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EAN : 9782021501872
176 pages
Seuil (18/05/2023)
4.09/5   172 notes
Résumé :
« On dit que les territoires nous façonnent. J’avais dix ans quand j’ai compris que le dérèglement climatique menaçait mon univers entier, et toutes mes histoires de famille, dont les glaciers renferment le souvenir. » Camille Étienne a grandi dans un espace en voie de disparition. Dans un de ces lieux où le danger est déjà réel, concret.

Face à un effondrement d’une telle ampleur, il est aisé de sombrer dans la paralysie. Mais, nous dit-elle, « notre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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La claque : un livre coup de poing assurément pour nous montrer que : NON, nous ne sommes pas impuissants. Nous avons le pouvoir, si l'on décidait d'être ensemble, solidaire, pas égoïste, pas fainéant, pas peureux, pas laxiste devant l'inaction, etc.
Notre impuissance n'est qu'une illusion. Notre impuissance supposée n'est qu'une obéissance servile de privilégiés. La peur paralyse légitimement, et vue l'ampleur de la tâche ! Mais notre lâcheté est un luxe qui ravage. Et si la peur changeait de camps : si, plutôt que d'être attentiste - l'attentisme faiseur de mort(s) - le courage devenait faiseur de vie(s). Nous sommes aussi bêtes que ce lapin pris dans la lumière des phares, le véhicule fonçant dans le mur, conduit par un ivrogne, aveugle et égoïste les deux pieds sur l'accélérateur. Sommes nous à ce point débiles pour espérer vider encore une coquille déjà vide, qui se remplirai juste parce qu'on en aurai envie ou le caprice ! Elle ne se remplie plus. C'est incroyable de constater que nous n'avons plus le luxe du temps long : à force de délai de plus en plus court à réagir, le radicalisme va s'imposer ; le combat écologique n'est plus pour l'avenir mais pour le présent ; les catastrophes et autres désastres climatiques deviennent notre quotidien. L'écologie n'est plus une idéologie, elle est une "real politique" (enfin le devrait !). Un combat : les droits s'acquièrent par la force (sans compter qu'aujourd'hui ceux qui nous divisent obligent aussi à se battre pour ne pas les perdre ces droits - c'est le monde à l'envers, à tout point de vue !). 3,5% de la population qui se soulève suffisent pour liquider les 1% qui se gavent. Excellent essai d'une activiste sincère. Moi aussi, j'ai toujours préféré l'incertitude en action plutôt que le confort de la mort lente. A lire absolument.
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Je viens de le lire avec l'intention de trouver des pistes d'action face au réchauffement climatique et à l'effondrement de la biodiversité, qui m'épouvantent, et des raisons d'espérer. J'ai des enfants, j'adorerais avoir des petits-enfants, il y a des tout-petits dans ma famille et j'aimerais me dire qu'ils auront une belle vie.
Mais je partage la peur de Camille Etienne, je suis très inquiète pour eux. Sans parler des milliards de tout-petits et de plus grands qui peuplent notre belle planète.
Quand je m'inquiète, je cherche une solution. Puis je cherche comment contribuer à la solution.
Je ne mange quasi plus de viande, un peu de poisson et de coquillages, que j'adore. Je ne prends plus l'avion. Je roule à vélo plutôt qu'en voiture, quand c'est possible. Je prends quand même ma voiture pour me balader en Bretagne, où je viens d'emménager parce qu'il fait vraiment trop chaud en Isère. Tout en me disant que tout le monde ne va pas pouvoir s'installer en Bretagne. Je m'accorde de petits plaisirs qui ne sont pas bons pour la planète, tout en m'offusquant des gros plaisirs que s'octroient les autres, qui prennent l'avion comme je prends mon vélo, qui mangent tous les jours du boeuf, du cochon, du poulet industriels qui alimentent les marées vertes, les cancers et les comptes en banque du lobby de la viande.
Parce que, comme tout le monde, j'ai des besoins, parfois contradictoires : besoin de sécurité, qui me fait m'inquiéter pour notre avenir ; besoin de distraction et de beauté, qui me fait visiter la Bretagne, comme d'autres visitent l'Italie, l'Islande ou l'Indonésie, bientôt la Lune ou Mars ; besoin de sens, qui me fait décider d'arrêter l'avion, de renoncer à visiter le Vietnam, pour trouver la beauté à portée de voiture (hybride) ou de train.
Il paraît que chacun de nos actes est destiné à nourrir un besoin (Marshall Rosenberg et la CNV). Chaque besoin est légitime, puisque nous n'en avons pas la maîtrise. Mais nous sommes responsables de la façon dont allons (ou pas) nourrir ce besoin. du choix que nous allons faire de privilégier un besoin par rapport à un autre.
Il me semble qu'avec ce qu'on sait de la situation climatique, qui ne va pas s'arranger si on continue comme ça, quoi qu'en disent ceux qui ont intérêt (à court terme) à ce que ça continue, si on part du principe qu'on souhaite rester en vie de la façon la moins désagréable possible, et accorder ça à nos enfants et petits-enfants, chacun de nos actes devrait être choisi en fonction de son impact sur cette situation climatique : quand je réserve ce billet d'avion, quand je mange ce steak, quand je publie ces photos d'un site magnifique que je n'ai pas pris le temps de regarder, est-ce que c'est au service de la vie que je veux avoir dans 10 ans, de la vie que je souhaite à mes enfants dans 20 ans ? Si oui, ok. Si non, je le fais quand même ? Si je le fais, pourquoi ? Au nom de quel besoin qui passe devant mon besoin de sécurité, de survie ?
Camille Etienne appelle à désobéir aux mécanismes qui nous ont menés où on en est, qui ont servi à améliorer notre confort, certes, mais à quel prix ? Car non seulement ce confort pourrait bien disparaître à brève échéance (il a déjà disparu ces derniers étés), mais aussi ce qui rend possible notre vie sur Terre. Ces mécanismes sont sévèrement défendus par tous les lobbys qui y trouvent leur compte (pétrolier, agro-alimentaire, textile, communication...) et les élu.e.s qu'ils soutiennent moyennant lois favorables et stigmatisation-répression des « écoterroristes » qui osent se mettre en travers de leur chemin.
Désobéir, c'est refuser que ces déjà riches continuent de s'enrichir par nos choix en nous faisant croire qu'il n'y en a pas d'autre, qu'une belle vie c'est prendre l'avion pour aller 2 jours à New-York ou à Séville, c'est manger tous les jours de la viande pas chère parce que bourrée d'antibiotiques, c'est commander d'un simple clic des vêtements qu'on portera 2 fois et qu'on jettera 3 mois plus tard, qu'une belle vie c'est faire ce que je veux quand je veux. Quitte à en faire disparaître la vie sur terre, mais ça ils ne le disent pas.
Désobéir, c'est décider sans eux ce qu'est une belle vie, et décider sans eux comment la vivre. Je ne sais pas si ça suffira, parce que ça dépend de nous tou.te.s. Mais c'est ce que je choisis.
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Comme les autres commentaires, j'ai été séduit par les interventions punchy de Camille Etienne à la TV ou à la radio. Malheureusement, le média papier ne lui réussit pas et je vais être bien plus sévère que la majorité : c'est un ratage.

Le livre est mélange incongru de réflexions philosophiques de comptoir, de tract révolutionnaire (tendance marxiste, avec le prêche d'un Grand Soulèvement agité toutes les dix pages), de banalités anticapitalistes (les patrons et Total, tous des salauds) et d'entrées d'un journal intime nombriliste et woke qui s'écoute digresser.

Aucune piste de solution proposée (si ce n'est le Soulèvement).
Aucune responsabilisation personnelle (culture de l'excuse pour tous, seuls les entreprises et les grands patrons sont coupables).
Aucun fil rouge dans les chapitres, on passe du coq à l'âne, sans aucune cohérence ni plan d'ensemble.
Ce livre sur-politisé ne sert à rien.

Certes, il y a quelques idées pertinentes et justes, avec quelques références intéressantes, mais le flot continu de propos exagérés, sans la moindre nuance, m'a agacé par sa répétition incessante et ridicule. Elle s'attaque aux cibles faciles, responsables de tout le malheur du monde selon elle (Total, Macron, etc.).
La responsabilité individuelle (de polluer via son quotidien, comme de prendre sa voiture au diesel, de prendre l'avion, de consommer des produits importés) est évacuée en un paragraphe, excusée. de même, rassurez-vous citoyens, il ne s'agit pas d'un problème de génération (les boomers contre les millénials). Bref, ici, il ne faut accuser personne car ça fait mauvais genre, c'est mieux de s'en prendre à des cibles faciles (les politiques, les entreprises des énergies fossiles, etc.) On notera l'absence remarquée de l'enjeu nucléaire (dans les énergies), sûrement pour éviter les sujets sensibles.

L'auteur reprend tout le vocabulaire et l'idéologie woke et révolutionnaire, sûrement sans s'en rendre compte : tout est "domination" dans les rapports, il faut un "Soulèvement", on y case des "racisés" dès qu'on peut, l'écologie est décoloniale, elle est aussi écoféministe... Bref, on nage dans le délire. Elle se pense la Jean Valjean des mouvements écologistes, des manifestations et des sit-ins. Ecologie de pacotille, qui se regarde le nombril ("regardez, je marche dans la boue contre des CRS, yolo") au lieu de tenter d'influencer le comportement des citoyens, ce qui a le + d'impact potentiellement.

L'auteur cite plusieurs sources à la très faible solidité scientifique et méthodologique (une rapide recherche sur le net le prouve) : les riches seraient responsables de 50% des émissions (source Greenpeace...à la méthodologie délirante).

Bref : Camille, continue de calmer les experts climato-sceptiques sur les plateaux (ce qui me va parfaitement) mais, la prochaine fois, on attend de toi un livre moins caricatural, bâclé, plein de clichés. Il faut du courage pour affronter les vraies questions et offrir une profondeur de réflexion.

NB : énormément de fautes d'orthographe, de problème de syntaxe ou de mots absents. Pas très sérieux de la part de l'éditeur, aucune correction visiblement.
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Dans son essai « Pour un soulèvement écologique », Camille Etienne, encourage, voire même enjoint, ses lecteurs et lectrices à devenir des militants engagés pour la cause environnementale.

J'ai pu apprendre des choses que j'ignorais, toutes plus révoltantes les unes que les autres bien sûr, comme au sujet d'une mine de charbon XXL en Allemagne à proximité du village de Lützerath dont les habitants ont été expropriés ou bien encore sur la façon de faire de l'ARPP, l'autorité chargée de réguler la pub en France.
Il y a plein d'autres évènements ou faits que je connaissais déjà mais dont les rappels par l'autrice sont plus que bienvenus, pas pour enfoncer des portes ouvertes de manière totalement gratuite mais pour rappeler à l'ordre et (r)éveiller ses lecteurs.

C'est un essai réussi dans le sens où le but de Camille Etienne est de faire comprendre à ses lecteurs que le sentiment d'impuissance que l'on peut ressentir face au dérèglement climatique n'a pas lieu d'être et qu'il s'agit souvent d'une fuite un peu lâche pour éviter de se confronter à la réalité. On ressort de cet essai nourris à la fois d'informations capitales mais aussi d'un nouvel espoir et d'une envie de lutter. J'ai également aimé le fait que Camille Etienne revienne à la source de son propre engagement : son village natal, ses montagnes, ses souvenirs d'enfance et d'adolescence.

J'ai cependant déploré le manque de fluidité assez récurrent. J'ai souvent eu l'impression d'une liste ou d'un catalogue de faits. Alors certes, le fil rouge est évident, ôter au lecteur son sentiment d'impuissance et l'encourager à s'engager, mais il m'a semblé que les transitions auraient pu être plus soignées et, ainsi, l'ensemble aurait pu paraître plus fluide.

Enfin, j'ai été réellement surprise par quelque chose, non pas sur le fond mais sur la forme : le nombre de fautes d'orthographe ou de grammaire ! Ce que j'ai pris au début pour quelques coquilles, deux ou trois dans les trois premiers quarts, tout à fait pardonnables, sont devenus insupportables vers la fin de l'ouvrage … Petit florilège non-exhaustif : page 146, on trouve « les main » et à la ligne suivante « un part de liberté » ou encore page 154 « nous sommes si nombreux et nombreuse » ou encore à un autre moment : « les régimes politique le plus durable ont … » !! Cela me surprend que les Editions du Seuil aient pu laisser passer tout ça …
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"Pour un soulèvement écologique" est un livre qui ne m'a pas bouleversée, ni renversée ni mise une claque. Pourquoi ? Parce que, sans avoir les chiffres précis (la perte de la biodiversité, les décès dus à la pollution etc.) je sais au fond de moi que le dérèglement climatique est là et que nous courrons à la catastrophe. Par contre ce que propose Camille Étienne dans cet essai est différent : elle nous intime à la désobéissance civile, que "l'impuissance est obéissance", le soulèvement est nécessaire, "l'inertie est un mythe" il ne dépend que de nous de faire bouger les choses, à plus ou moins grande échelle, à plus ou moins longue portée. J'ai aimé les pistes qu'elle nous laisse pour établir notre propre désobéissance, que cette désobéissance peut aller de dire non à un plat viandard, à faire moins d'enfants en passant par des actions militantes. C'est notre choix. Notre impuissance n'existe pas. Elle nous parle de faux débats qui ne doivent pas empêcher nos actions. Et je trouve qu'elle écrit et décrit très bien cette partie là.

Alors pourquoi une note de 3/5 ? Parce que j'ai trouvé la partie éditoriale plus faible : elle se lance dans de grandes envolées littéraires qui m'ont parfois un peu perdue dans son propos et qui auraient pu être raccourcis au profit du fond , des coquilles ici et là dans un essai de 150 pages...

Camille Étienne est une excellente oratrice : ses interventions publiques sur les plateaux TV, en interview ou autres, ne laissent aucune interrogation, elle maîtrise son sujet, sait le vulgariser et son propos est agréable à suivre. L'écrit laisse plus de place à l'expression, peut être un peu trop.
Dans tous les cas je continuerai à suivre le travail de Camille Étienne, écrit ou oral, car c'est une personne inspirante et inspirée qui redonne l'envie de se battre et de ne pas se laisser aller à l'inertie.
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critiques presse (1)
LesInrocks
13 juillet 2023
Dans son premier essai, la jeune activiste théorise avec force l’idée d’une insoumission écologique sans laquelle notre apathie nous conduira au pire.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
La désobéissance. On la voit comme le dernier geste quand c'est peut-être le premier. Celui qui fonde, celui d'Antigone qui se rebelle. Celui qui met un terme à l'indifférence et provoque la révolte du juste. Désobéir, c'est cesser de coopérer à la honteuse direction de l'époque. " Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les laissent faire", disait Albert Einstein.
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Prendre soin de ceux qui viennent et seront est sans doute un des moyens les plus concrets de se saisir du temps long. Une fois que l’on a développé ce lien intime et viscéral au futur, le nihilisme n’est plus une option. Comme rétorquait George Sand à ceux qui disent « après moi le chaos », « c’est le plus hideux et le plus funeste blasphème que l’homme puisse proférer. C’est la formule de sa démission d’homme, car c’est la rupture du lien qui unit les générations et qui les rend solidaires les unes des autres ».
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Démanteler une société techno-industrielle, sevrer une addiction civilisationnelle aux énergies fossiles et à l'extractivisme prend du temps. Beaucoup de temps. C'est l'œuvre de plusieurs générations. Pour agir, il faut le courage de faire sans percevoir les conséquences directes de ses actes. Construire une œuvre qui ne nous appartient que partiellement. En contradiction donc notre monde politique dicté par l'obsession, cette obsession de l'exécutif de laisser sa trace avant la prochaine élection. II n'y a pas de solution miracle au réchauffement climatique. Chaque promesse technologique entraîne des effets rebonds qui aggravent la situation. Nous avons besoin de minerais pour développer les voitures électriques ? Nous aurons alors certes besoin de moins d'essence, mais devrons aller chercher des minerais dans les fonds marins, mettant en danger nos principaux puits de carbone, les océans.
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L’humain emploie la technique pour réduire les risques associés à son intervention, et par là restreint sa propre faculté de décision. La créativité disparaît au profit d’une uniformisation qui maximise l’efficacité, et le recours à la technique pour décider des structures de production comme des structures sociales est d’autant plus nécessaire.
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Là où le bât blesse, c’est dans notre manière d’habiter le monde, et plus précisément dans la répartition de ses ressources. Si tout le monde vivait comme un Français, il faudrait 2,7 planètes Terre. On peu enlever la virgule si ce Français s’appelle Bernard Arnault ou Vincent Bolloré. Spoiler : nous n’en avons qu’une.
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Avec Mickaël Correia, Amélie Poinssot et Lucie Delaporte, journalistes au pôle écologie de Mediapart ainsi que Camille Etienne, militante écologiste, et Féris Barkat de Banlieues climat
Une discussion enregistrée dans le cadre du festival de Mediapart le samedi 16 mars au CENTQUATRE-PARIS.
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