Sept jours en huit-clos dans une abbaye de l'ordre de
Saint-Benoît où un frère Franciscain et son scribe (le narrateur) tentent de résoudre une série de meurtres semblant suivre le schéma des trompettes de l'Apocalypse.
Nous sommes en novembre 1327.
Vous vous souvenez, de ce XIVe siècle ? C'est celui qui commence par l'arrestation des Templiers ordonnée par le roi Philippe le Bel. C'est celui qui se termine par le grand schisme de l'Église catholique.
Il va de soi que ce roman n'est donc pas qu'un roman policier.
On y parle de théologie catholique opposant les différents ordres, les différentes mouvances religieuses dites hérétiques. On y parle de symbologie. de la vie monacale.
On exerce notre logique pour résoudre des énigmes passionnantes avec le narrateur.
Toutes les descriptions et les analyses sont détaillées. À la façon d'un moine de ce temps-là. Avec l'exégèse biblique de l'époque donc.
Ultra intéressant pour certains sans aucun doute. Un peu soporifique pour moi...
Rien à voir, mais je suis désormais certaine d'une chose : je ne suis pas une vraie cinéphile. Je suis incapable de juger un film sans le comparer au livre dont il a été adapté. Parce que pour le cas présent, un seul adjectif me vient à l'esprit pour qualifier le film : « pauvreté ». Je ne doute pas que ce soit faux, mais c'est plus fort que moi.
P.S. : Google translate est nul en latin.