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sur 466 notes
Qu'il est parfois douloureux d'être une femme ! Les textes d'Eve Ensler sont pourtant sans pathos et poussent plutôt à l'action qu'à l'apitoyement.
Le matériau de son oeuvres est le fruit de multiples rencontres partout dans le monde. Des femmes de toutes conditions et toutes cultures ont osés braver des interdits et des tabous pour parler, d'elle, de leurs compagnons et de leur sexualité. de leurs souffrances et de leurs espoirs. de leurs combats et de leur résignation aussi parfois.
Ces poèmes, textes courts, furent adaptés au théâtre un peu partout dans le monde, avec des réactions très diverses et sous divers titres. "Vagin", vraiment, ça ne fait pas propre, c'est impudique, n'est ce pas ?
Mais de nommer cette réalité, ça fait des femmes des êtres humains à part entière, avec toute leur anatomie.
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A lire, à relire, à faire lire.
A écouter seul ou à plusieurs.
A voir joué sur scène, en public
A transmettre, encore et encore.
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Oui, il fallait le faire : oser écrire tout un livre sur ce mot mine de rien encore tabou dans notre société, VAGIN, et surtout tous les mots qui vont avec : orgasme, masturbation, poils, viol, pudeur, règles, cunnilingus et compagnie ! Les monologues du vagin sont en ce sens une lecture libératrice car avec tous ces mots, il s'agit en fait d'oser exprimer enfin la reconnaissance et la fierté de notre féminité! Cela dit, je ne me suis personnellement pas sentie si libérée que ça car même avant ma lecture, j'osais dire tout haut le mot vagin sans rougir et j'ai trouvé que l'auteur aurait pu aller encore plus loin dans la démystification de ce tabou féminin. Il m'a semblé qu'elle restait encore trop soft et que quitte à aborder le sujet, elle aurait pu aller plus en profondeur ;-)
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Il fallait oser le dire.
Il fallait oser le jouer sur scène.
Bravo à cet auteure, bravo aux différentes actrices !

C'est drôle, triste, violent, cru.

C'est à lire.

Mais je n'ai pas plus accroché que ça. J'aurais aimé en lire plus, avoir plus d'info sur ces "Guerrières du vagin" qui tentent de faire changer les mentalités masculines et féminines, qui se révoltent. Il reste tant à changer, à bouger.
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Il s'agit en fait du texte de la pièce du même nom. C'est difficile de décrire ce genre de texte. C'est à la fois drôle, touchant, bouleversant… Des faits cocasses, des anecdotes, des drames… Tout arrive dans ce petit livre.

On ne lit pas ce livre pour le sujet en soi, à mon avis, mais pour les expériences humaines qu'il comporte. Ceux qui liront ce livre seulement à cause du mot « vagin » en espérant y trouver des histoires grivoises seront déçus. Ce sont des histoires de vie, pas de sexe.
Lien : http://www.libellul.com/?p=321
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Les monologues du vagin
Eve Ensler

Etre femme

Etre femme avec un vagin rien de plus banal mais rien de plus extraordinaire aussi. C'est de cela que parle cet ensemble de témoignage. Chaque texte aborde le sujet de la femme et de sa vie avec son vagin suivant un angle différent, l'explicatif pour une meilleure pédagogie du sexe, le déclamatif et revendicatif pour rappeler qu'encore aujourd'hui les femmes et leur sexe sont maltraitées, l'humoristique pour tourner en dérision.
Ces confessions prennent parfois la forme de déclarations féministes présentent et défendent tous les aspects à la fois physiques et psychologiques liés aux femmes et à leur vagin. Etant un homme je pense qu'une partie de ce que veulent exprimer ces textes, qui ont pour vocation d'être lu à haute voix, m'échappe. Pour résumer il faut respecter et aimer les femmes et leur sexe, ne pas oublier de leur faire plaisir. Ne pas oublier qu'elles sont sensibles autant que leur vagin.
J'ai passé un moment à la fois enjoué, étonné, drôle, plaisant avec ces exposés sur le vagin des femmes. Personnifier et détacher le sexe de la femme d'elle-même permet de parler de leur plaisir et de leur sexualité.
Pour une réflexion plus vivante je pense que c'est encore mieux d'aller voir sa représentation sur scène.
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En exergue, cette dédicace, qui donne bien le ton : "ce livre est dédié aux femmes de partout, que leur vagins soient honorés, chéris et libres".
Eve Ensler a interrogé de nombreuses femmes sur le rapport qu'elles entretiennent avec leur vagin. Elle restitue le résultat de son enquête en choisissant la forme théâtrale. Je n'ai pas eu l'occasion de voir cette pièce mais d'avoir pu lire le texte est une consolation. Ne sachant pas à quoi m'attendre au niveau de la forme, j'avais un peur d'être déçue, je n'aime pas lire du théâtre. J'avais tort d'être inquiète, la lecture est fluide et ne pose aucun problème. Entre les monologues, l'auteure glisse des données techniques sur le sujet, aucunement ennuyeuses (statistiques, historiques...).
Attendez-vous à être bousculée car tout est dit et sans détour. le vagin est exploré en long et large et en travers. le ton est parfois léger mais pas toujours. le viol fait hélas partie des expériences relatées par les femmes. Certains passages prennent l'allure d'inventaires à la Prévert quand les femmes répondent à des questions comme celle-ci : "si votre vagin pouvait parler, que dirait-il, en deux mots ?" ou encore : "un vagin ça sent quoi ?". Eve Ensler nous parle aussi d'un atelier du vagin, ou l'on apprend, avec un miroir de poche à connaître "l'endroit" en question.
Notre culture d'origine influe bien-entendu sur notre façon d'appréhender les choses mais évoquer cette partie du corps reste encore tabou pour la plupart d'entre nous. Si nous parvenons à échanger un peu avec les copines sur le sujet, osons-nous le faire avec nos filles ?
C'était osé et courageux se lancer dans ce projet d'écriture, le succès de la pièce démontre que le pari est réussi.
Lien : http://www.sylire.com/2015/0..
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C'est une pièce de théâtre que j'ai envie de lire depuis longtemps : pour être tout à fait honnête, je ne m'attendais pas tout à fait à ce genre de texte. Je pensais que les monologues seraient axés uniquement sur des confidences drôles ou poétiques, mais légères. Il y en a, mais il y a aussi de la souffrance, de la révolte, de la dénonciation. Et même si, à la réflexion, cette diversité semble logique vu le sujet et les différents vécus, j'ai trouvé ça un peu dérangeant de mélanger de l'anecdotique, du plaisir, les violences sexuelles... Et puis surtout, c'est trop succinct, il y aurait tellement plus de choses à dire et à remettre à jour au fil des décennies ! Un bon point de départ malgré tout, parce que la pièce soulève quelques bonnes questions, mais il serait dommage de s'arrêter là.
Lien : http://chezradicale.canalblo..
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Difficile d'être passé à côté de cette célèbre pièce de Eve Ensler au titre assez perturbant, avec ce mot « vagin » que l'on a peu l'habitude de dire ou même d'en parler. C'est d'ailleurs le but de Eve Ensler, attirer l'attention des femmes sur leur propre sexe, leur propre anatomie, accepter d'en parler, savoir quel est leur rapport avec lui. A cette fin, elle a interrogé des milliers de femmes à travers le monde, aussi bien aux Etats-Unis, des femmes de toute confession, que des femmes bosniaques réfugiées dans des camps pendant la guerre en ex-Yougoslavie ou encore des femmes en Afrique. La version proposée par les éditions Denoël est fidèle à la version théâtrale.

Je regrette de n'avoir jamais assisté à cette pièce. Car la lecture de ce texte ne peut que toucher et remuer la femme lectrice. L'homme aussi sûrement, mais la femme ne peut que se sentir concernée. A partir de tous les témoignages récoltés, Eve Ensler réussit à faire un spectacle riche et percutant autour de cet orifice que chaque femme possède mais que si souvent elle ignore. Elle vit avec le vagin, elle sait qu'il est là mais ne sait pas à quoi il ressemble. Eve Ensler a donc poussé ces femmes dans leurs retranchements en leur demandant de lui décrire, de lui donner une odeur, de lui dire ce qu'il serait s'il était un vêtement, une forme, … Elles ont parlé de leurs règles, du plaisir, des poils, … Ces témoignages sont tour à tour drôles, émouvants et parfois prennent à la gorge. Les pages sur l'excision m'ont encore une fois révoltée. Comment peut-on encore tolérer que de telles pratiques existent, même dans nos pays ?
Le récit basé sur l'interview de Whoopy Goldberg m'a quant à lui fait beaucoup rire. Cette femme a un réel sens de la répartie.

A lire, et certainement plus à voir !
Lien : http://www.chaplum.com/les-m..
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Etant étudiant j'a eu accès a ce livre via ma Bibliothèque Universitaire . Ayant déjà entendu parler de la pièce , j'ai commencé a lire ce livre .

J'ai été étonné par la franchise de l'auteure qui arrive a nous transporter a ses côtes . La méthode "d'investigation" , réalisé par l'auteure m'a permit de ressentir de comprendre au moins partiellement des histoire de vie qui m'était inconnues . Aborder la femme par l'essence même de sa féminité, pour qu'elle nous parle d'elle et pour qu'elle se parle a elle , permet une intimité avec le lecteur , qui nous amène a la compréhension , a l'appréhension .

A travers ces témoignages exquis , de nouveaux horizons sont ouverts au lecteur , l'amenant a réfléchir , a sa place et a la place de la femme dans notre société et dans son histoire .

Seule petite critique que nous pourrions adresser a ce livre , c'est pour certains témoignages le manque de profondeur , et "l'enjolivement" de certains passages .
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