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EAN : 9782070324545
185 pages
Gallimard (30/11/-1)
4.08/5   142 notes
Résumé :
L'auteur examine dans ce volume la situation de l'homme dans un monde saturé de valeurs religieuses.
Son livre est une introduction à l'histoire des religions, une mise au point de nos connaissances dans ce domaine.
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Mircea Eliade, historien des religions, délivre un court essai empruntant largement à l'anthropologie pour étudier le sacré à l'aune des mythes et nombreuses religions primitives peuplant notre vaste monde.

Eliade traque, dans cet ouvrage paru en 1956, les manifestations du sacré dans la vie humaine. Ces manifestations ou “hiérophanies” peuvent être spatiales, l'homme cherchant à être au plus proche de Dieu, à la fois proche du ciel et au centre de l'espace habité.
Le sacré est aussi temporel, à l'inverse du profane pour qui l'humain ne s'inscrit que dans les contingences d'un temps historique privé de sens, l'homme sacré voit dans le temps une forme de cycle, d'éternel retour, où l'on se purge du passé pour se régénérer, où l'on reproduit/commémore l'acte créateur du cosmos.

Entre sacré et profane, nous aurions tort de voir une démarcation figée, l'un engendre l'autre au cours de l'Histoire. L'auteur roumain met en évidence un processus de désacralisation du monde (que se soit notre rapport à la Nature, à la sexualité etc) toutes ces manifestations, si elles ne répondent plus à un ordre religieux défini, portent encore l'héritage d'un passé sacré qu'il soit superstitieux, politique (à l'exemple de l'eschatologie communiste) ou inconscient.

Une introduction à l'oeuvre scientifique d'Eliade, par ailleurs romancier, qui en dit juste assez pour donner envie de suivre son sillon ou du moins, d'en savoir plus sur l'Histoire des religions.

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Il est des livres qui vous marque et celui-ci en fait partie grâce la puissance de ses énoncés , grâce également à son style limpide , du fait de ses concepts utiles , et du fait aussi de son extrême accessibilité .
Il est absolument primordial pour tout à chacun de savoir où il habite , et pour se faire il faut nécessairement avoir une vision claire de deux données de base : l'espace et le temps .
Dans un univers athée vous avez le passé , le présent et l'avenir ( l'avenir qui quelquefois et bizarrement , est laïque et messianique comme pour l'avènement du socialisme par exemple ! ) .
Dans un univers religieux vous avez le passé , le présent , le passé , le présent , etc. et ainsi de suite ...
Mais l'avenir dans tout cela ? Et bien ce n'est pas évident , pas toujours en tout cas, et ce n'est pas évident non plus de savoir ce qu'est le passé et surtout , quand il est vraiment du passé .
L'espace laïque par ailleurs est simplement règlementé et ordonné , mais situé nécessairement dans le même univers que celui de l'observateur . Dans l'univers religieux , il y a des lieux qui sont ailleurs . Où cela ? pas facile de savoir en fait et donc des espaces à réfléchir et à acquérir .
Si vous voulez comprendre la phénoménologie fondamentale du fait religieux ( et éviter de dire et de faire des bêtises ) , vous devez explorer ces deux notions d'espace et de temps dans les univers religieux et dans leur corollaire, les dimensions profanes et concevoir les dynamiques de passage de l'un à l'autre et la signification réelle des transgressions , comme de la même manière celle du pur et de l'impur .
Les systèmes que l'homme religieux , idéologique , ou bien philosophe expérimente socialement parlant ( donc relevant des sciences humaines pour leur analyse ) ont la particularité de systématiquement exister pour l'être qui vit dans leurs cadres contraignants . Ce cadre existe même si vous êtes persuadé du contraire sur des bases rationnelles ou non !
Je veux dire que si vous mettez votre tenue de plongée et que vous nagez en pleine Nouvelle Angleterre puritaine pendant l'épisode des sorcière de Salem , il vous faudra pour y comprendre quelque chose admettre que la sorcellerie existe , de même vous ne devrez pas considérer le tarentulisme au XIX e siècle en Italie du sud , épisode où des femmes deviennent spectaculairement des araignées pendant la messe , comme des membres d'une simple équipe de sportifs du type de celle de l'ex RDA , par exemple , ou encore comme des touristes en permission de sortie d'un lieu thérapeutique .
C'est facile en fait , quand vous buchez sur Latran IV , 1215 , vous partez d' une évidence simplissime : Dieu existe , et pi sé tout ! , de même si vous assistez à une veillée mariale où tout le monde pleure en permanence , ne pensez surtout pas que ces gens sont fous , même si c'est très impressionnant et même inquiétant comme topo ? surtout si comme moi vous n'êtes pas intime avec la Vierge Marie !
Si le numineux conditionne la vie sociale , il faudra bien admettre et reconnaitre son existence comme un fait palpable et déterminant ....
Mircea Eliade examine dans ce document la façon dont l'univers religieux est structuré ( ces bases et ces processus transcendent allègrement les cultures et les différences culturelles ) .
L'auteur définit précisément et méticuleusement ce qu'est un espace sacré et un espace profane . de même il y a un temps profane et un temps sacré , qui ont des répercussion sur le caractère opératoire des mythes et de même conditionnent aussi le point de vu existentiel de l'individu comme celui de la collectivité .
Ce petit ouvrage vous permettra de jouer au touriste distingué quand vous entrerez dans une église et vous pourrez ainsi comprendre quelque chose à ces lieux qui contrairement aux apparences sont ailleurs et de fait , votre petite copine et vos potes en seront baba et il devront bien cesser d'admirer la déco pour passer à des choses plus sérieuses !
De même si vous êtes fondamentaliste vous pourrez enfin comprendre pourquoi des gens se rassemblent chaque année sur la plage en montrant la face cachée de la lune , alors que ces mêmes personnes s'en abstiennent généralement ( et souvent heureusement ) dans les jardins publiques le reste de l'année !
Un petit livre passionnant et tout à fait indispensable , comme vous pouvez le constater !
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Si le sacré s'oppose au profane, alors l'état de l'homme areligieux est profane. Dans cet essai, Mircea Eliade a accompli un miracle théologique : condenser et trouver le dénominateur commun des croyances de tous temps et de tous lieux.


Le sacré surgit sur trois dimensions –dans les emplacements géographiques- mais aussi sur quatre dimensions –sur la courbe du temps. Il implique une dimension cosmique en conférant à l'homme religieux une importance directement liée au rôle que la nature lui attribue, et lui enseigne une histoire de la vie et de la mort qui prend sens face à l'absurde de celui qui a fait mourir ses dieux. La démarche de Mircea Eliade est d'ailleurs inconsciemment areligieuse : suggérer que le profane existe au même titre que le sacré, n'est-ce pas lui accorder une légitimité au moins égale ? Pourtant, le cheminement emprunté par Mircea Eliade oppose le sacré et le profane dans un combat inégal qui fait la part belle au sacré. Après en avoir exposé les différentes modalités, après avoir évoqué certains exemples des manifestations religieuses différemment rencontrées dans le monde et dans le temps, Mircea Eliade expose l'attitude de l'homme areligieux. Malgré une apparence de libération et d'intégrisme intellectuel, tout n'est que perte et désolation pour l'homme rendu à son monadisme primordial. Se détacher de dieu nécessite de se détacher de la communauté –qu'elle soit famille, village ou humanité-, du foyer, de la nature et du confort. Face à l'homme moderne rongé par ses nouvelles angoisses existentielles, l'homme nourri au sacré cesse de sembler naïf et crédule. Il paraît au contraire avoir déjà réussi à comprendre ce qui motive l'homme areligieux d'abandonner toute croyance, mais il possède en plus le savoir qu'il ne se suffit pas à lui-même pour surmonter le néant. En posant sur le monde une grille d'interprétation religieuse, Mircea Eliade semble vouloir nous montrer que le croyant transcende la réalité. le sacré étant le lieu et le moment de manifestation du réel, l'homme religieux gagne la possibilité de vivre avec une conscience augmentée de sa propre réalité.


« Une existence « ouverte » vers le Monde n'est pas une existence inconsciente, ensevelie dans la Nature. L' « ouverture » vers le Monde rend l'homme religieux capable de se connaître en connaissant le Monde, et cette connaissance lui est précieuse parce qu'elle est « religieuse », parce qu'elle se réfère à l'Être. »


Une autre hypothèse concernant le positionnement de Mircea Eliade quant au sacré et au profane se profile lorsqu'on se réfère à la culture et à la contre-culture qui, comme Pierre Bourdieu l'avait déjà fait remarquer, ne sont que l'opposition d' « une culture à une autre », d'une culture « dominée » à une culture « dominante » -ainsi pourrait-on dire que le sacré et le profane sont des religions tantôt dominées, tantôt dominantes, l'homme intégralement areligieux (ne croyant même plus qu'il ne croit en rien) n'existant pas. En reconnaissant cette fatalité, Mircea Eliade semble toutefois se diriger vers cet athéisme paradoxal qui s'affirme lorsqu'on reconnaît l'impossibilité de son existence.


Extrêmement court et accessible, le sacré et le profane s'inscrit dans un vingtième siècle marqué par la mort des dieux. Si les exemples du sacré proviennent de sources variées, les exemples du profane proviennent presque exclusivement du monde contemporain à Mircea Eliade. L'essai devient tragique : l'homme s'imaginant devenir moderne en se montrant areligieux se coupe de tout contact réel avec autrui, la nature et le monde. En réalité, il ne devient jamais complètement areligieux et transmet sa foi à d'autres systèmes « athées ». En ne conservant que ce qu'il y a de pire dans le sentiment religieux (le dogmatisme, le fanatisme) et en éliminant ce qu'il y a de meilleur (la communion, le sens), cette nouvelle religion athée semble vouée à l'autodestruction. Mais peut-être n'est-ce là que la reviviscence du mythe de l'éternel retour ? …

Lien : http://colimasson.over-blog...
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Dans cet ouvrage, Eliade décrit les rapports qu'entretiennent le sacré et le profane dans le quotidien des peuples visionnés: tout comme le démontre également Lévi-Strauss, est sacrée toute chose ayant un lien avec le mythe et possédant ainsi une dimension supplémentaire dans son signifié. Son concept fondateur de la hierophanie:
« On n'insistera jamais assez sur le paradoxe que constitue toute hiérophanie, même la plus élémentaire. En manifestant le sacré, un objet quelconque devient autre chose, sans cesser d'être lui-même, car il continue de participer à son milieu cosmique environnant. Une pierre sacrée reste une pierre ; apparemment (plus exactement : d'un point de vue profane) rien ne la distingue de toutes les autres pierres. Pour ceux auxquels une pierre se révèle sacrée, sa réalité immédiate se transmue au contraire en réalité surnaturelle. »

A cela il ajoute , puisqu'elle n'existe pas dans les faits dans le vécu, la distinction dans le temps entre sacré et profane. le temps sacré est alors situé sur une dimension pan-historique alors que le profane est diachronique. le temps sacré est élastique et se situe toujours au début du temps des hommes; ainsi, celui qui vie un rituel ou une fête basée sur la naissance des temps s'y situe t il lui même en quelque sorte Il utilise à cette fin l'exemple du passage au Nouvel An qui reprend un modèle cosmogonique, celui du passage du Chaos au Cosmos : la Création. Tout ce qui a eu lieu avant cette nouvelle Création est donc détruit (p.ex. les péchés sont annulés grâce à l'expulsion d'un bouc émissaire), dans un éternel de commencement du temps sacré.

Mais ce temps sacré, puisqu'il ne peut être différencié dans la vie du quidam par les faits (pour une culture donnée cueillir telle plante possède un sens sacré relié à tel mythe ou divinité et un aspect trivial, nourricier ici), forme des poches de qualité transcendantale, se superposant au temps du vécu, le temps profane, y ajoutant une dimension numineuse.

« C'est en raison de notre prédisposition innée, dit-il, à classer les objets du monde selon une échelle de force [verticale], qu'une simple pierre finit par désigner quelque chose de "tout autre" qu'elle-même. Et ce "tout autre", c'est le lien ; c'est la quantité d'énergie ligative qui se dégage d'un signe à un moment donné de son histoire. »

Ainsi il différencie les sociétés de la tradition vivant presque exclusivement dans cette qualité temporelle double, de nos sociétés modernes où le temps profane lutte avec et supplante le temps sacré. (même si l'on peut percevoir des formes de croyances et de mythes modernes)
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Le grand historien des religions, Mircea Eliade, dans ce livre qui supporte bien son titre, commence d'abord par le concept de "espace" : celui là né d'une hierophanie, c'est à dire une manifestation primordielle du sacré qui, pour l'homme "archaïque", lui permet de différencier l'espace "chaotique" uniforme ; en posant un "point fixe" - qui devient son "axis mundi" - l'homme ancien trouve une "géographie", se situe dans l'espace et donc jauge ses propres possibilités. L'homme moderne, même le plus loin du fait religieux, reste dans le même cas : le lieu du premier baiser, par exemple, retiendra ce caractère de "lieu saint" dans son subconscient.

Ce "point" est alors "sacralisé" par des balises "tangibles" : églises, temples, mosquées, ... dont on retrouve les réminiscences - à un degré inférieur - jusqu'aujourd'hui quand, au seuil d'une porte, l'homme et la femme "modernes" ont conscience de pénétrer un "espace" - il faut préciser que les hommes n'ont pas le choix souverain des lieux, mais qu'ils "s'imposent" à eux (comme par exemple sur le lieu de mort d'un animal chassé, etc)

Ensuite, on aborde le temps, qui est défait de sa temporalité par l'accès rituel : l'homme "religieux" veut s'inscrire dans "l'Éternel maintenant" (l'accompli initié en Islam, le sûfi, est appelé "ibn al waqt", le "fils du moment") plutôt que "le temps séculaire" qui mène à la mort, et cela se passe par des modalités pratiques qui sont un mimétisme de la cosmogonie originelle (en l'occurrence dans la symbolique des calendriers, les fêtes, etc). Ce rapport cyclique au temps, attesté dans toutes les civilisations antiques, a été rompu par le judaïsme et puis, surtout, l'Incarnation chrétienne ; l'auteur a traité de cette question plus en détail dans "Le mythe de l'éternel retour".

Pour finir, nous bénéficions de considérations plus générales sur le divorce opéré par l'homme "moderne" avec la nature (le rôle de la terre-mère qui influe celui de la femme, etc) pour que Mircea Eliade finisse par dire qu'un homme stricto sensu "areligieux" n'existe pas : même le plus fervent "athée" garde des élans de religiosité dans ses actes les plus anodins, reflets de "mécanismes" ancestraux à peine dilués par la "modernité".
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Citations et extraits (70) Voir plus Ajouter une citation
[…] Le travail agricole est un rite révélé par des dieux ou par les Héros civilisateurs. Aussi constitue-t-il un acte à la fois réel et significatif. Comparons-le avec le travail agricole dans une société désacralisée : ici, il est devenu un acte profane, justifié uniquement par le profit économique. On laboure la terre pour l’exploiter, on poursuit la nourriture et le gain. Vidé de symbolisme religieux, le travail agricole devient à la fois « opaque » et exténuant : il ne révèle aucune signification, ne ménage aucune « ouverture » vers l’universel, vers le monde de l’esprit.
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Puisque le Nouvel An est une réactualisation de la cosmogonie, il implique la reprise du Temps à son commencement, c’est-à-dire la restauration du Temps primordial, du Temps « pur », celui qui existait au moment de la Création. Pour cette raison, à l’occasion du Nouvel An, on procède à des « purifications » et à l’expulsion des pêchés, des démons ou simplement d’un bouc émissaire. Car il ne s’agit pas seulement de la cessation effective d’un certain intervalle temporel et du début d’un autre intervalle (comme s’imagine, par exemple, un homme moderne) mais aussi de l’abolition de l’année passée et du temps écoulé. Tel est, d’ailleurs, le sens des purifications rituelles : une combustion, une annulation des péchés et des fautes de l’individu et de la communauté dans son ensemble, et non une simple « purification ».
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[…] Le Temps sacré est par sa nature même réversible, dans le sens qu’il est, à proprement parler, un Temps mythique primordial rendu présent. Toute fête religieuse, tout Temps liturgique, consiste dans la réactualisation d’un événement sacré qui a eu lieu dans un passé mythique, « au commencement ». Participer religieusement à une fête implique que l’on sort de la durée temporelle « ordinaire » pour réintégrer le Temps mythique réactualisé par la fête même. Le Temps sacré est par suite indéfiniment récupérable, indéfiniment répétable. D’un certain point de vue, on pourrait dire de lui qu’il ne « coule » pas, qu’il ne constitue pas une « durée » irréversible. C’est un Temps ontologique par excellence, « parménidien » : toujours égal à lui-même, il ne change ni ne s’épuise. 
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[…] L’homme profane, qu’il le veuille ou non, conserve encore les traces du comportement de l’homme religieux, mais expurgées des significations religieuses. Quoi qu’il en fasse, il est un héritier. Il ne peut abolir définitivement son passé, puisqu’il en est lui-même le produit. Il se constitue par une série de négations et de refus, mais il continue encore à être hanté par les réalités qu’il a abjurées. Pour disposer d’un monde à lui, il a désacralisé le monde dans lequel vivaient ses ancêtres mais, pour y arriver, il a été obligé de prendre le contrepied d’un comportement qui le précédait, et ce comportement il le sent toujours sous une forme ou une autre, prêt à se réactualiser au plus profond de son être.
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[…] D’après les mythes des paléo-cultivateurs, l’homme est devenu ce qu’il est aujourd’hui –mortel, sexualisé et condamné au travail- à la suite d’un meurtre primordial : avant l’époque mythique, un Etre divin, assez souvent une femme ou une jeune fille, parfois un enfant ou un homme, s’est laissé immoler pour que des tubercules ou des arbres fruitiers puissent pousser de son corps. Ce premier assassinat a changé radicalement le mode d’être de l’existence humaine. L’immolation de l’Etre divin a inauguré tant la nécessité de l’alimentation que la fatalité de la mort et, par voie de conséquence, la sexualité, l’unique moyen d’assurer la continuité de la vie. Le corps de la divinité s’est immolé et s’est transformé en nourriture ; son âme est descendue sous la terre, où elle a fondé le Pays des Morts.
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