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Transmetropolitan (version origi... tome 9 sur 9

Darick Robertson (Illustrateur)Rodney Ramos (Illustrateur)
EAN : 9781401230494
144 pages
Vertigo (26/04/2011)
4.5/5   2 notes
Résumé :
The forces of darkness are closing in on outlaw journalist Spider Jerusalem and his merry, filthy band — but now they’ve got their own rope around the neck of corrupt President Callahan, and it’s time to start tightening the noose.
TRANSMETROPOLITAN: THE CURE is the ninth volume reprinting the acclaimed series written by Warren Ellis (PLANETARY, RED) with art by Darick Robertson (The Boys). Jerusalem and his cohorts step up their investigation into Callahan’s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Dirge (épisodes 43 à 48) ; il contient les épisodes 49 à 54

Le temps est compté pour Spider Jerusalem. Il commence par jouer un tour à Shannon Yarrow, avant de se rendre sur le site dédié à la mémoire de Vita Severn. Il se retrouve à patauger dans la boue, dans un quartier investi par les laissés pour compte, les miséreux de la cité. Cela se poursuit par une course sur le toit des voitures d'une artère bouchée, pour s'achever dans le bar de Fred (le transient) pour un interrogatoire sans les gants. Spider, Yelena et Shannon mettent en oeuvre le plan d'actions ourdi dans le tome précédent. Ils tiennent enfin un témoin capable d'incriminer Gary Callahan, le président des États-Unis en place. de son coté, Mitchell Royce prouve qu'il est un vrai professionnel. le temps passe, et la santé de Jerusalem continue de se détériorer.

Comme pour le tome précédent, les illustrations sont réalisées par Darick Robertson et Rodney Ramos. le lecteur retrouve donc la baisse de détails dans les dessins, mais cette baisse est moins marquée. Il se trouve encore quelques passages qui manquent de tout décor, et quelques autres passages où les décors sont réduits au strict minimum (par exemple, il est difficile de croire à la zone sinistrée du mémorial). Néanmoins, le niveau global est satisfaisant même s'il n'est pas revenu à celui des premiers tomes. le scénario de Warren Ellis ménage plusieurs scènes sans dialogue qui coulent toutes seules grâce à une mise en page exemplaire. Les 7 pages d'intervention d'un mystérieux commando en plein milieu urbain sont magistrales. Robertson et Ramos retrouvent le coup de crayon incisif qui permet de faire de Spider Jerusalem un personnage irrésistible et détestable quand il mange un hippocampe, quand il vitupère contre un automobiliste, quand il tabasse le pauvre Fred, quand il interroge une prostituée dépendante ou quand il cherche ses mots devant son clavier. Ils font également de Royce Mitchell un individu remarquable. le scénario s'attarde moins sur les aspects d'anticipation de cette société, et du coup le lecteur retrouve juste les éléments qui ont été développés dans les épisodes précédents. Les plus attentifs retrouveront le graffiti demandant la libération de Steve Chung, ainsi qu'une enseigne au nom de Darren Aronovski.

Les images mettent en scène les actions de Spider, Yelena et Shannon, avec quelques moments remarquables, mais avec une densité inventive plus faible. Elles ne font que refléter l'orientation prise par le scénario. Warren Ellis se concentre sur la résolution de son intrigue principale, et il laisse de coté les épisodes entièrement dédiés aux réflexions sociétales de Jerusalem. Toutefois, ce dernier continue à pointer du doigt quelques travers de notre société. Il met en avant les mécanismes de récupération des tragédies (l'assassinat de Vita Severn) par le gouvernement à des fins de communication positive. Il suggère le prix à payer pour l'usage de produits stupéfiants (de manière assez modérée). Ellis enfonce le clou sur la nature violente des rapports existants entre les individus et comment l'usage de la violence physique donne du pouvoir à ses utilisateurs, avec toujours en filigrane les formes et les conséquences des abus de pouvoir.

Pour l'intrigue principale de la série, Ellis fait avancer le combat qui oppose Jerusalem à Callahan. Il insiste à de nombreuses reprises sur le fait que cette fois-ci tous les coups sont permis et que le temps de prendre des gants est révolu. Pour les lecteurs qui ont suivi les aventures de Jerusalem depuis le début, il est patent qu'il a franchi une nouvelle étape dans la radicalisation de ses méthodes d'investigation. Un autre thème sous-jacent est l'impact de Jerusalem sur les gens qui l'entourent. Yelena continue à adopter son langage corporel, et même Shannon recommence à fumer et à mordre le filtre de ses clopes. Enfin, les plans de Callahan commencent à prendre forme et à faire sens pour le lecteur.

Pour ce tome, comme pour les précédents, le lecteur découvre les couvertures réalisées par des pointures des comics, sauf celles des épisodes 49 à 51 qui ont été dessinées par une pointure française : Moebius (aussi connu sous le nom de Jean Giraud). le budget affecté aux couvertures a dû exploser.

Les aventures de Spider Jerusalem arrivent à leur terme dans One More Time (épisodes 55 à 60 + numéros spéciaux "I hate it here" & "Filth of the city").
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