Il s'agit de deux nouvelles ou deux fables ou deux réflexions philosophiques. J'avoue que je n'ai absolument rien compris ni aux histoires, ni au but de ces deux histoires.
La première raconte une pièce de théâtre avec un acteur qui dit 3 fois Adieu devant un rideau fermé et la pièce se joue derrière ce rideau qui ne se lève pas. Les spectateurs , à priori cultivés, sont mécontents et il s'en suit une discussion sur les religions. Aucun intérêt.
La deuxième, raconte une histoire de répétitions d'un spectacle dans une maison, sur fond de discussion sur la liberté qui est en nous. Beaucoup de personnages, de pensées, ça n'a ni queue ni tête.
Je n'ai absolument pas compris où était la finalité de ses 2 fables.
Tant pis.
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Deux textes exigeants et difficiles, dans lesquels j'ai eu beaucoup de peine à entrer.
Comment dire des choses que l'on n'a pas envie de dire, même si les autres veulent les écouter ? Comment parler de liberté après les camps de concentration ?... Ce n'est pas la littérature de l'absurde, mais davantage la littérature de l'indicible.
Je pense que le contexte de ces oeuvres (elles se déroulent en Roumanie, à l'époque de Ceaucescu) joue aussi un rôle important dans cette dialectique de l'absurde et du non-dit.
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Je le savais que c'était ce qu'ils ont vu aussi, eux, là-bas. Là-bas, à Buchenwald... Mais comment le montrer aux autres ? s'exclama-t-il en haussant brusquement la voix. Comment leur montrer que la même lumière est cachée partout, en toutes choses, aussi laides qu'elles soient ? Dans n'importe quelle tache d'humidité, dans n'importe quelle flaque de boue ?
Il est évident que dans une situation limite , comme à Buchenwald, la liberté ne peut être qu'intérieure. Et donc pratiquement invérifiable pour les autres. Par ailleurs, la liberté intérieure absolue ne s'acquiert pas facilement. La conquérir est aussi difficile que conquérir sa liberté extérieure, par exemple en s'évadant d'une prison moderne.
Je me sui approché du directeur.
-Je savais bien pourquoi je ne voulais pas écrire de théâtre, lui ai-je murmuré. Je sui un timide, je ne sais pas parler en public (...) Je savais bien pourquoi je ne voulais pas l'écrire, cette pièce...
Le directeur me regardait en souriant :
- Puisque vous ne voulez pas, ne l'écrivez pas...
J'ai soufflé, soulagé.
- Alors je ne l'écris pas, lui ai-je dit.
Il continuait à sourire, mais je le devinais : lui aussi, il était déçu.
Mircea Eliade et la redécouverte du sacré (4)