L'art de vivre à la japonaise est un vrai délice de lecture, une bouffée d'oxygène dans un monde sans cesse plus pressé, un nuage de spiritualité qui m'a enveloppé toute entière. Alors, un grand merci à Babelio et aux éditions Harper Collins pour cet agréable moment de lecture qui m'a plongée au coeur d'un pays qui me fascine depuis tant d'années et où je rêve de me rendre : le Japon.
Erin Niimi Longhurst, auteur anglo-japonaise, nous propose un voyage dans le Japon traditionnel, le Japon de son enfance, de sa famille entre coutumes et rituels, tout un « art de vivre » à la japonaise. L'ouvrage est très joliment ponctué de photographies illustrant les propos de l'auteur et nous fait pénétrer dans l'univers, les paysages et la lumière si particulière du Japon. de nombreuses citations viennent aussi agrémenter le livre, des proverbes japonais riches d'enseignement et qui amène à chaque fois à réfléchir et à faire un retour sur soi : « Qui fait place au sourire plutôt qu'à la rage est toujours le plus fort », « Qui travaille sur soi s'offre à soi » ou encore « Si vous essayez, vous réussirez peut-être. Si vous n'essayez pas, vous ne réussirez pas. Cela est vrai pour toute chose. Ne pas essayer, c'est échouer ». Comme je le disais plus haut, une véritable respiration, un véritable souffle, des pages qui font du bien !
Tel un catalogue, le livre est composé de trois parties plus fourmillantes les unes que les autres d'anecdotes et d'explications sur la culture japonaise : Kokoro pour le « coeur et l'esprit », Karada pour le « corps » et enfin Shukanka pour « créer l'habitude ».
Dans la première partie, Erin Niimi Lonhurst décline toute une philosophie orientale : l'ikigai ou notre but, notre raison d'être, ce qui nous anime. Elle y évoque les notions de travail, important au Japon, d'amour, de famille, d'environnement et de rapport à soi en mentionnant le sudoku, la callisthénie, les haikus, etc. Puis, les philosophies du wabi-sabi et du kintsugi. Ce chapitre se referme sur cet art de philosopher et de voir la vie plus posément, d'accepter ce que la vie nous réserve.
Karada aborde plusieurs choses : le rapport à la nature et au corps. L'auteur nous parle de l'ikebana, ce magnifique art de la composition florale, de la calligraphie, et surtout du tabemono. Pour les papilles fanatiques de cuisine japonaise ! Moi, j'ai salivé en lisant les recettes de l'onigri et des sushis, les photos donnent très envie également. le thé occupe aussi une grande partie de ce chapitre : variétés de thé, principe de la cérémonie, importance du rituel.
Et puis, une dernière partie intitulée Shukanka vient clore la démarche de l'auteur pour prendre le temps de vivre avec cette philosophie « Commencer est facile, poursuivre est difficile ».
Ce livre peut se lire de plusieurs manières, moi, particulièrement, j'ai aimé piocher de-ci de-là des chapitres en fonction de mon envie et de mon intérêt du moment. C'est une véritable ode à la culture japonaise et à l'art de vivre si particulier à ce pays. Seul petit reproche, j'ai eu tendance à m'y égarer par moment, tellement l'ouvrage est riche en explications. Néanmoins,
L'art de vivre à la japonaise foisonne d'éléments de toutes sortes sur le Japon et, pour cela, il est une véritable petite pépite.