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sur 665 notes
Dix éminents holmésiens sont réunis à l'Hôtel Baker Street près des chutes de Reichenbach, afin de participer à un colloque exceptionnel. de celui-ci doit sortir le nom du professeur émérite qui sera chargé de diriger la première chaire universitaire d'holmésologie de la Sorbonne. Rivalités, jalousies, mesquineries, bassesses… ils seront prêts à tout pour obtenir ce poste de titulaire tant convoité.
Quand une tempête de neige puis une avalanche les isoleront du reste du monde, aucun ne s'en inquiètera outre mesure. Même un premier décès suspect ne leur mettra pas la puce à l'oreille, trop contents de compter un rival de moins. Et pourtant…

Construit sur le principe du huis clos classique, hommage à « Dix petits nègres », ce roman est surtout l'occasion pour Jean-Marcel Erre de faire une brillante synthèse de ses connaissances sur Sherlock Holmes, des écrits de Conan Doyle à ceux des auteurs contemporains ayant perpétué le mythe. Rédigé dans une langue subtile, au style déjanté rempli d‘humour, le récit multiplie les références sherlokholmesques sans perdre la dynamique de l'intrigue. Accessible à tous, même aux néophytes, cette fiction truculente, véritable Cluedo, nous montre un Jean-Marcel Erre au mieux de sa forme, cultivé et drôle. On se délecte de ses jeux de mots, des situations cocasses imaginées et de son érudition. L'énigme tient ses promesses, elle-aussi, même si, comme dans les romans de Doyle, elle réside moins dans l'identité du coupable que dans celle du détective…
Une lecture on ne peut plus plaisante, à lire lentement pour mieux la savourer.
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Grosse déception. le ton humoristique m'a ravi pendant 9 pages ... puis m'a agacé, progressivement de plus en plus. le thème du livre, un mystère autour d'aficionados de Sherlock Holmes m'a enchanté .... pendant deux chapitres avant de me lasser, là aussi de plus en plus.
Enfin le roman policier est construit sur la trame d'une énigme célèbre d'Agatha Christie, ce qui m'a d'abord stupéfaite puis déçue. Bref, le livre, tant attendu, que j'avais réservé à la bibliothèque depuis trois semaines, et sélectionné pour le prix littéraire angevin m'est tombé des mains à la moitié du livre, en milieu du we et avec aucun nouveau livre prévu.... Ne me reste qu'à relire David Lodge dont l'humour ne m'a jamais déçu.
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Les écrivains français dans leur ensemble sont de gens formidables. Ils sont très productifs, publient à tour de bras des ouvrages qui, pour la plupart, ne seront pas lus. Peu intéressés par la gloire et l'argent, ils veulent simplement faire partager leurs émotions, leurs souffrances. Ils racontent souvent des histoires dont les héroïnes tourmentées cachent un affreux adultère ou une mère castratrice voire un viol incestueux (très à la mode ce dernier) et parfois les trois ensemble... Quelques uns se jettent tête baissée dans le fait de société, le chômage, le surendettement, le sida, le coming out. Tout cela n'engendre pas vraiment l'hilarité et plombe souvent le lecteur dans des pages lugubres qui vont le pousser à se gaver de neuroleptiques pour pouvoir supporter un réel tout aussi angoissant.
Et puis il existe une race en voie de disparition : l'écrivain qui veut faire rire ses lecteurs. A part quelques dames surfant sur la vague "Bridget Jones " ou "Le diable s'habille en Prada", connaissez-vous beaucoup d'auteurs qui ont fait le choix de mettre son lectorat de bonne humeur ? Très très peu en fait (et surtout si vous en connaissez, mettez-moi leur nom dans les commentaires, je suis preneur).
Je viens (avec retard, je sais ) de découvrir J.M. Erre.... J'en ris encore ! Non seulement "Le mystère Sherlock" est drôle mais aussi intelligent, bien écrit et ingénieux.
Imaginez une intrigue lorgnant vers les 10 petits nègres d'Agatha Christie, avec l'érudition joyeuse d'un Pierre Bayard (universitaire travaillant sur la littérature), un zeste de Charles Exbrayat pour le côté déjanté, une écriture férocement drôle et vous aurez un bouquin qui devrait vous faire passer un excellent moment.
Cette réunion de spécialistes de Sherlock Holmes coincés par la neige dans un hôtel Suisse, avec ses personnages très hauts en couleur et leurs disparitions tragiques au fil des pages, est un régal. C'est vrai que ce n'est pas toujours très léger, mais la construction très maîtrisée de ce livre, la truculence du style et les rebondissements incessants happent le lecteur jusqu'à la fin, qui elle aussi, comme dans un bon polar, joue sur l'effet coup de théâtre.
Il est certain que je me procurerai les précédents ouvrages de J.M. Erre, surtout que le web me dit qu'ils sont meilleurs (Est-ce possible?). Je ne peux que remercier Jean Marcel (le prénom que cachent les initiales J.M.) qui dans ce monde de brutes, a le bon sens d'écrire de bons livres pour distraire ses contemporains. Qu'il en soit ici grandement remercié.
La fin sur le blog

Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Retour de lecture sur "Le mystère Sherlock" de Jean-Marcel Erre, écrit en 2012. L'histoire d'un huis-clos, avec 11 pseudo-chercheurs sur Sherlock Holmes bloqués dans un chalet recouvert de neige, suite à une avalanche. Ce n'est pas vraiment un polar, mais plutôt un livre humoristique d'enquête écrit de manière totalement loufoque. C'est malin, relativement court. Cela ne se prend pas au sérieux, et c'est très agréable à lire. le scénario manque totalement de crédibilité, mais le traitement humoristique de l'ensemble nous rend très indulgent à ce niveau et permet de nous plonger dans l'intrigue. le suspens est plutôt efficace. C'est un mélange totalement improbable entre Frédéric Dard, David Lodge et Agatha Christie. Une lecture de détente, agréable et sympathique.
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Ce livre avait été proposé en lecture commune sur l'un des challenges auxquels je participe, et je me suis dit : « pourquoi pas » ? c'est que le titre et la couverture (autant celle du poche, qui a été la première que j'ai vue, que celle de l'ebook que j'ai finalement lu) m'intriguaient, ce qui suffisait pour me lancer dans l'aventure. Ma seule vraie crainte était de m'y perdre, car je n'ai jamais lu aucun livre de Conan Doyle – or, si Sherlock Holmes est indéniablement connu dans l'imaginaire collectif, je ne l'ai encore jamais approché de près car, même si j'apprécie beaucoup les romans policiers, je ne suis pas trop attirée par les classiques du genre… En refermant ce livre, je peux dire que cette méconnaissance n'a en rien gêné ma lecture, mais il est bien possible, en revanche, que je sois passée à côté de toute une série de choses – allusions, référence à l'une ou l'autre intrigue, etc. ce qui aurait peut-être rendu ce livre plus « vivant », sans mauvais jeu de mots.

Cela dit, que l'on connaisse intimement ou non l'univers de Sherlock et autres « concurrents » (on a plusieurs références notamment à Hercule Poirot, et un énorme spoiler sur les « Dix petits nègres » - ah pardon, il faut dire « Ils étaient dix », désormais – où Poirot n'apparaît pas, paraît-il), on comprend très vite que tout le livre est une extraordinaire parodie de ces romans policiers qui mettent en avant le flair lié à la logique d'un enquêteur principal, qu'il le soit de métier ou non, jusqu'à une résolution finale à laquelle le lecteur aurait pu arriver lui-même, si seulement l'auteur lui en laissait la possibilité… mais le fait-il vraiment ?

Le tout est assaisonné d'un humour, souvent noir, mais pas que, et surtout omniprésent : des tournures de phrases, des calembours et autres jeux de mots, des mots mêmes transformés pour l'occasion, et j'en passe. Contrairement à ce que j'ai lu dans l'une ou l'autre critique, ce n'est jamais de l'humour lourd en tant que tel ! En revanche, pas une seule phrase n'est épargnée, il n'y a pas une seule phrase sans une pointe piquante, un mot qui dérape, une allusion quelconque qui fait sourire – bref, cet humour parfaitement assumé est là tout le temps, tout le temps, tout le temps, au point de frôler parfois l'indigestion, c'est vrai…
Le plus incroyable quand on considère cette façon d'écrire quelque peu délirante, c'est que l'auteur a pris le parti, en plus, de faire une espèce de roman choral : on a la narration principale qui apparaît comme le journal d'une jeune journaliste qui a réussi à s'immiscer au milieu de ces holmésiens qui briguent la chaire d'holmésologie qui doit ouvrir à la Sorbonne. Mais cette narration est entrecoupée par des « fiches profil » sur chacun des holmésiens, ainsi que certaines explications – toujours introduites de la même façon, par exemple « H comme Holmésien » - destinées au livre « Sherlock Holmes pour les Nuls » que la même jeune journaliste est en train de rédiger. Et chaque style de narration présente quelques menues différences qui indiquent que l'on se trouve effectivement à un autre niveau. Et l'auteur va plus loin encore : plusieurs des holmésiens ont également voix au chapitre, que ce soit Dolorès qui écrit de longues lettres à ce qui pourrait être un confesseur, Durieux qui écrit son propre livre extrêmement guindé, ou Perchois qui écrit quant à lui à son « maître », sans qu'on sache très bien s'il s'agit d'un quelconque mentor extérieur, ou s'il croit écrire à Holmes en personne. Ainsi donc, par-delà ces jeux d'humour cités plus haut, l'auteur parvient quand même à différencier chaque voix, à en faire quelque chose de particulier et de reconnaissable !

Avec tout ça : inutile de préciser (quoique…) à quel point les personnages sont caricaturaux ! On est même au-delà des stéréotypes du genre, on est plutôt dans une espèce de surréalisme adapté à un pseudo-polar, où on ne cherche même pas à être crédible, mais où le maître-mot serait plutôt : plus tu es déjanté et improbable, mieux tu seras accepté dans ce cénacle burlesque. Car, oui, c'est bien de cela qu'il s'agit : on est réellement dans le burlesque, tous les codes habituels (du polar classique) sont défiés de façon sidérante. Et cela dépasse le seul cadre des quelques holmésiens et de la journaliste, car les « vrais » enquêteurs et autres secours, qui vont venir libérer ces gens enfermés dans l'hôtel (et tomber sur autant de cadavres), sont eux aussi tous plus douteux les uns que les autres…

Cela dit, si l'exercice de langue française est remarquable, si l'humour est agréable à condition de le lire par petites doses, ce livre ne m'a pas tout à fait emballée. L'intrigue même, également parodique évidemment, ne suscite qu'un intérêt restreint : on rigole (ou pas) aux nombreux calembours, on observe le microcosme composé de ces holmésiens bloqués dans cet hôtel lugubre, mais, pour ma part du moins, on ne s'intéresse pas vraiment à l'enquête (qui semble menée par la journaliste précitée), on ne se demande pas vraiment qui va être le prochain sur la liste des victimes, alors que c'est au coeur de l'intrigue, d'une façon de plus en plus aiguë, ni même qui est le meurtrier…. On lit ce livre pour sa forme (géniale), pas tellement pour son contenu (finalement assez pauvre) – ou, pour le dire autrement : l'aspect parodie est une totale réussite, mais l'aspect policier est plutôt raté. Sauf peut-être le sursaut final ?
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Belle érudition autour du canon holmesien et de ses dérivés. L'auteur nous plongent dans ce club des amateurs de Sherlock où la fiction rejoint la vie. Beaucoup d'humour dans ce roman, surtout dans la première partie. L'intrigue ressemble presque aux dix petits nègres d'un autre auteur anglais très connu, sauf sur la fin. Une belle découverte pour un excellent moment de lecture
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Le Mystère Sherlock est une transposition dynamique, drôle et percutante du Joueur d'échecs de Stephan Zweig dans le petit monde des holmésiens (ou sherlockiens). Voici une charge pleine d'ironie et de tendresse contre des spécialistes (ou des geeks), qui pour se consoler trouveront ici une bibliographie qui peut orienter leurs prochaines lectures.

Le ton est ici satyrique. L'humour est très présent en début d'ouvrage avant de se calmer progressivement pour laisser la place à un roman policier. Oui, il va y avoir des meurtres en série et de manière assez originale par-dessus le marché ! L'humour sera toujours présent, le côté déjanté également, sans que la surenchère ne finisse par lasser. La narration est ici dynamique en nous offrant un roman à tiroirs, multipliant les points de vue. Les quelques révélations offertes agacent moins qu'elles ne participent pleinement à l'ambiance générale.

Les personnages sont hauts en couleurs. Sans aucun doute possible, il s'agit ici de créatures romancées que l'on ne peut que trouver dans un roman qui leur ressemble. Nous sommes très proches du théâtre de l'absurde, bien que le dénouement nous laisse avec un joli problème sur les bras. Celui-ci est d'ailleurs totalement inattendu.

L'intrigue est assez classique : plusieurs adversaires coupés du monde doivent faire face à une menace indéterminée. Pourtant tout cela est très habilement mis en scène. Il n'est pas question de s'ennuyer ici. Nombreux éclats de rire garantis ! J-M Erre parvient ici l'exploit d'écrire un roman court, passionnant d'un bout à l'autre. Il est difficile de le lâcher et pourtant ni Sherlock, ni Watson n'y participent directement.

Tous les geeks devraient lire ce roman, qui d'ailleurs gagnerait à être remboursé par la Sécurité sociale. le sujet parlera toutefois davantage aux holmésiens, seuls spécialistes d'apprécier la complexité et la variété des références faites ici. Celles-ci témoignent d'ailleurs d'un niveau de connaissance du Canon assez poussée. Par ailleurs, ses références jamais n'anticipent sur les révélations du Canon. du très beau travail !

Vous l'aurez compris, voici une pépite fortement recommandé aux fans du grand détective !
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Un pastiche de polar totalement réussi!

"Six cadavres pour cinq survivants, il fallait voir les choses en face: on allait avoir du mal à revenir au score. Entre nous, deux questions insidieuses, lancinantes, accablantes: "Qui est le meurtrier?" et "Qui sera le prochain à rejoindre l'équipe adverse au frigo? "Difficile de regarder son voisin de table sans arrière-pensée..."

Surtout que de survivant, il n'y en aura point, le seul rescapé du carnage ayant eu la mauvaise idée de se trouver pile-poil devant la porte de l'entrée de l'hôtel enseveli sous la neige. Ladite porte d'entrée étant défoncée par la police. le commissaire Lestrade retrouve plusieurs carnets de note ayant appartenu aux morts. Ce qui va lui permettre de reconstituer une bien étrange vérité. Pourtant, une bande d'enseignants farfelus, fans de Sherlock Holmes, qui se réunissent dans un hôtel de montagne en Suisse: on a du mal à croire que ça pouvait tourner au massacre. Mais le but de cette réunion était de nommer le plus grand fan au poste de titulaire de la toute première chaire d'holmésologie de la Sorbonne. Et là ça change tout! Car tous ces allumés, qui pensent que Sherlock Holmes a réellement existé, seraient prêts à tuer pour obtenir le poste. Tuer au sens propre du terme!

Le mystère Sherlock, c'est Dix petits nègres version destroy, un huit-clos totalement loufoque, écrit dans un style percutant, plein de vitalité. D'un côté, un style simple, cru, désopilant, qui permet au lecteur de se marrer du début à la fin. Et de l'autre, un style très littéraire, riche, qui permet au lecteur de réfléchir à des sujets passionnants. Ce livre est une véritable bombe textuelle survitaminée, un feu d'artifice d'humour noir. Un pastiche de whodunit qui vous fera hurler de rire du début à la fin. Avec en filigrane, une réflexion subtile sur le pouvoir de la fiction, et sur le rapport entre l'écrivain et le lecteur. Un rapport plus subtil et plus complexe qu'il n'y paraît. Tout est question de comment on perçoit la réalité, ou plutôt les réalités qui peuvent se mélanger à la fiction, jusqu'à ce qu'on ne puisse plus faire la part entre ce qui est vrai et ce qui est faux.

Enfin, cette enquête pleine de rebondissements, permet à l'auteur de rendre hommage aux meilleurs auteurs de polars. le mystère Sherlock est une plongée fascinante et érudite au coeur de l'univers du plus grand détective de tous les temps. Un personnage complexe qui aura marqué à jamais de son empreinte l'histoire du polar. le Mystère Sherlock est donc un formidable polar, qui vous fera passer de formidables heures de lecture. Jusqu'au dénouement final, l'ultime rebondissement, digne des meilleurs romans de ... Sir Arthur Conan Doyle. Un polar à la fois rigolo et érudit, qui dit mieux?

Lien : http://www.conseilspolarsdep..
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Jubilatoire.
Même si je reste persuadée que tous ces personnages auraient surtout eu besoin de consulter un dinguologue d'urgence.
Non, pas un psychiatre, leur folie holmésienne est bien trop avancée. Impossible d'envisager la moindre guérison. Ces universitaires ne pensent ne vivent, ne respirent que pour et par Holmes, ils décortiquent la moindre de ses aventures, envisagent les hypothèses les plus farfelues, cherchent des angles d'attaques totalement inédits, n'oubliant rien ni personne, pas même le nombre de marches qui mènent à son logement.
Gare au poirotphile qui pointerait le bout de sa moustache en Suisse. Heureusement, personne n'a eu une idée pareille – sans doute parce que personne n'est aussi atteint que les dix spécialistes réunis pour ce congrès, en Suisse. Néanmoins, ils n'ont plus besoin de consulter, puisqu'ils ont trouvé non la consécration de leurs travaux, mais la mort – comme leur héros – en Suisse. Dire qu'ils n'ont même pas profité du chocolat.
Pastiche de Sherlock Holmes ? Oui, mais ce serait vraiment réducteur, tant l'oeuvre est réussie, tant l'écriture est primesautière, pleine d'humour et de saveur. Ce roman ne cache pas non plus quelques emprunts, en forme d'hommages très relevés, à Agatha Christie et à Maurice Leblanc. Pourquoi cacher des influences quand elles sont si relevées ?
Quant à l'intrigue, elle nous offre un vrai jeu de récits enchâssés, de changements de narrateur, à défier le meilleur chasseur de pistes littéraires. L'économie de moyen est là – en quatre jours, le drame est bouclé. L'économie de personnages aussi – ils sont quatre à prendre connaissance des notes des trépassés, de leurs enregistrements parfois, et de devoir tirer les conséquences de ces écrits épars. Mention spéciale aux lettres délirantes de Dolorès – et je vous épargne les « mémoires » de JPP. Les conclusions sont peut-être sujets à cautions, mais après tout, ce n'est pas Sherlock qui menait l'enquête, c'est Lestrade.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Des professeurs spécialistes du monde de Sherlock Holmes se réunissent dans un chalet suisse, non loin du lieu même où se sont affrontés Holmes et Moriarty, pour disputer la récente chaire Holmésienne fraîchement créée à la Sorbonne en l'honneur du départ à la retraite du doyen Bobo. Ce dernier les a tous invités pour leur annoncer l'heureux élu. Oui, mais une avalanche les condamne bientôt à un huis clos forcé, assorti de meurtres, tout à fait dignes d'un excellent roman policier.
C'est un roman que je qualifierai d'un peu "barré", pardonnez-moi l'expression. Son ton ironique permanent nous fait sourire et même rire à chaque coin de phrases pendant que les morts tombent comme des mouches. Les différents protagonistes semblent tout droit sortis du Cluedo et nous, lecteurs amusés, nous nous prêtons volontiers au jeu de devinettes sur l'identité du coupable.
Je me suis amusée tout au long du roman comme une gamine, le ton adopté correspondant parfaitement à mon style d'humour.
À lire pour tous ceux qui voudraient une lecture légère et très agréable.
Un véritable coup de coeur !
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