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La Mallorée tome 5 sur 5
EAN : 9782266171762
448 pages
Pocket (17/07/2007)
4.22/5   519 notes
Résumé :
Le jour est proche où cessera la division qui est au cœur de la Création. Bientôt les forces de la Lumière et des Ténèbres se livreront leur ultime combat à l'Endroit-qui-n'est-plus. D'ici quelques mois à peine, quelques semaines peut-être, la Sibylle procédera au choix qui décidera du sort de tout ce qui est, de tout ce qui fut, de tout ce qui aura été.
Mais Garion et ses amis n'ont pas réussi à localiser ce lieu paradoxal. Et Zandramas s'efforce de tuer l'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Commentaire sur le cycle complet :

Suite directe de la Belgariade, nous retrouvons nos héros un peu vieillis.

La paix semble précaire et la guerre comme Kal Zakath, l'empereur de l'infinie Mallorée, inévitable.

Cependant, nos héros semblent profiter de cette période de calme malgré les troubles du culte de l'Ours.

Polgara, Durnik et Mission coulent des jours heureux dans le Val. Belgarath et Beldin étudient toujours les prophéties. Silk tend à devenir l'homme le plus riche du monde. Relg et Taïba s'emploie à repeupler Maragor. Garion s'efforce d'être un bon roi et un bon mari malgré quelques problèmes de descendance fortement attendue.

Tout irait pour le mieux si, profitant d'une attaque du culte de l'Ours, Zandramas la Grollim et nouvelle enfant des ténèbres, n'en profitait pour ravir Geran, fils unique de Garion et Ce'Nedra.

S'en suit une nouvelle poursuite similaire à celle de la Belgariade.

Cependant, Cyradis, une sibylle de Kell, les préviens des enjeux de cette lutte et aussi que Barak, l'Ours Terrifiant, Mandorallen, le Chevalier Protecteur, Lelldorin, l'Archer, Relg, l'Aveugle et Hettar, le Seigneur des Chevaux ne peuvent se joindre à leurs amis, sous risques d'anéantir leurs chances de succès.

Selon elle, seuls pourront prendre part à l'expédition : Garion, Roi des Rois du Ponant, Ce'Nedra, la Reine du Monde, Belgarath, l'Éternel et le Bien-Aimé et sa fille Polgara, Silk, le Guide, Durnik, l'Homme aux Deux Vies et Mission, le Porteur de l'Orbe.

Elle leur confie aussi son compagnon Toth, géant muet armé d'un lourd bâton.

D'autres personnages s'adjoindront à eux par la suite: L'Homme-Qui-N'est-Pas-Un-Homme, La Chasseresse, le Vide et la Femme Qui Regarde.

Si, dans la Belgariade, Garion et son équipée nous font visiter le Ponant de long en large, dans cette pentalogie, c'est le Levant que nous visitons.

Les personnages ont tous beaucoup muris, en particulier Garion, qui a perdu son coté un peu bébé tout en restant humble malgré ses titres écrasants de roi de la moitié du monde et de Tueur de Dieu.

J'adore toujours autant les personnages et, si le remplacement de la moitié des personnages dans le groupe m'avait un peu déçu au début, les nouveaux venus s'incorporent parfaitement. Je tairai leurs noms pour ne pas gâcher la surprise, mais la plupart ont au moins fait une apparitions dans le cycle précèdent.

Silk, Belgarath et Polgara sont égaux à eux même. Mission est un peu plus étoffé et cache d'avantage en lui qu'un simple porteur de l'Orbe. Durnik aussi à évolué. Il n'est plus l'enfant du sacrifice (il meurt à la fin de la Belgariade) mais, en restant un excellent compagnon, il fait preuve de beaucoup de bon sens dans l'utilisation de la sorcellerie.

Évidement, l'humour est encore et toujours de la partie et certains dialogues sont hilarants, en particulier les réflexions entre Garion et Zakath.

La seule petite ombre au tableau concerne le premier tome qui est franchement long à démarrer.

Au final, c'est un cycle que je relis directement une fois la dernière page de la Belgariade tournée et c'est, évidement, un excellent moment de lecture.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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ARGGHHHH !!!!!

Prise de conscience soudaine suivie d'une salve d'extra systoles…

Mais comment ai-je pu oublier d'ajouter à ma bibliothèque cette formidable saga qui m'a fait rêver pendant des mois, attendant fébrilement la sortie du volume suivant dans un état qui frisait l'hystérie ( bon, j'exagère peut être un peu mais c'était assez proche) car dés parution, hop, je dévorait le livre, plus rien n'existait , immersion totale, mode foutez moi la paix je lis…et puis, après 3 jours….l'attente, cette foutue attente jusqu'au prochain tome.

Oh que j'ai voyagé avec Garion, Belgarath, Tante Pol, Silk, Ce'Nedra et les autres, parcourant ce monde, en me référant aux cartes en début de livre, que d'aventure, que d'émotion, quel de souvenirs…Quelle saga!

Pour tout vous dire, c'est grâce à Eddings que j'ai lu par après le Seigneur des anneaux (sur le tard donc mais comme j'ai l'habitude de faire tout à l'envers…enfin, c'est aussi pour ca qu'on m'aime…non, bon, tant pis)

Bref, si les grandes sagas ne vous rebutent pas,…et gare si vous dites que c'est du sous Tolkien (Pictura, celle là je te l'ai piquée sur ta critique de Simak lol)

le genre de série dont on voudrait qu'elle ne s'arrête pas tout en se réjouissant de découvrir l'épilogue…et de se dire, l'oeil mouillant, beh, c'est déjà fini mais qu'est ce que c'était bon! snif!

Fred-Fichetoux-Beg mode crime de lèse majesté enfin réparé activé et c'est très bien comme ca !

Allez, bonne(s) lecture(s) ;-)
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Je viens de refermer l'ultime tome de cette décalogie fascinante qu'est le merveilleux travail du couple Eddings (il faut rendre à césar ce qui est à césar et j'aime assez l'idée de réhabiliter tout le mérite de Leigh Eddings de par sa contribution – bref). Que dire de plus si ce n'est que le monde de la Belgariade et plus particulièrement ici de la Mallorée est incroyablement géniesque ? Cette histoire vous prend et vous emporte toujours plus loin, bercé par les codes fondamentaux pour ne pas dire très classiques de la fantasy initiale. Et même si vous n'accrochez pas forcément à cette logique → Quête improbable – groupe héroïque – fin du monde, avec Eddings vous risquez bien de vous faire embrigadé contre votre gré dans l'aventure !
Il y a trop de raisons qui me poussent à adorer cette saga pour que je puisse en faire l'énumération ici, mais du Eddings c'est, certes une aventure toujours pleine de rebondissement, mais surtout une qualité de personnages ! On s'accroche à tout le monde, héros comme anti-héros, gentils comme méchants, le couple Eddings parvient à nous immerger totalement dans l'aventure, il y a un humour constant qui est bienvenu et très rafraîchissant, en somme on arrive à se déconnecter de tout pour passer un vrai moment comme énième membre de la compagnie ou des compagnies.

Avec la Mallorée, le récit se porte sur l'après Belgariade mais c'est à la fois très différent et très ressemblant. On comprenait déjà depuis les premiers tomes que l'histoire devait en quelque sorte se répéter pour se rejouer et si j'ai un peu appréhendé la perspective d'un « remix » de la Belgariade, cela s'est fait avec brio tout au long de ces 5 derniers volumes. Mon Sadi et son serpent ronronnant, Garion toujours un peu perdu mais courageux, Ce'Nedra princesse au grand coeur sous ses faux airs hautains, Velvet drasnienne complètement folle qui va de pair avec notre cher et tendre Silk, Zakath que j'ai adoré rencontrer, Belgarath, Pol et Durnik, il y a aussi le grand retour d'un personnage connu, une Zandramas toujours aussi détestable et pourtant victime de sa propre aventure, un Essaïon étrange et petit sage, notre Beldin grand sensible dans l'âme, et tant d'autres !

La Sybille de Kell donne la touche finale, c'est l'aventure qui se clôture enfin, et détient en cela une certaine part de nostalgie. Pas facile de dire adieu à nos petits personnages. Ce n'est donc pas mon préféré des 5 mais j'ai toujours du mal avec les fin de saga (que voulez-vous, je sais qu'il n'y en aura plus ensuite et ça me rend triste !) On retrouve aussi les autres personnages de la Belgariade qui font leur grand retour. La fin, bien que potentiellement prévisible était quand même surprenante sur plusieurs aspects que je ne citerai pas pour ne rien spoiler.

Je ne peux que recommander tout le travail d'Eddings, que ce soit la Belgariade et la Mallorée mais aussi la « suite » dirons-nous avec les volumes dédiés aux vies de Belgarath et de Polgara. Qui se dit aimer le genre de la fantasy ne saurait passer outre David et Leigh Eddings et ce chef d'oeuvre qu'est leur décalogie. Je ne peux rien ajouter de plus, à lire et à conseiller sans tarder !
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Enfin fini et que du bonheur... ou presque presque.

Du bonheur, car ça a été très plaisant de retrouver une partie des personnages et des d'autres qu'on a entre aperçu dans le 1er cycle des Belgariades. L'univers est très riche, on voyage en permanences. Les personnages s'étoffent, évoluent au fil de l'aventure. L'histoire n'est pas linéaire. Elle est rythmée, il y a de la tension, des temps calme. L'auteur a réussi à nous intégrer au côté des personnages comme si on était à leur côté. Pour tout ça, merci M. Edding.

Et puis il y a la fin de cette aventure avec de T5 que j'ai bien aimé et en même temps m'a un peu chafouinée. Bien aimé car l'auteur nous met dans le doute jusqu'au bout. J'en dis pas plus pour éviter de trop en dire. Pis un peu chafouiné car l'épilogue, c'est gentil mais était ce bien nécessaire ?

Je lis beaucoup de commentaire sur "la misogynie" de certains personnages. Alors oui, y'a quelques très rares passages généralement sur le ton de la boutade ou de la pique mais bon. Ca fait partie des personnages et j'ai envi de dire tant mieux car ils ne sont pas lisses et tout doux comme des agneaux. Rappelons que l'histoire se déroule dans une époque type moyen âge et que mine de rien le personnages qui lève une armée c'est une femme, celui qui bannit un démon c'est une femme, celui qui a la destinée du monde dans ses mains c'est une femme, le plus grand sorcier grolim c'est une femme, et j'en passe encore. Mine de rien, le femmes sont les personnages forts de ces 2 grands cycles que sont les Belgariades et La Mallorée. Alors la misogynie.. dans le cul la balayette ! ;)

Au final, c'est quand même excellent à lire. A lire impérativement !
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Après la Belgariade, la Mallorée, une très belle aventure qui se lit facilement.
Une fin heureuse pour chaque personnage principale (utopiste) quand même sachant que pas grand monde ne décède au vu des aventures qui jonchent cette histoire .

Je recommande de ne pas lire les quatrième de couverture qui ont tendance à se tromper des fois ou alors à spoiler l'histoire.

Un cycle très sympathique pour tout ceux qui aimes la fantasy.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Ce fut au début une voix unique, une voix claire et limpide qui s'éleva pour exprimer une tristesse insondable, la somme des douleurs humaines. Alors d'autres voix se mêlèrent à elle, isolément, par trois ou par huit, et l'esprit de groupe des sibylles joignit son chœur à la douleur de Cyradis. Le chant s'abîma dans les profondeurs de son chagrin puis diminua, se perdit dans le plus noir désespoir et sombra dans un silence plus profond que celui de la tombe.
Cyradis pleurait, mais elle ne pleurait pas seule. Tout son peuple pleurait avec elle.
La voix solitaire reprit et esquissa à nouveau la mélodie qui venait de s'estomper. L'oreille profane de Garion ne perçut pas immédiatement la différence mais un subtil changement de tonalité s'était produit, et lorsque les autres voix se joignirent à elle, d'autres accords se fondirent au chœur, et les notes finales reniaient le chagrin, la souffrance inexprimables.
Le chant reprit une dernière fois, entonné non plus par une seule voix, mais par un chœur formidable qui faisait vibrer les piliers des cieux d'une affirmation triomphante. Si la mélodie était toujours la même, ce qui avait commencé comme un chant funèbre était désormais plein de joie, d'une farouche exaltation.
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Nous marchons sur la corde raide Si o vous voyais faucher quoi que ce soit, nous pourrions avoir de gros ennuis.
- Enfin, Belgarath, riposta Silk, offensé. M'a-t-on jamais vu faucher quoi que ce soit .
Sur ces mots, il sortit en marmonnant dans sa barbe.
- Il veut dire qu'il ne vole pas ? demanda Zakath.
- Non, répondit Essaïon avec un sourire. Seulement qu'on ne l'a jamais pris la main dans le sac.
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- Vous voulez que je vous dise, Garion ? J'ai toujours cru qu'un jour nous nous ferions la guerre.
Seriez-vous déçu si je changeais d'avis ?
- Bof, je crois que je m'en remettrais, répondit Garion avec un grand sourire. Et puis, si ça me démangeait trop, je pourrais toujours commencer sans vous. Vous viendriez voir de temps en temps comment les choses avancent. Ce'Nadra vous ferait à manger. Ce n’est pas une formidable cuisinière, mais il faut parfois savoir faire des sacrifices, hein ?
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Il se leva sans bruit et regarda par le rabat de la tente. La pleine lune était levée et emplissait le monde de sa pâle clarté. La montagne se dressait, massive et blanche, sur le ciel noir, piqueté d'étoiles. Elle brillait d'une lueur froide et en même temps presque vivante.
[...]
Elle portait une robe blanche qui semblait une émanation de la montagne même. Elle resta un moment plongée dans une contemplation silencieuse puis elle se retourna lentement.
[...]
Il était torse nu et la lune faisait étinceler son amulette d'argent. Il prit sa femme par les épaules et ils demeurèrent là un long moment, à boire des yeux la beauté de cette nuit parfaite entre toutes.
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Souventes fois, nous avons puisé un certain réconfort dans l'éternelle opposition entre l'Alorie et les Angaraks, et le plus récent conflit entre la Mallorée et les Murgos, croyant peut-être que leur discorde excusait dans une certaine mesure la nôtre. M'est avis que cette piètre consolation nous sera promptement refusée. Laisserons-nous dire que dans notre royaume tragique entre tous, et là seul, persistent la rancoeur et les guerres intestines ? Comment pourrions-nous marcher la tête haute dans un monde en paix tant que des chamailleries puériles et stupides entacheront les relations au sein même de notre peuple ?
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