AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 459 notes
Je suis une fan de R.J. Ellory, j'ai adoré beaucoup de ses livres, mais là, j'avoue j'ai été un peu perdue dans l'histoire. Pourtant j'ai bien accroché dès le début,,,, mais après...
J'ai déjà très vite decroché des imbroglios entre FBI et CIA, puis Doyle et sa troupe sont arrivés avec ses phrases enigmatiques, ses sous-entendus.
J'ai par moment eu l'impression d'être dans un roman de Stephen King lorsque l'agent Travis arrive à Seneca Falls, l'atmosphère, les habitants, une sensation de basculer dans l'iréel, presque un monde parrallèle, puis à un autre moment dans ce roman de Dennis Lehane Shutter Island (que j'ai adoré ainsi que Mystic River).
Je dois également manquer de connaissances historiques pour en apprécier la lecture, ce qui m'a malheureusement laissé à coté de plaque.
Commenter  J’apprécie          80
Etats-Unis 1958
Tout juste promu agent spécial senior du FBI, Michael Travis, 31 ans, est dépêché dans la petite ville de Seneca Falls pour prêter main forte au shérif des lieux : le corps d'un homme non identifié vient d'y être découvert sous le manège d'un cirque arrivé en ville deux jours auparavant. Il semblerait que le crime soit du ressort fédéral, du moins est-ce ce que Travis devra dans un premier temps déterminer.
Sur place, il découvre l'étrange population du cirque en question et, son enquête à peine démarrée, se retrouve confusément renvoyé vers les ombres de son passé, celles qu'a fait ressurgir l'entretien avec un psychologue qu'il a dû subir préalablement à sa promotion …

Je ne lis plus souvent de romans policiers mais mon attention a été attirée vers celui-ci car il vient d'être chroniqué deux fois, très positivement, dans le cadre du challenge Pavé de l'été. de quoi me donner envie de l'emprunter lorsque, comme par hasard, je l'ai aperçu juste après sur le présentoir de la médiathèque ! En outre, il me semblait n'avoir jamais lu l'auteur … mais, vérification faite car j'avais un vague doute, c'était chose faite en 2002 avec « Les anonymes » (lu dans le cadre du challenge Pavé de l'été), roman qui ne m'avait donc pas laissé un souvenir impérissable !

J'ai immédiatement accroché à la tonalité du récit, une manière de happer le lecteur en lui laissant entendre qu'il y aura à découvrir derrière ce qui, de prime abord, se laisse voir, et au personnage de Michael Travis.
Alors que l'enquête ne fait que commencer, des pans de son passé remontent à la surface. Prenants, ils ne nuisent pas au rythme de la narration et tendent à éclairer celle-ci sous un jour particulier. Car le regard posé par Michael sur les choses et les gens n'est pas anodin : il semble, au-delà des compétences acquises lors de sa formation, posséder une acuité toute personnelle pour sonder les gens et chercher la vérité. Mais la sienne, de vérité, quelle est-elle ? Il s'imagine avoir hérité la violence de son père, cette Terrible Rage qui conduisit sa mère à un geste fatal et, depuis le traumatisme des événements qui ont suivi, est la proie de rêves récurrents aussi troublants qu'inquiétants. Son enquête, déterminante pour la suite de sa carrière, ne risque-t-elle pas d'être perturbée par ces souvenirs réapparaissant pour le tourmenter sans qu'il parvienne à en contrôler le flux ?
Rarement un personnage aura suscité en moi une aussi forte empathie que celui de Michael. Peut-être parce que, de façon exacerbée compte tenu de son adolescence chaotique, il porte en lui tant de caractéristiques de ce qui fait notre humanité, à sa manière singulière, avec notre difficulté à être à nous-mêmes et aux autres.
J'ai aimé sa manière de communiquer, lors de l'enquête, avec ses différents interlocuteurs : professionnel, certes, c'est-à-dire respectueux des lois et des codes, mais sans morgue et avec un humour pince-sans-rire qu'il n'hésite pas à exercer à ses dépens. Ses investigations ne m'ont jamais ennuyée, sans doute parce que le narrateur non seulement les parsème de notations intrigantes un peu hors du commun mais aussi parce qu'il les a croisées habilement avec la trame du récit de l'histoire passée du héros : cela rompt le côté linéaire et fastidieux qu'elles pourraient revêtir (et qui me tient éloignée de certains romans policiers, dès lors que l'auteur n'y ajoute pas d'ingrédients bien à lui, comme un style et des personnages inimitables chez Fred Vargas par exemple).

Plus le roman avance, plus se confirme l'aura mystérieuse entourant le cirque Diablo et Travis se trouve régulièrement assailli d'étranges migraines lorsqu'il s'y rend. Les ombres ne sont pas seulement autour de lui, un « homme d'ombres », comme le qualifie Doyle, le propriétaire du cirque. Elles rôdent autour des artistes du cirque, la plupart ayant derrière eux une histoire mouvementée, marquée par les guerres et les conflits récents en Europe.

Sous-jacent au récit, il y a une autre histoire, celle du FBI, créé en 1932 par Hoover (que Travis rencontrera en personne), avec ses méthodes spécifiques et novatrices et son objectif ultime, comprendre l'esprit criminel afin de s'en prémunir et avec toutes les affaires auxquelles il a déjà été confronté jusqu'en 1958, année où se déroule la nôtre.

« le carnaval des ombres », à mon sens, est bien plus qu'un polar, rudement bien écrit soit dit en passant : il n'y a pas qu'une enquête mais aussi une quête, un cheminement personnel à la faveur de rencontres de gens qui semblent lire en Michael Travis. Il m'a captivée pendant les 4/5èmes de sa durée. Puis j'ai ressenti un coup de mou au moment où le récit annonce clairement la couleur en balisant le chemin (à mon sens plus convenu, au-delà de l'aspect paranormal de l'affaire) qu'il décide d'emprunter : là, des explications sont nécessaires (elles auraient gagné à être plus succinctes et aboutissent au moins une fois à une théorie qui m'a laissée plus que dubitative) et apparaissent sous forme de pans entiers de commentaires nuisant à l'action. Mais après cette baisse de rythme, ça redémarre jusqu'au dénouement (que j'ai trouvé à mon goût). Au final, un bilan plus que positif !
Lien : https://surmesbrizees.wordpr..
Commenter  J’apprécie          80
Je ne vais pas vous le cacher, le début m'a paru très long. C'est lent et il ne se passe pas grand chose. Je ne frisais pas l'ennui mais presque. Mais voilà c'est sans compter sur le talent de l'auteur qui, grâce à sa belle écriture et en merveilleux conteur, n'a pas tardé à m'attraper dans ses filets. Je l'avoue, j'ai une fois de plus succombé à sa superbe plume et le charme a opéré. Au fil des pages, je me suis laissée entraîner dans cette atmosphère mystérieuse, n'arrivant plus à décrocher de mon livre. R.J. Ellory n'a pas son pareil pour créer des ambiances et nous plonge ici en plein coeur de l'Amérique rurale des années 1950.

Kansas 1958, un cirque ambulant débarque dans la petite ville tranquille de Seneca Falls. Quand le corps d'un inconnu est découvert sous un carrousel, Michael Travis, fraîchement promu agent spécial senior au FBI, est envoyé sur les lieux afin d'enquêter sur le meurtre.

Une intrigue surprenante aux multiples ramifications qui va prendre une tournure inattendue. Je ne vous dévoilerai que deux ou trois sujets, histoire d'aiguiser votre curiosité : secrets, pouvoir, manipulation...

Mais ce que je préfère chez Ellory c'est le portrait qu'il dresse de ses personnages. Il dissèque leurs émotions, leur donne de la profondeur, une âme et les rend inoubliables. On a vraiment l'impression de les connaître. Michael Travis est particulièrement bien travaillé. Un personnage, complexe, marquant qui se dévoile peu à peu. Nous allons apprendre à le connaître tout au long du livre dans des chapitres consacrés à son passé. Sous sa carapace d'agent bourré de certitudes se cache un homme au passé douloureux. Sa banale enquête le mènera à suivre des chemins de plus en plus tortueux et la vérité ne sera pas forcément celle qu'il attendait.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste, Edgar Doyle par exemple

Sous ses airs de polar classique, le carnaval des ombres est un roman d'ambiance déroutant, noir, dense, avec des personnages marquants et une intrigue saisissante.
Prenez votre billet pour le spectacle du Carnaval Diablo et laissez la magie opérer. Prenez le temps de le savourer et méfiez-vous des ombres qui cachent la lumière.

Je remercie #NetgalleyFrance et Sonatine pour cette lecture.
Commenter  J’apprécie          80
Quand Ellory arrive sur la table de mon libraire, en général, ça ne traine pas trop ; le livre saute assez vite dans mon panier, et il n'a guère le temps de patienter dans la pile. Il y a les bon crus, les très bons crus, et le cru d'exception.
Ayant débuté ma rencontre avec l'auteur avec le cru d'exception à savoir seul le silence, difficile de de retrouver la même intensité. Nonobstant, celui-ci est un très, très bon cru !
Mr Ellory est british, mais son terrain d'écriture est outre atlantique. Il laboure les USA, et ses institutions pour nous inventer des histoires avec un sens aigu de l'observation des us et coutumes ; que nous soyons en ville, ou dans l'Amérique profonde ; de nos jours comme il y a 60 ans.
Dans une petite ville du Kansas, fin des années 50, il était un cirque familial ambulant ; offrant tours et attractions à une population locale, à l'écart de tout et en en mal de distraction. Lorsque le corps d'un inconnu est découvert sous le carrousel, c'est toute la vie d'un territoire qui est bouleversée. D'autant que les autorités dépêchent sur place un agent fédéral du FBI pour enquêter sur cette affaire.
Michael Travis n'est pas novice au sein de la grande maison, mais il joue là un peu la suite de sa carrière. Spécialement ″fouillé″ par ses supérieurs, il monte en grade et se voit confier une mission délicate en solo.
Ellory parvient tout au long de ces 600 pages à ménager avec beaucoup d'intelligence, et tout en retenue son fil narrateur, en décortiquant minutieusement son personnage principal, son histoire si intimement mêlée à son métier.
Dès les premières pages, le lecteur comprend qu'il lui faudra naviguer dans une atmosphère très ombrageuse, et qu'il va falloir patienter pour progresser dans ce fait divers local à priori sans importance, et dans le contexte historique assez trouble pour la vénérable institution que représente le FBI. L'auteur l'avait déjà mis en valeur dans un autre ouvrage, et l'on aurait pu penser qu'il se répèterait…Et bien non ! le lecteur est à nouveau pris à la gorge dans ce roman noir à la fois foisonnant, déroutant, touchant et inattendu.
R.J Ellory est un de mes auteurs préférés, et ce n'est pas cet ouvrage qui me fera changer d'avis !

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
Commenter  J’apprécie          80
Malgré mes efforts pour aller jusqu'au bout, j'ai vraiment ressenti un tsunami d'ennui, même si j'ai apprécié l'immersion au début du roman. Au fil du temps, l'histoire a stagné avec des dialogues interminables entre les mêmes personnages tout au long du livre sur un nombre excessif de pages. le protagoniste principal - à qui on ne fait que répéter qu'il n'a aucune imagination et qu'il est "coincé du derche" - semble utiliser ses échanges comme une thérapie afin d'exorciser son passé.

Evidemment, conclusion HS décevante sur fond de théorie du complot. Cela pourrait fonctionner dans un film avec diverses confrontations, ou en huis clôt, mais là non. Je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages, jusqu'à frôler la panne de lecture en faisant traîner celle-ci plus d'une quinzaine de jours, rompant avec ma boulimie habituelle car incapable de choisir un livre plus inspirant. Bref, l'ambiance oui. le reste pas du tout. Egalement lu pour clôturer le pumpkin autumn challenge.
Commenter  J’apprécie          70
Ma lecture de "Le carnaval des ombres" a été laborieuse.
Un roman trop long, lent. Des redondances. Des dialogues un peu convenus et une traduction qui, pour moi, a desservi la plume de l'auteur.
Je ne me suis jamais attachée au personnage principal, je n'ai pas accroché au récit, trop étiré. Grosse déception.

Commenter  J’apprécie          70
Grand polar noir, "à l'ancienne", qui n'est pas sans rappeler les films policiers américains, en noir et blanc, de notre enfance.
Le flic du FBI, un bled paumé, un meurtre à résoudre et un bon gros mystère à résoudre.
Travis, notre flic préféré aux allures de détective à imper New Yorkais, est un solitaire, un de ceux que la vie n'a pas épargné ; excellent agent, le voilà attaché à la résolution d'un crime, à l'identification d'un malfrat retrouvé dans un cirque. Et pas n'importe quel cirque !
Les" bêtes de foire ", qui séjournent à Seneca Falls, sont captivantes.


Addictif, ce roman de la guerre froide nous active la gamberge. Et c'est bien. C'est dense et vraiment bien écrit. Original et fouillé.
Bien que ce soit un bon pavé, ce roman vous emporte sans que vous voyiez de quoi la résolution sera faite.
Il m'a fait pensé à l'atmosphère de Dennis Lehane et à Shutter Island.
Le FBI est finalement toujours plus grand que soi.
Pour qui aime les affres de la psychologie, c'est à dévorer !

Les freaks ont tout compris. de l'humanité aux tréfonds de l'âme en particulier.

Ellory est un sacré auteur que je découvre et ne laisserai pas m'échapper.
Commenter  J’apprécie          70
Je me réjouissais de relire un roman de R.J. Ellory. Ma déception est d'autant plus grande tant je suis passé à côté de celui-ci. Je suis allé relire mes critiques de deux romans de cet auteur, et j'ai retrouvé cette phrase qui colle parfaitement à ce roman, si ce n'est que je me retrouve de l'autre côté du miroir cette fois-ci: " Soit on est pris dans l'histoire, dans les émotions des personnages, soit on garde ses distances et on trouve tout cela ringard".

L'agent Travis n'a éveillé chez moi aucune sympathie, tant il est coincé dans son costume du FBI. le début du livre qui décrit sa vie avant d'être agent est intéressante. L'intrigue m'a paru complétement basique et mal ficelée. les 100 dernières page ont été un long calvaire qu'il m'a fallu traverser en plusieurs soirs en luttant contre le sommeil. J'aurais pu être hâpé par la magie de ce cirque pas comme les autres sans cela.

Apprécier certains romans est parfois une histoire de moment, de disponibilité. Ce n'était pas le bon choix dans mon cas.

Commenter  J’apprécie          71
Seneca Falls, Kansas, 1958. Un cirque ambulant vient de planter son chapiteau dans la ville et propose un spectacle où les performances des artistes suscitent chez les habitants un mélange de fascination et de méfiance. Mais la troupe vient à peine de se produire une première fois qu'un corps est découvert sous le carrousel. L'agent spécial Michael Travis est envoyé par la section X du FBI afin d'identifier la victime et de retrouver son meurtrier. Il entreprend d'interroger les membres de la communauté du cirque, dont l'attitude et les propos sont assez dérangeants pour l'enquêteur.

Travis n'a pas eu une vie facile : sa mère, victime de violences conjugales, a fini par tuer son père. Tandis qu'elle était incarcérée en attendant son jugement, Michael a été placé dans un foyer où il a subi un harcèlement particulier, avant d'être pris en charge par une jeune femme. Mais sa mère a été condamnée à mort, puis sa tutrice, avec laquelle il avait noué une relation intime, est décédée d'un cancer. Alors Michael s'est endurci, et a développé une rigueur toute militaire. Méthodique et organisé, il vient d'être promu agent senior quand on l'envoie enquêter dans un milieu qui va peu-à-peu saper toutes ses certitudes. C'est cette lente prise de conscience que raconte cette histoire, bien plus que l'enquête sur la victime, qui n'est – à plusieurs titres – qu'un prétexte au parcours de ce personnage. Autour de lui, une cohorte de personnages inquiétants, un homme doté de 14 doigts, un nain télépathe, un squelette vivant, et un directeur de troupe qui semble trop bien le connaitre. le paranormal s'oppose au pragmatisme policier, qu'il ébranle lentement mais sûrement, trop lentement sans doute, dans ce roman bien trop long, qui aurait sans doute gagné à être resserré, plus efficace, malgré une atmosphère bien campée et des personnages intéressants. Au final, le FBI tisse sa toile, en lien avec d'obscures forces politiques en guerre contre le communisme, et dans un vaste complot où oeuvrent discrètement les francs-maçons. On nous cache tout, on nous dit rien…

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
Commenter  J’apprécie          70
Encore une fois j'ai passé un très bon moment avec R.J.Ellory
La vie de l'agent special du FBI Michael Travis
L'Amérique rurale de la fin des années 50
Et un personnage en filigrane J. Edgard Hoover
Un mélange d'ambiance très étrange entre une troupe de cirque itinérant et des révélations surprenantes sur les instances américaines
FBI, CIA ....les coulisses dérangeantes de ces " sectes "
Le pouvoir de Allan Dulles CIA et Hoover FBI .....les magouilles sans fin pour manipuler la population et les gouvernants
J'ai appris des choses abjectes sur ces sbires
Et je me dis que l'assassinat de Kennedy a dû être orchestré par Hoover , qui avait des rapports glaciaux avec le clan Kennedy .
Michael Travis le gars strict , sans vie , le bon élément du FBI qui obéit à tout
Qui se trimballe un début de vie difficile , un père violent , une mère incarcérée et executée pour le meurtre de ce mari violent
Une enfance dans un institut spécialisé pendant quelques temps car orphelin
Ellory ayant subi cela , c'est assez émouvant quand son héros parle à travers lui , en fait .
Un parcours de vie cabossé comme souvent dans les livres de R.J.
Un pavé qui se lit vite et avec plaisir , frénésie
Et il va partir direct dans mon challenge pavés de 2022 ....mon premier challenge sur Babelio
Youpiiiii


Commenter  J’apprécie          70





Lecteurs (1050) Voir plus



Quiz Voir plus

R.J. Ellory en 10 questions

De quelle nationalité est RJ Ellory ?

américaine
britannique
sud-africaine
néo-zélandaise

10 questions
68 lecteurs ont répondu
Thème : R.J. ElloryCréer un quiz sur ce livre

{* *}