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3,63

sur 2813 notes
Je l'ai attendu ce livre, pendant des mois, jamais arrivé dans ma médiathèque habituelle.

Qu'à cela ne tienne, il m'a été offert inopinément ; une surprise qui m'a fait vraiment plaisir.

Je n'ai pas éclaté de rire au premier chapitre comme il est dit par Olivia de Lamberterie (dans Elle) ;
mais j'ai continué le repas .......

Repas qui s'éternise sous les sempiternelles discussions sans surprise.

Repas où l'on attend en vain de l'inattendu, où l'on a faim de bons mots et où l'on nous sert que du réchauffé !

Mais , heureusement, Adrien est là !

Adrien et sa grande solitude,

Adrien et ses errances, celles qui nous traversent l'esprit quand on se fait bien chier lors d'un dîner familial où tout est éternellement identique aux précédents et où chaque convive est désespérément sans surprise.

Ces échanges qui ne sont ni gais, ni tristes - morne plaine !

Le rire fait grise mine !

Humour sucré - salé !

Auteur à l'humour décalé qui m'a baladé des hors d'oeuvre au dessert !

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Voilà un livre dont je ne garderai pas un souvenir impérissable. Et c'et bien dommage, car on me l'avait conseillé. "Tu vas passer un bon moment, j'ai beaucoup ri et ça se lit vite en plus..."

Rien n'y a fait. Je n'ai pas été touchée du tout par le désespoir amoureux d'Adrien, j'ai ri oui, deux fois. C'est déjà ça ! Mais pour le reste je me suis ennuyée ferme. Il n'en finit pas de se plaindre et tout y passe... Il fait un portrait assez réaliste de sa famille et du manque de dialogue qui existe entre eux (il est le premier à la reconnaître). On a l'impression que cela va bouger, qu'il va dire ou faire quelque chose pour faire exploser tout cela, mais non ! Il n'est pas fichu de leur confier enfin ce qu'il ressent, ce qui se passe dans sa vie et ce qu'il souhaiterait vraiment !

Si à dix-sept ans on m'avait dit : le soir de tes trente ans, tu regarderas le gendarme de Saint-Tropez seul avec tes parents, je ne sais pas si j'aurai eu envie de continuer la route, et j'en ai quarante.

On subit donc, comme lui, ce dîner qui n'en finit pas. En songeant au prochain livre à ouvrir, qui nous attend sur les rayonnages de notre bibliothèque...

Un rendez-vous manqué donc pour moi. Sachant que l'auteur a fait le bonheur d'autres lecteurs, cela ne restera qu'une petite déception dans l'infinité de livres qui me reste encore à lire...
Lien : http://page39.eklablog.com/l..
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Je cherchais une lecture-détente et c'est ici que je l'ai trouvée.

« Tu sais, ça ferait très plaisir à ta soeur si tu faisais un petit discours le jour de la cérémonie ». Petite phrase anodine, dite en passant au cours du repas dominical chez papa et maman, et voilà notre narrateur pris dans les affres des obligations sociales, que faire, que dire ?

C'est qu'il a autre chose en tête notre Adrien, célibataire (depuis trente-huit jours, son amoureuse fait une pause) et la quarantaine désabusée, et il se moque bien du mariage de sa soeur. Et puis quoi ce discours, qu'est-ce que ça veut dire ? Elle s'en fout sa soeur d'être sa soeur. Est-ce qu'elle s'occupe de savoir quoi il aime et même qui il aime ? C'est vrai ça pourquoi ferait-il un discours pour quelqu'un qui est lié à lui juste par les liens du sang. Ça n'a pas de sens !
Des digressions comme celle-ci, notre narrateur va vous en proposer bien d'autres au cours de ce repas et le petit discours qu'il prépare dans sa tête, va prendre des tournures bien différentes au fil de son humeur.

C'est drôle, incisif, et bien émouvant parfois. Bref, la vie de famille et les relations amoureuses vues par Fabcaro vont feront passer un bien agréable moment.
Lien : http://mespetitesboites.net
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Merci Fabcaro de m'avoir fait rire autant ! (bon, en même temps, je sais bien qu'il y a peu de chances qu'il me lise !).
A tous les névrosés, les plaqués, les hypocondriaques, les TocArds, les sensibles, les timides, les obsessionnels, les maniaques, les fils et filles, les frères et les soeurs, je conseille ce livre pour que chacun soit rassuré. On est tous, un jour, une minute, une vie, comme Adrien. Et autant en rire parce que, au-delà de l'humour ravageur et de la prose absolument désopilante de Fabcaro, pointe une sacrée noirceur.
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Dès les premières lignes, j'étais mort de rire. J'aime l'humour pathétique de Fabrice Caro. Je le connais maintenant depuis quelques années dans le secteur de la bande dessinée, quand j'ai vu qu'il s'essayait au roman, je n'ai pas hésité une seconde. On retrouve le genre de personnages qu'affectionne Fabrice Caro en la personne d'Ardrien, loser, hypocondriaque et déprimé. Lors d'un repas de famille, le futur mari de sa soeur lui demande de faire un discours pour son mariage. On suit les réflexions d'Adrien, entre les tracasseries provoquées par un SMS maladroit envoyé à son ex et ses relations familiales. C'est un long monologue intérieur, et malgré la brièveté du récit, il y a quelques longueurs, Fabrice Caro ne maîtrise pas tout à fait aussi bien le rythme du roman que celui de la bande dessinée. Les running gags fonctionnent, il y a d'autre moment de fou rire, cependant je reste sur ma faim, il manque de quelques articulations, de dynamisme, de changements de rythmes, d'émotions... pour sortir d'une lecture malheureusement un peu trop anecdotique, plaisante, agréable, certes, mais pas suffisamment marquante pour rester inoubliable. Ceci-dit, c'est vite lu, alors inutile de se priver de quelques bon fous rires.
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Compliqué de donner un avis sur ce livre, d'un côté j'ai trouvé certains passages très drôles, des anecdotes, des fulgurances très bien amenées. Et de l'autre, il m'a manqué quelque chose, comme s'il n'y avait pas de fin ou un fond qui ne va pas assez loin.
Je sais, c'est facile, je n'avais qu'à l'écrire moi même si je voulais autre chose, vous avez sans doute raison. Mais je reste partagé sur ce résultat, je pense qu'il ne va pas m'en rester grand chose d'ici 2 semaines. Pourtant, c'est caustique, amusant, inventif par moments, alors pourquoi ai-je eu du mal à rentrer complètement dedans ?
Le fameux discours n'est pas le fil conducteur du livre, il s'agit plutôt d'une histoire d'amour évoluant dans la tête du narrateur pendant un ennuyeux dîner familial.
Bref, je reste mitigé de cette rencontre avec Fabrice Caro, pas déçu mais un peu insatisfait.
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Si vous cherchez un texte qui vous apportera une franche rigolade, le mieux est de vous dire simplement qu'Adrien n'est pas dans son meilleur jour. Fabrice Caro a néanmoins publié à travers ce texte "Le Discours" une comédie plaisante, un peu désabusée sur les hauts et les bas que traversent nos vies dans le milieu familial.


Adrien, n'est pas un personnage vraiment drôle, c'est plutôt un romantique, un garçon plutôt timide qui n'aime pas vraiment s'imposer. C'est un garçon plein de ressources, qui aime voguer au gré du temps sans trop brusquer les choses.
Aussi les uns et les autres en profite, sa soeur lui fourgue à chaque anniversaire le même cadeau, une encyclopédie, et ne tient pas compte de ses goûts. Son aversion, soit disant méconnue pour le poivron lui reste toujours en travers du gosier.
Sa mère très diplomate par contre, à l'astuce de le mettre sur un piédestal pour lui demander avec ferveur "Adrien tu es le seul à savoir faire un discours qui marquera ton frère et la famille, à la mesure de tes dons de tribun."
Comment peut-on résister à pareil éloge, à cette douce caresse d'une mère.


C'est le coeur d'Adrien qui est malade. Sa petite amie lui a dit : "il faut qu'on fasse une pause." Pourquoi faire une pause ? Mais qui est cette pause ? A coup sûr c'est Romain. La pause, ce poète langoureux qui fredonne des romances en la mineur, "une douleur ancienne", pour accrocher le coeur des jeunes filles en fleurs, et des jeunes filles en pleurs.


Fabrice Caro dit Fabcaro, a le sens de l'humour et le sens de la réplique, mais il lui manque ici sans doute un contexte un peu plus déjanté pour nous payer une franche rigolade.
Pourtant c'est avec un plaisir évident que j'ai apprécié l'humour de Fabcaro lu par Alain Chabat. Ce jour là, devant la mesquinerie affichée autour de la tablée familiale mais avec ce regard désabusé propre à l'équipe des nuls, le quadragénaire Adrien avait une belle allure.


Cependant la déprime d'Adrien ne débouche toujours pas sur une franche rigolade. le lecteur l'apprend à ses dépens, il y a de l'émotion, une façon très mélancolique de voir la vie de couple. Fleur bleue, il a, me semble-t-il une petite chance de réussir, et même son "bisou !", peut-être payant même à la fin d'un repas ou Adrien faillit mettre son poing dans celui qui parla encore une fois de chauffage par le sol.


Pourquoi Gallimard est-il si frileux à développer " écouter lire." Pour faire plaisir à Amazone ? Laisser dormir Paule du Bouchet sa directrice ?
Le résultat en mp3 est excellent. Pour l'avoir expérimenté, l'audio n'est pas facile à bien maitriser.
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Parfois jubilatoire, souvent horripilant. Comme beaucoup de lecteurs, je me suis fait piéger. J'ai acheté ce roman en étant convaincu qu'il aurait toutes les qualités de la célèbre BD « zaï, zaï, zaï, zaï ». Je tombe de haut. L'esprit est identique, certes. Caro a un talent fou pour disséquer le quotidien et le tourner en dérision à la moindre occasion. Il nous fait rire par l'absurde et le comique de répétition. C'est très « tongue-in-cheek », comme disent les anglais. On se comprend, on est entre nous. C'est là que le bât blesse. Ça devient très vite parisianniste. Les deux moteurs de l'intrigue tombent en panne. On attend tellement le discours qu'on est déçu par sa version finale. Quant à Sonia, la muse fatale, elle est expédiée. Caro n'est pas à l'aise dans un format long, un peu comme si Kyan Khojandi s'essayait à une version cinématographique de son jouissif « bref », justement jouissif parce que bref. Une histoire banale prétexte à quelques bons mots donc, des tartines sur de petits riens, une succession de sketches plutôt qu'une véritable histoire. Si Caro continue comme ça, il finira comme Arnaud le Guilcher, une caricature. Vite, retour à la BD.
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D'un côté, notre héros s'est fait larguer par sa copine, enfin croit-il, enfin il en sait rien. Et justement c'est ça le problème. de l'autre, on lui demande d'écrire un discours pour le mariage de sa soeur. Or, il a plus d'arguments et d'idées pour ne pas l'écrire que pour s'exécuter. C'est ça le problème : écrire sur l'Amour quand celui-ci s'est barré ! L'écrira-t-il ou pas ? Reviendra-t-elle ou pas ? Et tout ça dans un contexte de famille supra-fonctionnelle. On le devine avant même d'ouvrir ce roman, la plume est moderne et souvent drôle. le succès certainement dû à son originalité. En tout cas, s'il avait seulement suivi le 3e accord toltèque (ne pas faire des suppositions), ce livre ne serait possiblement pas...
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Comme disait Hervé Bazin, il faut être "hyper au point" avec le style.

A ce sujet, le premier chapitre est souvent un bon indicateur: le mot bite répété toutes les dix lignes.
Répétition qui ne m'a pas vu décerner un sourire.

Il y a peu, j'avais pourtant apprécié le dessinateur et l'auteur.
Le ton dans "Zaï, zaï, zaï" m'avait plu et Fabcaro avait su décrire un quotidien absurde qui devenait une aventure extraordinaire. Et, là j'avais ri, mais pas seulement, j'avais réfléchi aussi.

"Le discours" s'intéresse aussi au quotidien d'un Adrien de la classe moyenne qui n'a jamais su choisir, dont chaque bonne résolution se voit submerger par la répétition des habitudes et pressions familiales.

Cela aurait pu donner une histoire sympa mais l'impression d'entendre des rires enregistrés pour des situations potentiellement drôle a eu raison de ma patience. J'ai lâché le livre comme cela arrive aussi souvent que... voter.

Trop d'artifices et trop de "b....", le texte ne m'a pas fait rire, alors que c'était semble-t-il l'objectif de l'auteur.
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