ailleurs que ça bat de l'aile, Eurodisneyland" ( et on est en 1993...) Un nouveau Ministre de la ville, et la guerre du Golfe qui donne, selon lui, une nouvelle poussée au racisme qui gangrène la société française.
Ce que j'aime dans le livre: l'attention soutenue, presque pointilleuse, de l'auteur pour les détails, il s'agit de fixer le lieu pour un moment donné, on pourrait penser aux Carnets d'enquête de Zola. Une sorte de croquis urbain par les mots, une quête impossible d'ailleurs, François Maspero court après la mise au propre de ses notes, comment marcher, rencontrer, palabrer, se disputer et écrire en même temps ?
Les photos d'Anaïk Frantz s'accordent très bien au texte, leur noir et blanc donnent une profondeur, un relief, une âpreté supplémentaire aux mots de Maspero. Ils ont fait des rencontres, ils ont photographié ces gens et on ressent la même chose que quand on regarde nos vieilles photos de classe. Que sont-ils devenus ?
Lien : http://killing-ego.blogspot...
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J'apprécie particulièrement les récits de voyage : des histoires qui se passent très loin et que je dévore tranquillement lovée dans un fauteuil à l'abri de toutes les intempéries et les difficultés. "Les passages du Roissy express" est un récit de voyage au coeur de l'Ile de France, précisément au coeur des banlieues qui bordent la ligne du RER B. L'idée : descendre dans toutes les gares de Roissy à Saint-Remy-lès-chevreuse. Un magnifique voyage qui, vu mon âge et mon inscription géographique, m'a rappelé des souvenirs non pas de voyage mais de vie. Il est touchant de voir décrire sous la plume d'un écrivain des lieux tels qu'on les a connus des années auparavant, des lieux dont on sait qu'ils n'existent plus, recouverts de nouvelles couches de béton pour créer des emplois et des logements pour les gens d'aujourd'hui. Non pas que ces lieux étaient si remarquables... non certainement, la rue du Landy, il y a 30 ans n'était pas un lieu attirant.. mais ces murs disparus ont été un temps le décor de notre vie ; ces personnes qu'il rencontre, nous les avons croisés aussi peut-être.

Mais il suffit pour les souvenirs! Il s'agit bien d'un grand livre de voyage, d'un qui va à la rencontre des lieux et de ses habitants. L'essentiel des pages est consacré à la Seine-Saint-Denis. Il faut reconnaitre qu'il y a à dire et à voir ; le camp de Drancy d'où partirent les déportés, l'histoire édifiante de la "fameuse" cité de la Muette dont les habitants continuent à vivre dans les bâtiments de ce qui fut le camp, quasi sans changement. Il y a Aubervilliers la rouge, dont le maire fut Pierre Laval. Mais il ne s'agit pas de d'Histoire mais d'histoires des habitants, atterris là arrivant de l'autre bout de la planète ; du facteur des Beaudottes et de l'animateur des 4000, des promenades le long du canal de l'Ourcq ou de celui de Saint-Denis (tout un monde sous le pont de l'autoroute), des jardins ouvriers et des voies de la gare du nord. La description des paysages urbains vaut également le détour entre les cités hlm, les quartiers pavillonnaires, les jardins, les centres villes encore paisibles, les routes , voies ferrées et canaux qui déchirent le paysage et les espaces indéfinis qu'il faut traverser.

Tout un univers dans lequel nos deux voyageurs se perdent dans des marches épuisantes revenant sur leur pas, d'une gare à l'autre, obligés de faire des allers et retour à la recherche d'hôtels apparemment très difficiles à trouver à cette époque (faut dire qu'Internet n'existait pas ..). Petit à petit, ils se perdent dans leurs écrits et leurs notes : trop de choses à voir, à dire, à faire, trop de gens à rencontrer...

C'est peut-être pour cela que la deuxième partie sur la banlieue sud est plus courte : ils se sont un peu perdus en route. Cela arrive souvent quand on fait un beau voyage. et puis, moins de rencontres certainement les retiennent...
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Ouf, je l'ai retrouvé, ce billet de Yueyin qui m'a donné envie de lire là absolument tout de suite maintenant ce truc improbable évidemment disponible au magasin de la bibliothèque! Et vous savez quoi? Dès le départ j'ai su q'il allait entrer dans la catégorie coup de coeur.

L'idée de départ, c'est de voyager, et pas en Patagonie orientale ou au Turkménistan central, non, il s'agit de se déplacer au moyen du RER B, de Roissy à La Plaine, sauter Paris intra muros, et reprendre de Laplace à Saint-Rémy lès Chevreuse. Totally wild, quoi. "Que sais-tu de la manière dont on vit à une demi-heure des tours de Notre-Dame?" "Est-ce que tu es jamais descendu, rien que pour voir, à Sevran-Beaudottes ou aux Baconnets, des stations où tu passes si souvent depuis tant d'années..."

Pas de vraie enquête sociologique, ni de reportage, juste découvrir, loger à l'hôtel, comme un vrai touriste, rencontrer les gens, parfois des connaissances déjà repérées, pour servir de guide. Dès les premiers jours, des difficultés attendent François Maspero (preneur de notes) et Anaïk Frantz (la photographe) : hôtels miteux ou complets, absence de plans et de guides, découverte qu'une station peut très bien être plus proche de la ville voisine que de celle dont elle porte le nom, beaucoup beaucoup de marche et de retours en arrière (par le RER)...

Le voyage, réalisé en mai 1989, est ponctué de nouvelles sporadiques des événements de la place Tian'anmen, alors qu'en France se préparent les célébrations du bicentenaire de la révolution. En banlieue, on continue à vivre, défilent pavillons en meulière, zones industrielles, grands ensembles tristounets, parfois jardins ouvriers, canaux. Depuis cette époque, tout a dû encore évoluer, pour le meilleur, pour le pire? Une tour a peut-être implosé, d'autres ont été réhabilitées, chômage et trafic, on ne sait pas. Parfois des rappels historiques, guerre de 70, les deux guerres mondiales, la cité de la Muette à Drancy, la misère de certains quartiers il y a si peu finalement.

"Après tout, comme dit Anaïk, les voyages ne sont pas fait seulement pour se donner des souvenirs. Ils sont faits pour se donner l'envie de revenir."

Un récit formidable, plus informatif qu'on ne croit, à découvrir en dépit des années passées depuis sa sortie, et qui fera rêver même les provinciaux, écrit d'un ton plein d'allant, parfois d'amusement, parfois plus sérieux; où il s'agit souvent de lire entre les lignes.

Je note la référence au film d'Eli Lotar sur Aubervilliers (1945)
https://vimeo.com/132637163
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Bien écrit mais aucun intérêt
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
..il avait reçu un appel de Roissy: une amie y était en transit entre deux avions. Elle venait d'un autre continent, et repartait pour un autre continent. Il était allé la retrouver, pour un temps si bref, dans cet espace hors de tout temps et de tout espace réels.
(...)
Et c'était pendant ce retour, grisaille, pluie, abandon, dans le wagon vide des heures creuses, qu'il avait eu soudain, comme une évidence, l'idée de ce voyage, parce qu'il regardait par la fenêtre du RER les formes de la banlieue, yeux malades de solitude sur le paysage mort de l'après-midi d'hiver, parce qu'il regardait cela comme un monde extérieur qu'il aurait traversé derrière le hublot d'un scaphandre. Assez de grands voyages intercontinentaux....
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Trop souvent ses photos déplaisaient, irritaient : pourquoi photographier ça? Ça, c'était justement ce monde qu'on a sous les yeux et qu'on ne voir pas : ce monde des frontières, qui, à chacun de nous, fait un peu peur. Ou même très peur. Des fois qu'on s'apercevrait que c'est aussi notre monde à nous. Qu'on pourrait b ien y basculer un jour. Mais non : impossible. Impensable. Et insoutenable. Assez de misérabilisme. Et si ces frontières-là étaient celles de la mort? "Mais bien sûr, disait Anaïk : ce sont bien les frontières de la mort que je cherchais." Et plus ses photos étaient simples, plus elles apparaissaient comme des défis à ceux qui voyaient de l'horreur là où elle avait mis de la tendresse.
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CAUSE
Que signifie ce mot ?
ESPACE
Que signifie ce mot ?
CAUSALITÉ SPATIALE
Est-ce que cet ensemble de mots a une signification ?

Il faut dire que Gilles, qui a vingt-huit ans, a été à l'université de Saint Denis l'élève d'Yves Lacoste, l'auteur de "la Géographie ça sert d'abord à faire la guerre", et que c'est ce dernier qui a dit à François que Gilles était la plus compétente, la plus ferrée sur la banlieue Nord-est : qu'il fallait absolument le rencontrer. Il faut dire encore que Gilles est facteur et non géographe, c'est parce que, lecteur de Kant, il applique cet impératif d'"agir de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre" et que, tenant compte de ce qu'il pense et dit du discours géographique, il est conséquent avec lui-même en refusant de l'alimenter. Ce en quoi on doit l'admirer.
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Pour gagner à pied Le Relais bleu, il faut passer sous l'autoroute, à l'endroit même où les deux branches, venues l'une de la porte d'Italie et l'autre de la porte d'Orléans se rejoignent. C'est un passage fait de rampes, d'escaliers et de tunnels déserts où stagnent des flaques d'urine, ponctué de sculptures abstraites faites de ciment et de pots cassés dans des sortes de jardinets de cailloux: la négation totale de toute humanité, le bout de l'horreur, une horreur mesquine, la plus angoissante solitude qu'ils aient connue depuis le début de leur voyage, la mort grise et nue, la mort sans grandiloquence qui rôde au coin du couloir, tandis qu'au dessus, dans un autre monde, hurle l'habituel vacarme du trafic de quatre pistes et de dix-huit voies.
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Il y avait dans ce livre des témoignages et des histoires, des dessins et des poèmes. Son titre était "On n'a pas honte de le dire" et les poèmes étaient signés Anne-Marie, Ben Saïd, Dalila, Mouloud, Pascal, Patrick, Sylvie et Yahia. Parmi ces poèmes, celui-ci, de Patrick, servait de conclusion, preuve qu'ils ne se faisaient pas beaucoup d'illusions, les enfants de Gennevilliers :

Boîte de graines Boîte à œufs
Boîte à oxygène Boîtes naïves
Boîtes à lait
Pour l'enfance !
Boîte à savoir ce qu'il faut savoir
Boîtes de vitesse Boîtes à images
Boîtes conditionnées
Contre les rêves.
Boîtes à idées Boîtes à questions
L'angoisse !
Boîtes adaptées Boîtes engrenages...
Boîte à lettre Boîte-désir
Pour communiquer.
Boîtes de nuit
Boîtes à roulettes Boîte à tuer
Boîtes de fous !
C'est ton oppression.
Boîte-urne Boîte d'alliance
Boîte de reproduction
Pour un citoyen normalisé !
Boîtes HLM Boîtes de sardines
Boîtes à outil Boîtes-machine
Métro Boulot Dodo !
Boîtes de conserve Boîtes à café-tabac
Boîtes à oublis Boîtes à jeu
Boîtes à espoirs Boîtes à sous Boîtes à huissiers
La triste merde !
Boîtes à retraite Boîte à Boîte
La dernière Boîte !
... Quelques boîtes te disent :
NE FERME PAS TA BOÎTE !
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Videos de François Maspero (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de François Maspero
Ce premier épisode ne s'ouvre pas dans le silence de la lecture, mais dans l'agitation de la littérature engagée. Marie Fouquet, journaliste chez Livres Hebdo, nous raconte son enquête sur l'importance cruciale des librairies militantes en France, depuis la fondation de la librairie "La joie de lire" par François Maspero dans les années 60, jusqu'à des initiatives telles que "Les Parleuses" ou "Publico". Ces espaces de dialogue se révèlent être des points d'ancrage essentiels au sein des mouvements sociaux. Et les voix qui y grondent – hier comme aujourd'hui – résonnent dans l'épisode de ce podcast, grâce à la magie des archives.   Lauren Malka nous entraîne ensuite à Montreuil, où nous découvrons la toute jeune librairie "À la marge", dont le nom reflète la vision de ses fondatrices, Julie et Fanny et de leur marraine Titiou Lecoq : une librairie généraliste qui soutient les auteurs et autrices engagé.es. Notre podcast permet de s'y plonger, comme si on y était !   C'est ici, dans cette nouvelle librairie, que les éditions DUNOD interviennent pour mettre à disposition de Julie et Fanny, qui s'initient au métier, le savoir et les bonnes pratiques de sa "Boîte à outils du libraire", un ouvrage pédagogique signé Caroline Meneghetti et Jean-Christophe Millois.   Enfin, pour clôturer cet épisode, trois journalistes de Livres Hebdo se réunissent à la rédaction, au beau milieu de l'été, pour partager leurs coups de coeur pour la rentrée littéraire.   Enregistrement : juillet 2023 Réalisation : Lauren Malka Musique originale : Ferdinand Bayard Production : Livres Hebdo
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