MMA, tome 2

Il faut bien avouer que le sport et moi on n'est pas très ami et ce depuis ma plus tendre enfance. Encore plus depuis que j'ai de gros problèmes de dos et que je ne peux littéralement rien plus faire. Je n'ai jamais aimé le sport et je n'ai jamais eu envie d'en faire. Par contre, j'adore en regarder. Enfin pas tous les sports évidemment. Je suis une grande férue de foot, dès qu'il y a un match hop je le regarde. Mais je suis aussi une très grande fan de catch, alors forcément le catch c'est du divertissement et ça n'a rien à voir avec le MMA mais c'est quand même le côté « lutte » qui m'a donné envie de découvrir cette histoire. D'autant plus que certaines prises de MMA, on peut les retrouver dans le catch. Mais bref, tout ça pour dire que le sport de lutte m'intéresse plutôt pas mal!

Dans ce second tome, depuis qu'il a décidé d'embrasser une carrière de shooter professionnel, Meguru se donne corps et âme à son entraînement. Malgré des résultats décevants en compétition, il ne perd pas espoir et réussit à progresser. Un soir, un nouvel entraîneur arrive au Fighters Brew sous les yeux ébahis de tout le club : c'est une fille ! Si les membres sont d'abord perplexes, Maria Kinukawa ne tarde pas à imposer le respect

J'ai beaucoup aimé découvrir ce second tome. C'était à la fois génial et en même temps très instructif. Mine de rien, je trouve que l'on apprend pas mal de choses juste avec cette lecture. Et justement, j'adore ce genre de lecture! Celle qui vont apprennent des choses sur un sujet complètement inconnu. Je trouve qu'en plus de ça, ça rend le sport encore plus intéressant. Mais ce que j'ai le plus aimé dans ce tome si, c'est l'inclusion de femme dans l'histoire! En effet, c'est Maria qui va désormais les entraîner. Certains sont perplexes au début puisqu'il s'agit d'une fille, c'est bien connu qu'une fille est faible n'est ce pas. Mais elle leur fait une démonstration qui va en remettre certains à leur place. C'est bête à dire mais je trouve qu'introduire une femme et bien c'est vraiment chouette. Ça montre que les femmes aussi peuvent se battre comme il se doit! On a aussi Maki, une lycéenne que Maria essaye de convaincre de se lancer dans le MMA. J'ai beaucoup aimé son personnage, parfois de part ses réactions, elle me fait beaucoup rire. Je trouve son personnage vraiment intéressant. J'ai beaucoup aimé voir Meguru évoluer comme ça. Il s'améliore, ne lâche jamais rien. Et même si il est loin d'avoir un niveau incroyable, il se débrouille plutôt bien.

Ce manga est une très belle surprise pour ma part. J'adore la mise en avant du sport de lutte. Mais aussi de découvrir ces prises différentes. Dans ce manga, on apprend pas mal de choses et je trouve ça tellement intéressant. Les personnages sont bien construits et c'est agréable de les voir évoluer. Meguru est vraiment incroyable puisqu'il ne lâche rien et s'accroche comme pas possible, il est clairement tenace. J'ai très hâte de découvrir la suite de ce manga. Je sens que je vais prendre beaucoup de plaisir à découvrir tous ces tomes!
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Attention, voici un titre d'un genre rarissime dans mes lectures habituelles : le manga sportif. Il faut dire que n'étant pas particulièrement sportive moi-même, lire des histoires de dépassement de soi grâce à des compétitions ou des matchs à répétition dans une occupation que je ne pratique pas ne m'intéresse pas particulièrement. Et pourtant, j'ai dévoré les trois premiers tomes de MMA-Mixed Martial Artists d'Hiroki Endo. Pourquoi ? D'une part, car comme son nom l'indique, ce manga parle d'arts martiaux. Or j'en pratique en loisir et détente depuis une vingtaine d'années et j'ai côtoyé pas mal de compétiteurs à tous les niveaux. Et dans MMA, je vais retrouver des arts martiaux que j'ai pratiqués (comme le judo) ou que je pratique (comme le JJB) utilisés par certains des personnages. Pour le coup, Hiroki Endo est plutôt très bon dans son dessin, car on reconnaît immédiatement les mouvements, les erreurs que peuvent commettre certains débutants comme Meguru ou Maki, et l'on se prend à suivre avec passion les combats. L'ambiance d'un club multisport centré sur la compétition est également bien représentée, y compris dans le traitement des athlètes féminines par leurs collègues masculins.
Mais s'il n'y avait que le sport, je me serais vite lassée de MMA. Ce titre est intéressant, car nous suivons plusieurs individus, y compris hors du dojo. En premier lieu, Meguru qui a un parcours classique de personnage de shônen : raisonnablement doué pour les arts martiaux, il va d'abord accumuler les défaites avant de chercher à progresser et à trouver un équilibre entre sa vie scolaire et sa passion. Son ancien ami d'enfance, Takashi lui a abandonné ses études par vengeance et compte sur le sport et son passage en tant que compétiteur professionnel pour échapper aux yakuzas. Y arrivera-t-il ? N'étant pas seulement un repoussoir de Meguru, les chapitres qui lui sont consacrés font partie de ceux que j'ai le plus appréciés en bonne fan de polar. Et autour de ces deux-là, gravitent d'autres athlètes comme Yudai et sa rage de vaincre, Maki et son assurance trompeuse, etc. En trois tomes, l'auteur a réussi à m'accrocher à ses personnages, aussi bien ceux de premier plan que les autres. Et je suivrais volontiers la suite de leurs aventures, au moins pour un ou deux tomes.
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