Love Hotel Princess, tome 1

Leila Watanuki est une jeune lycéenne qui est plutôt engagée. Elle est présidente du conseil des élèves et depuis le début de ses études, elle est toujours une première de classe. Or, il faut remplacer le trésorier du comité d'élèves et voilà que le candidat qui gagne les élections est celui qui ne s'est pas montré ni n'a fait de discours. C'est plutôt un joli garçon, souriant, l'air affable. Il se nomme Owaru Sangastsu. Leila, qui donne ne image parfaite d'elle cache un lourd secret : sa maman est propriétaire et gérante d'un love hôtel (établissement qui, au Japon, loue 24 heures sur 24 des chambres pour couples amoureux ou en tout cas, qui cherchent un endroit pour avoir des relations intimes). Owaru, quant à lui, serait un garçon doué en mathématique et issu d'une riche famille bourgeoise. Il traîne aussi une réputation de joli-coeur et de séducteur. Leila se change avant de quitter le lycée pour rentrer chez elle sans que personne ne découvre où elle vit. L'hôtel ressemble à un château, à tel point que la jeune fille, enfant, pensait être une princesse. En primaire, quand les parents de ses camardes de classe apprirent dans quel établissement elle vivait, la jeune fille a souffert de la mauvaises réputation de l'endroit et s'est retrouvée abandonnée par ses amies et amis. C'est pour cette raison qu'elle tient au secret de ce morceau de vie. Mais, en rentrant, sa mère qui gère seule l'hôtel (son père les aurait abandonnées) fatiguée, lui demande de livrer un repas dans la chambre d'un client. En entrant dans la chambre, elle découvre que le client qui est dans la salle de bain avec une femme, porte l'uniforme de son lycée. Choqué, Leila cherche à découvrir son identité mais c'est elle qui est découverte par… Owaru. le garçon la prend en photo et la menace que si elle ne le loge pas gratuitement et tous les jours dans l'hôtel, il l'enverra sur tous les réseaux sociaux…

Nouvelle série qui est annoncée en neuf tomes. Je me dit que ce manga pourrait être dans le style des mangas tel : « Teach Me Love » ou encore « The Town Where You Live », des comédies romantiques, parfois légèrement coquines ou qui frise l'érotisme. Pour ce premier opus, je ne peux pas encore le qualifier d'érotique, juste légèrement coquin. Les situations, les quiproquos, les non-dits lui donnent une jolie touche humouristique. Les dessins sont beaux, ils sont concentrés sur les personnages et sur leurs émotions, si ce n'est parfois une vue générale sur l'hôtel qui ressemble effectivement à un château, les paysages sont peu représentés. Je suis curieux de voir si c'est une particularité de ce mangaka ou si nous aurons plus de scènes extérieures dans les prochains tomes. le scénario est gentillet, pas de quoi, je pense, vivre un grand moment de lecture ou d'émotion mais il me fait sourire et c'est un bon point. Je pense que je chargerai le prochain opus pour voir si ça se pimente ou non, pour aussi voir l'évolution de la relation des personnages et aussi, comme le tome s'arrête quand Leila risque de voir qu'une autre camarade de classe pourrait à son tour percer son secret. Un premier épisode qui est un bon début. Lu sur Kindle, qui, comme d'accoutumée avec l'éditeur Pika, nous offre une très belle numérisation.

J'ai bien aimé ce tome comme à son habitude Emi Tomiyama fait des personnages et des histoires qui partent de chose simple pour être plus profondes par la suite notamment sur les traumatismes et les peurs chez les adolescents.

On a une petite touche d'humour et une héroïne qui peut faire penser à Yukina de love mission et un autre personnage à Shigure mais cette histoire fait plus adulte.

On en a envie de savoir pourquoi le personnage masculin fait ce qu'il fait car il cache sa souffrance derrière son indifférence et son apparent sadisme mais on se doute qu'il n'est pas si méchant.

L'héroïne est attachante et on peut s'identifier à elle les autres adolescent peuvent être cruelle entre eux avec ceux qui sont différents.

Un premier tome qui donne envie d'en savoir plus et auquel j'apprécie la lecture tout comme ses autres séries.

La couverture est très jolie, beaucoup de couleur. Elle attire le regard. le résumé est plaisant.

Je suis un peu déçue par le garçon, je le pensais plus "démoniaque" mais je pense qu'il cache son jeu en jouant au petit ange méchant. Il doit être plus "pervers" que ça. En tout cas, il est mystérieux avec ses sourires en coin et ses yeux malicieux. L'héroïne est surprenante avec ses secrets assez originaux. Ces deux personnages sont intéressants et j'ai envie d'en apprendre davantage sur eux, de les voir évoluer ensemble.

Les dessins sont jolis, très réalistes pour qu'on perçoivent bien les émotions des personnages et leurs pensées.Il y a beaucoup de détail.

Une agréable découverte, je lis la suite avec plaisir. ^^

Un premier tome qui permet de poser les bases de ce shojo. L'idée est intéressante et même originale, mais je pense que c'est la spécialité de la mangaka de proposer de l'originalité dans ses situations. Les personnages sont développés surtout pour Leila et son corps. Des messages sur le consentement sont passés, même s'ils sont assez légers, je reste curieuse de voir comment ils vont évoluer.

J'étais plutôt habituée aux shojos classiques, mignons et "prudes" dans les sentiments et relations entre les personnages. Ici, comme on s'y attend avec ce qui nous est annoncé, tous ces codes sont cassés dès les premières pages puisque l'héroïne habite dans un "love hotel", dont sa mère est la gérante. Trés gênée par cette situation et mal à l'aise avec les garçons, Leila va pourtant devoir cohabiter avec l'un de ses camarades du lycée, qui, en plus de s'imposer chez elle, aimerait bien la décoincer un peu...

Le duo entre ces deux personnages aux caractères opposés fonctionne bien et on retrouvera dans leur relation conflictuelle mais ambiguë le schéma qu'offrent beaucoup de shojos. Mais ce qui différencie ce manga des autres, c'est bien le contexte dans lequel ils évoluent, avec ce love hotel et ses chambres improbables comme décors. Ici, on parle ouvertement de sexualité et de désir, et ce, avec beaucoup d'humour et sans scènes crues. Un manga qui sera quand même à réserver aux 15 ans et plus.
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