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sur 2813 notes
Le discours. Il aurait s'appeler aussi La pause. Ou le dîner (bon, déjà pris une paire de fois au moins). Mais le discours, ça va bien. C'est ce qui enclenche la réflexion d'Adrien que le lecteur suit après que son beau-frère lui ai demandé de faire un discours au mariage de sa soeur. Comme s'il n'avait que ça à penser. Alors qu'il est en pleine pause avec sa petite amie, qu'il attend une réponse à son sms. Qu'il s'ennuie à ce dîner familial...
J'adore toujours autant l'humour cynique de Fabcaro que j'avais découvert dans ses BD. Et sans les dessins, j'aime toujours autant. Alors oui, Adrien, le narrateur, ressasse beaucoup, un peu aigri de sa vie, de sa maladresse verbale mais j'aime ses réflexions, son indécision, son imperfection. On se lasse un peu mais jamais bien longtemps et heureusement, ça n'est pas interminable. Pile la bonne longueur !
Ah, Fabcaro, même quand la vie n'est pas belle, elle est drôle !
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Mieux qu'un recueil de nouvelles sur le thème " Famille, quand tu nous tiens!", mieux qu'un exercice d'écriture sur le thème " je me souviens...", voici un roman que j'ai dégusté avec le sourire. A partir de cet incontournable discours de mariage que Adrien est tenu de faire à l'occasion du mariage de sa soeur Sophie, tous les clichés, les ratés, les souvenirs surgissent autour de ce dîner de famille. C'est évidemment plein d'humour mais aussi de nostalgie, de bienveillance et de respect. Ah! Et puis , petite cerise sur la tarte poire/chocolat, la "pause" imposée par Sonia, depuis trente-huit jours occupe l'esprit et le téléphone portable de notre anti-héros, célibataire à 40 ans, au grand dam de sa famille....C'est tout simplement humain.
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Fabrice Caro alias Fabcaro auteur de bandes dessinées, notamment de « Zaï Zaï Zaï Zaï » signe cette fois un roman » le discours « publié aux éditions Gallimard dans la Collection Sygne, en 2018. C'est le récit à la première personne d'un huit clos familial, mêlant mélancolie et comédie, au coeur des tribulations intérieures d'un homme en quête d'espoir. Un roman sur l'humain, à l'état pur !
» Un seul être vous manque et tout est dépeuplé « LAMARTINE.
Adrien fête ses quarante ans chez ses parents en présence de sa soeur Sophie et de son futur beau-frère Ludovic. Entre gratin dauphinois et échanges sans intérêts, Adrien se livre alors à un réel combat intérieur pour survivre à ce déjeuner familial anxiogène. Et il sait que sa soeur lui offrira comme chaque année une encyclopédie dont il a horreur, mais n'a jamais eu le courage de lui avouer.
» Notre méconnaissance de l'autre est notre seul lien. «
Le coup de grâce est donné dès le début du repas, lorsque justement Ludovic exprime une requête auprès d'Adrien, qui va prendre des proportions démesurées :
» Tu sais, ça ferait très plaisir à ta soeur si tu faisais un petit discours le jour de la cérémonie. «
Plutôt introverti et mal dans sa peau, il n'en fallait pas moins pour anéantir ce quarantenaire. Parler en public devant un parterre d'invités aux têtes inconnues, pendant la cérémonie de mariage de sa soeur, c'est plus qu'il ne peut supporter ! Et puis comment lui demander ça à lui, aujourd'hui, alors qu'il vient de se séparer de Sonia ? Comment vanter l'amour et l'engagement alors qu'il navigue lui-même dans les flots d'une récente rupture ?
» Alors oui, je sais, mon histoire n'a rien à voir avec les mariés, elle m'est simplement revenue comme me revient ces derniers temps tout ce qui est lié à Sonia. Et peut-être, mes chers amis, faut-il y voir une morale qui serait : plutôt que de se rêver à la place du roi, sachons apprécier le bonheur quand il est là, sous nos yeux, et qu'on ne voit pas toujours. «
Le problème c'est qu'Adrien n'a pas la tête à ça. En effet, il est dans l'attente d'un message de Sonia. Franchement déprimé, il ne sait comment survivre à cette pause que lui a imposée celle-ci depuis trente six jours déjà.
» Je lui avait écrit à 17h24, elle avait lu mon message à 17h56 et ne me répondait pas… «
C'est tout le monde d'Adrien qui s'écroule au fil des pages, dans ses ruminations intérieures. Surveillant de près son téléphone portable dans l'attente du message divin, le moindre signe positif qui surgit est décuplé de bonheur, et la moindre déception et c'est une véritable immersion dans les abîmes. le lecteur assiste impuissant à ce grand huit émotionnel, partagé entre rires et larmes.
Mais s'il se livre intérieurement à des essais de discours prononcé, par bribes successives, il devient observateur attentif du couple formé par sa soeur et Ludovic.
» C'est la toute première fois que je décèle une faille dans leur relation, fût-elle minime, et tous deux m'apparaissent subitement sous un nouveau jour, plus humains, profondément touchants parce que friables, imparfaits, précaires comme nous le sommes tous, nous, les vagabonds de 17h56, et je suis rassuré que ce couple que je prenais pour une sorte de modèle absolu, même s'il n'était pas le mien, montre enfin des signes de faiblesse. «
Véritable one man show, ce roman raconte l'humain, dans ses failles en utilisant avec brio l'humour absurde. Entre faux semblants et désillusions, il est le théâtre de la comédie humaine.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Quelle poisse pour Adrien !

Au cours d'un repas familial, Ludo, son futur beau-frère, lui demande une faveur qu'il se sent incapable de refuser. Les yeux rivés sur son téléphone, lui n'attend qu'une chose, un SMS de Sonia qui lui notifiera que "la pause" aux faux airs de rupture qu'elle vient de lui imposer est terminée.

Mais voilà, Ludo lui a demandé d'écrire un discours pour le mariage de sa soeur.
C'est le comble de la misère pour Adrien qui déteste cet exercice de style tout autant que les fêtes post cérémonies.

Débute alors toute une série d'amorces de discours tout aussi absurdes et loufoques les unes que les autres.
Adrien y évoque avec ironie et humour sa condition de quarantenaire adulescent déprimé, les relations avec sa famille et surtout son histoire sentimentale avec Sonia qui constitue le véritable fil rouge de cette comédie romantique.

"Le discours" est le roman idéal qui s'intercale parfaitement entre deux lectures exigeantes et pour passer un agréable moment le sourire aux lèvres.

J'attends la rentrée littéraire avec impatience....

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J'avais lu et aimé la BD "Zaï zaï zaï zaï", à de nombreuses reprises, j'avais souri et même ri.
Il en a été de même avec ce roman "le discours" et c'est assez rare de rire en lisant un roman, non ? Ou alors je ne lis pas les bons romans ...
Ce roman m'a paru vraiment trop court, il se lit d'une traite.
Le narrateur, Adrien, a 40 ans, il vient dîner chez ses parents où il retrouve sa soeur Sophie et son futur mari Ludovic. On lui demande alors de préparer un discours pour le mariage de sa soeur. Adrien est paniqué par cette demande, il ne s'en sent pas capable et à vrai dire, il a autre chose à penser.
En effet, en couple avec Sonia, celle-ci lui a demandé de faire une pause. Il ne sait plus où ils en sont, il vient de lui envoyer un sms pour reprendre contact et attend fébrilement sa réponse.
Donc, il est là, présent physiquement mais il pense vraiment à autre chose qu'à ce qui se dit à table entre les membres de sa famille.
C'est comme s'il y avait plusieurs niveaux de discours : ce qui se dit à table (taxe d'habitation, les avantages du chauffage au sol, la tarte au chocolat est-elle assez tourée ? ) et les pensées intimes d'Adrien.
De ce décalage naît l'humour.
Humour un peu teinté de mélancolie ou nostalgie, Adrien est un peu dépressif.
Un bon moment de lecture mais trop court !
Je le recommande vivement.
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Il faut avoir un talent certain pour réussir, en assez peu de pages finalement, à m'hameçonner manu-militari avec l'autobiographie virtuelle et survitaminée  d'un quarantenaire en rupture de relation amoureuse qui se voit confier une mission dantesque, celle de prononcer ‘Le discours' lors du prochain mariage de sa soeur (et de son futur beau-frère évidemment).

Cette demande si inattendue de la part de ce fameux futur beau-frère va plonger notre narrateur survolté, Adrien de son prénom, dans une introspection abyssale ou apparaitront dans une suite ni logique ni mathématique :

-Un accroche serviettes en forme de…bite (!),
-Une aversion pour les poivrons et les…encyclopédies,
-Des stylos pas bénins pour…le Bénin,
-Une inquiétante et envahissante armée de…sarouels,
-Du jus d'oranges maternel à vertus …thérapeutiques,
-Une liste qui pourrait compromette un premier rendez-vous…amoureux,
-Une fourchette qui…grince,
-Un chauffage au…sol,
-Un tailleur de pi…erres,
-Laïka, la première chienne envoyée dans l'espace par…les soviétiques,
-La Chenille (en voiture les voyageurs…) de la …compagnie créole,
-Le permafrost en décongélation…inquiétante,
-Le sosie officiel de…Herbert Léonard,
-Des chaussettes sur le radeau de la…méduse,
-Un CD de Claude Barzoti piqué à la…FNAC,
-Un jour sans fin et l'inspecteur…gadget,
-Un arbre à voeux garni de petits mots pas forcément…avouables,
-Le pouce de Jean Seberg sur sa bouche à la fin de ‘à bout de souffle' de…Godard,
-Une tarte poire-chocolat pas suffisamment…tourée (?),
-L'horoscope de Marc Angel dans…'Femme actuelle'
-Un vélo rouge sans…petites roues.

Le tout est articulé autour d'un point d'exclamation (!) en guise de fil rouge (comme le vélo sans petites roues), le point d'exclamation qui clôturait le SMS qu'il vient d'envoyer (à sa petite amie partie…‘aux champs') et dont il se demande si le choix de cette utilisation était véritablement le bon et la panique prend le dessus !!

Le temps d'une soirée, d'un repas familial même, se déroule la pelote de la vie d'Adrien qui lui met les nerfs dans ce même état pour avoir utiliser instinctivement un signe de ponctuation qui risque de faire dévier le sens initial de son court SMS jeté comme un pont entre deux rives à celle dont il ne cesse de penser.

L'heure est grave !

Avec une frénésie et un singulier nombre de mots à la minute (on imagine forcément le texte lu à voix haute), on se laisse glisser sur le toboggan glacé et pentu de ce passé proche comme glisserait un bijou précieux précipité malencontreusement dans la tuyauterie vertigineuse et aseptisée d'un gratte-ciel surdimensionné de Dubaï : Il y a URGENCE !

C'est VITAL !

On souffre avec Adrien de l'effroi qui l'englouti d'avoir pu se faire mal comprendre de l'élue de son coeur qui, lui semble-t-il, palpite pour d'autres mirettes que les siennes et qu'il veut reconquérir, toutes affaires cessantes.

C'est drôle, c'est fin (et ça se mange sans faim lors de ce dîner sans fin), c'est écrit au cordeau (quelle idée, au stylo c'est plus simple), ça tire dans tous les sens et cela donne une lecture truculente où on retrouve immanquablement au moins une situation que l'on a soi soi-même vécue, un jour.

Bon, j'avoue quand même qu'à la fin, la narration souffre d'un certain effet de répétition mais n'est-ce pas ce qui nous arrive quand notre esprit tourne en boucle ?!

Une lecture addictive et distrayante, bienvenue en cette période de pré-fêtes (mais pas de police) où l'ambiance environnante sature un peu d'actualités anxiogènes.

Je vous livre donc ici mon commentaire que j'espère n'être pas trop un discours lénifiant comme le sont, généralement, ceux que l'on entend dans les mariages !
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L'auteur transforme un simple repas dominical en un parcours du combattant de l'amoureux transi. le texto qu'il vient d'envoyer tente peut-être sa dernière chance. Alors, a-t-il utilisé les bons mots, la bonne ponctuation ? Ses inquiétudes se mêlent au monologue verbeux de son beau-frère.
L'auteur joue avec dextérité avec ces sujets de conversation qui en imposent, mais interdisent tout échange. En revanche, j'ai regretté de ne trouver aucune tendresse envelopper le jus-d'orange-solution-miracle de la mère, ou les clins d'oeil du père jugés pathétiques.
Après avoir critiqué la vanité de tout échange, le livre s'éteint sur un monde creux. Avec humour certes !
Un bon moment de détente.
Lien : https://partagerlecture.blog..
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Bonne ou mauvaise idée de lire Fabcaro à la suite de Fersen ? Ils ont pour point commun de douter d'eux-mêmes et d'être un peu gauches face aux filles et aux situations. Et c'est ce qui me les rend attendrissants. Comment avoir une idée de discours quand son ex veut une pause et son futur beau-frère réclame ce discours ? Un texte qu'il va écrire, effacer, en décortiquant les travers de nos contemporains, de notre société, de notre famille, etc. Détente garantie.
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Un discours ? Quel discours ?
Ami lecteur méfie toi : il y a tromperie sur la marchandise !
Fabrice Caro n'est pas René Descartes, son narrateur Adrien n'est pas Étienne de la Boétie (ben non puisque c'est Adrien, faut suivre un peu !), alors ne cherche pas ici un second Discours de la méthode, encore moins un nouveau Discours de la servitude volontaire !

Point de véritable discours dans ce petit bouquin, tu l'auras compris, nulle allocution soigneusement argumentée, nulle prise de parole savamment construite.
Attends toi plutôt à des bafouilles humoristiques, à des ébauches de déclarations brouillonnes et avortées, en bref aux élucubrations du susmentionné Adrien, parfait dans le rôle du témoin de mariage paniqué et dépité de n'avoir pas su dire non quand son futur beau-frère l'a sommé de préparer le traditionnel laïus en vue des noces prochaines.

Pour notre pauvre quarantenaire écrasé par l'ampleur de la tâche, la mission s'annonce d'autant plus ardue qu'il patauge justement dans les affres d'une probable rupture amoureuse (bien sûr Sonia parle d'une simple "pause", mais toi et moi savons ce qu'il en est...) et que ses  déboires sentimentaux, conjugués aux mille contrariétés du repas familial auquel il assiste contre son gré, parasitent nécessairement son travail de création.
Ressortent alors pêle-mêle des bribes de souvenirs, des réflexions plus ou moins absurdes (mais qui bien souvent prêtent à rire !), des digressions à n'en plus finir autour de la famille, des griefs jamais formulés, des premières amours et du temps qui passe sur tout ça, diluant espoirs et regrets.

Je pourrais piocher dans ce fatras et te parler en vrac du radeau de la méduse, d'une collecte de stylos pour le Bénin, de Claude Barzotti, d'un porte-serviette artisanal, des dernières minute de Laïka dans l'espace, de chauffage au sol ou de gratin dauphinois, d'une collection d'encyclopédies ou encore d'un Romain à la douleur ancienne, mais je doute qu'une telle liste à la Prévert t'éclaire beaucoup sur le contenu du bouquin...
Je me contenterai donc de te dire que Fabcaro est un décidément un joyeux luron et que son personnage d'Adrien - complètement dépassé par les évènements, paralysé par l'indécision et la passivité, soumis à une pression familiale qu'il monte tout seul en épingle, et "fatigué de subir, fatigué de cette impression de rien décider de [sa] vie" - m'a tout de suite été très sympathique !
Comment ne pas s'attacher à ce gentil looser, lui qui vient toujours seul aux repas de famille ("par ma faute, nous avons toujours été un nombre impair à table, je suis celui qui ne vient pas par deux, je ne suis qu'une moitié d'entité"), lui dont la fonction au cours de ces fameux repas "n'a jamais été de lancer une discussion mais de prolonger les préexistantes, de poser des questions, de [s]'étonner, [s]'extasier, hocher la tête d'un air concerné, prendre [son] menton entre [son] pouce et [son] index pour signifier que tout ça est quand même assez fascinant, quand on y pense", lui qu'on réduit habituellement au rôle de figurant mais que l'auteur taquin pousse ici sur le devant de la scène (ce dont l'intéressé ce serait bien passé !) ?

En conclusion, même s'il n'a pas fait l'unanimité et que certains lecteurs l'ont jugé "facile" et sans consistance, le Discours reste pour moi un roman réussi, moderne et décalé, qui m'a plutôt fait l'effet d'un alliage assez maîtrisé de légèreté et de mélancolie, avec lequel j'ai passé un très bon moment.
C'est déjà pas mal, hein ?
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En tant que grande amatrice de Fabcaro et de ses bd, il fallait bien que je passe par ce livre!
Le Discours, pour celles et ceux qui n'auraient pas suivi, c'est l'histoire de la soirée d'un quarantenaire qui vient de se faire plaquer et à qui son futur beau-frère, lors d'un repas de famille, demande de préparer un discours pour son mariage avec sa soeur. Comment refuser, surtout quand on n'étale pas sa vie privée et que ce beau-frère n'est pas au courant de son chagrin d'humour?

Je dirais que le roman tient sa gageure au niveau humoristique, et une fois encore, j'ai pouffé de rire très souvent lorsque l'imagination du narrateur s'emballe ou parce qu'il est obnubilé par ce téléphone qui ne sonne pas et les textos sans doute maladroits qu'il a envoyé à Sonia, son ex.
Une fois encore, Fabcaro dépeint superbement nos travers, nos faiblesses et nos mesquineries, que ça en fait mal parfois.
Au delà de ça et de la description touchante de cette déprime qui touche le narrateur, le roman ne pousse pas très loin, mais ce n'est de toute manière pas son objectif. Par contre, à part l'intrusion, très importante, du téléphone portbnale qui joue un véritable rôle dans l'histoire, on dirait que le texte a été écrit fin 90 et non en 2018 tant les références aux années 80-90 sont nombreuses et inexistantes celles des dernières 20 années. Comme c'est ma génération, j'ai compris toutes les allusions mais j'ai trouvé ça un peu trop rétrograde et je me dis surtout que quelqu'un né fin 90 aura du mal à comprendre ces subtilités, dommage...
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