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EAN : 9782810007141
556 pages
Editions du Toucan (04/05/2016)
2.81/5   18 notes
Résumé :
Après une jeunesse un peu aventurière, Pierre Sic est devenu photographe. Il est tombé fou amoureux de Leia, une ravissante métisse au tempérament bien trempé avec qui il est parti en lune de miel sur l’île paradisiaque de Saint-Martin, dans les Antilles. Le dernier jour, au cours d’un dîner dans un magnifique restaurant, ils se disputent, une petite prise de bec sans gravité mais Leia a quitté le restaurant seule, fâchée. Quand Pierre veut la rattraper, plus aucune... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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"Cavale pour Leïa" de Marius Faber - la chronique marathon à t'en faire perdre haleine !

Whouahhh, c'est l'effet que procure ce livre, le bruit qui s'échappe de tes lèvres, quand tu navigues à flots déchaînés sur le bouquin. En voilà un roman venu de nulle part et qui t'accroche dès les premières pages, te séduit et te roule une pelle comme si tu étais une proie fragile et facile au bal des débutantes.

Ce roman est un sprint de 500 pages. On le quitte à bout de souffle. Je te conseille de multiplier les pauses pour reprendre ta respiration autrement ce livre à tous les atouts pour cramer ta nuit. Et les suivantes si tu lis pas vite. Bon ok, tes journées te paraîtront longues. L'insomnie, on la paye toujours un moment où l'autre, tu sais...

Le résumé éditeur le compare au film "Taken" avec Liam Neeson. le parallèle est intéressant car l'écriture de Faber est cinématographique, un vrai petit actionner. Ça castagne fort, ça saigne, ça liquide pas mal, c'est plein de suspense et c'est mené tambours battants...

L'histoire fait penser aussi à "Sans Raison..." de Mehdy Brunet, même si elle est un peu plus ample.

Le héros s'appelle Pierre Sic et son nom est savoureux ("Sic" est un mot latin souvent utilisé pour montrer que l'on cite, telle quelle, une phrase dont les termes ou le sens peuvent paraître étranges ou surprendre le lecteur...). Son héros est perpétuellement en décalage avec les autres personnages, manipule le second degré, le sourire moqueur, le "j'me fous de ta gueule ouvertement et j'espère bien que tu le vois"

Pour un premier roman, c'est un coup de maître, une jolie réussite. Marius Faber transpire le talent, il le sue à grosses gouttes et quand il s'ébroue, il t'en asperge. Son style est impeccable, ses dialogues consistants et sa plume se permet des incartades descriptives d'une drôlerie sans nom.

"Il a des sourcils énormes. Ils se rejoignent au milieu. On dirait qu'il a deux queues d'écureuils au travers de la figure."

Il y a de l'ironie dans ce livre, de perpétuels clins d'oeil fait au lecteur. C'est aussi cette connivence qui en fait le charme.

Je n' attendais donc rien de ce livre et j'ai beaucoup reçu. D'un coup. Ce n'est pourtant pas l'amour d'une vie ce bouquin mais plutôt le genre d'ouvrage qui te foudroie d'un orgasme dévastateur. Comme un amant/une amante fougueuse qui te terrasse, à finir tétanisé, électrique, les doigts de pied écartés tant le plaisir est foudroyant... Au réveil, tu ne sais pas si tu vas le revoir. de là à le présenter à tes parents... Il faudra une seconde fois pour s'en faire une idée. Si tu nous écoutes, Marius...
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de Masse Critique. Je l'ai choisi car j'avais envie d'un roman policier et que le résumé m'intriguait.

Une jeune femme disparaît sur l'île de Saint Martin et son copain se lance à sa recherche pour la retrouver.

L'intrigue n'est pas particulièrement originale, c'est juste une disparition banale de roman policier, même si elle s'améliore vers la fin.

Moi qui lit toujours assez vite un livre, j'ai mis longtemps avec celui-ci ce qui est plutôt mauvais signe. Je n'avais pas envie de continuer ma lecture et j'ai même failli arrêter au milieu.

Plusieurs raisons à cela : premièrement, j'ai moyennement apprécié le style de l'auteur. Je ne sais pas quoi en particulier, mais cela ne se lisait pas fluidement ni agréablement.

Deuxièmement, les changements de narrateur à certains chapitres sans aucune indication sont perturbants. de plus, ces chapitres n'apportaient pas grand chose d'indispensable à l'histoire.

En troisième lieu, j'ai trouvé ce livre trop long. Je l'aurais préféré s'il avait été plus court, avec moins de détails et quelques scènes en moins.

Et dernièrement, le plus important, le personnage principal. Je n'ai vraiment pas apprécié. Pour retrouver sa copine, il a torturé plusieurs personnes, en a assassiné 4, en a frappé. Il était prêt à n'importe quoi pour arriver à ses fins. Et en y prenant plaisir ! Et en plus il trouvait ça normal de tuer et torturer des gens. Et à la fin il s'en sort très bien, comme si c'était une bonne chose. Pour résumer, ce personnage est vraiment abject. du coup, je ne me suis pas attachée à lui et j'ai même souhaité qu'il soit arrêté avant qu'il ne continue à tuer des gens.

Pour conclure, ce livre ne m'a pas du tout plu et je ne vous le conseille pas, surtout si vous aimez les bons romans policiers.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de la dernière Masse Critique et je remercie Babelio et les Éditions du Toucan.

La 4ème de couverture avait attiré mon attention et l'histoire promettait d'être captivante. Les deux premières critiques que j'avais lues sur Babelio étaient bonnes et c'est ce qui m'avait incitée à inclure ce livre parmi ceux que j'avais choisis. Pourtant, la lecture de ce pavé de plus de 500 pages n'a pas été aussi agréable que je l'espérais.

Pierre Sic, le personnage principal, mène l'enquête en obtenant de meilleurs résultats en quelques jours que la police en plusieurs mois. Et c'est sans peur qu'il se frotte aux truands, qu'il questionne, malmène, torture, tue lui aussi et sans aucun remord.

J'ai mis plus de temps que d'habitude à lire ce roman car je n'étais pas impatiente de reprendre la lecture après m'être arrêtée. Je n'ai pas apprécié le langage trop familier, je ne me suis pas attachée au personnage et je n'ai pas adhéré à l'histoire que j'ai trouvé trop longue (une centaine de pages en trop).

Malgré le manque d'attrait pour ce roman, je suis allée jusqu'au bout, par respect pour le travail de l'auteur et aussi pour faire une critique correcte et objective. Pour ma part, je n'ai pas vraiment apprécié ce livre mais il en faut pour tous les goûts.
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Pierre et Leia passaient leur lune de miel à Saint Martin lorsque le dernier soir de leur séjour la jeune femme a disparu. Pierre a quadrillé l'île pendant des jours, mais la gendarmerie doit se résoudre à qualifier sa disparition d'inquiétante. En rentrant à Paris, Pierre s'est résolu à essayer de reprendre le cours de sa vie mais très difficilement.. Et un an plus tard, son agent l'informe qu'une de ses mannequins a disparu à son tour à Saint Martin. Pour Pierre c'est sûr, ce n'est pas une coïncidence et il retourne alors sur place pour mener sa propre enquête. Rapidement, il se lance dans une véritable cavale pour lever le voile sur ses disparitions et surtout pour tenter de retrouver sa belle Leia...

C'est un livre que je voulais découvrir depuis un moment et grâce à la dernière Masse Critique de Babelio j'ai enfin pu me plonger dans les pages de Cavale pour Leia de Marius Faber. le résultat est qu'au final c'est un livre que je n'imaginais pas ainsi... malheureusement.

L'histoire est dense, très dense même. J'ai l'impression que l'auteur voulait tellement bien faire qu'il en a fait trop. Alors oui l'intrigue est là et elle est tenace même, mais pour moi tout prend de telles proportions... J'aime à imaginer une histoire et à lui donner un petit côté réaliste et là ce fut loin d'être le cas.

L'écriture est très familière, c'est assez particulier. Je pense que clairement on adhère ou on adhère pas et ce fut la deuxième option pour moi. J'espérais vraiment m'attacher à Pierre mais je n'y suis même pas arrivée. Certes son histoire avec Leia est touchante mais je l'ai trouvé égocentrique, cruel même et puis je dois avouer qu'après avoir fait autant de choses pour la retrouver (tortures, meurtres...) le fait qu'il s'en sorte libre comme l'air m'a presque même sidéré (le côté réaliste que je soulignais plus haut).

Alors certes je n'ai pas vraiment apprécié ce livre, j'en attendais beaucoup en plus mais ça n'a pas collé même si jusqu'aux dernières pages j'attendais LE truc qui me ferait changer d'avis. Néanmoins, comme toujours, seule votre propre lecture vous permettra de vous faire un réel avis personnel !

Cavale pour Leia de Marius Faber est disponible aux Editions du Toucan Noir.
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Tout d'abord je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions du Toucan pour ce livre :) .
Résumé éditeur :
Pierre et Leia sont partis en voyage sur l'île de Saint-Martin, aux Antilles. Lors de leur dernière soirée, ils se disputent et repartent chacun de leur côté à l'hôtel. Mais Leia ne rentre pas, ni le soir ni le lendemain. Fou d'inquiétude, Pierre alerte la police et toutes les autorités consulaires. Rien. « Disparition inquiétante ». Demeuré sur place le plus longtemps possible pour faire en sorte que les autorités restent mobilisées, Pierre doit se rendre à la dure réalité au bout de quelques semaines : aucun indice n'a été trouvé, aucune piste, aucun suspect. Quand, un an plus tard, il apprend qu'une autre jeune femme de ses connaissances a disparu à Saint-Martin, la coïncidence est impossible : le point commun aux deux affaires, c'est bien lui. Pierre décide de repartir sur place pour chercher par ses propres moyens, sans en avertir la police. Et cette fois, il obtient des informations qui pourraient constituer un début de piste…

"Cavale pour Leïa" de Marius Faber, un roman de plus de 500 pages qui a été une magnifique découverte pour ma part.
J'ai dévoré et parcouru chaque ligne sans m'ennuyer. Un polar haletant ne permettant pas de temps de pause tellement il est prenant ! Un livre époustouflant, de l'action à n'en plus finir et des personnages hauts en couleur.
Le personnage principal à ce côté décalé qui me plaît et a le don pour se trouver là où il ne faut pas ce qui rend parfois la situation drôle.
Quelques longueurs toutefois par moment, mais sans doute est-ce dû au fait que ce soit un premier roman. Cela n'enlève rien à la qualité de l'ouvrage ni à l'histoire qui reste jusqu'à la fin palpitante.
Bravo Marius Faber !
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Durant cette année d’enfer – un gouffre, celui de la démence, pour dire les choses comme elles sont, au bord duquel j’ai marché, tout au bord – Gaston m’avait déjà demandé à trois reprises de rendre service, comme il le disait, à quelques-unes de ses connaissances. Il ne s’était agi à chacune de mes interventions que d’aller trouver un quidam et de lui montrer des muscles, comme cette brave dame du Lubéron, la sœur d’un autre ami gay, qui faisait chanter toute sa famille avec une vieille histoire d’adoption et de filiation… celle-ci, par exemple, je m’étais contenté de lui mettre une bonne frayeur pour qu’elle cesse de nuire, et rien de plus. Les deux autres services que j’avais rendus étaient du même acabit, intimidation, contre-chantage, rien de vraiment méchant… mais cette fois, il était question de tout autre chose…
Tuer un bonhomme…
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Lisa est une gamine de dix-sept ans, une métisse de parents nigérian et américain ; un mètre soixante-quatorze pour soixante-six kilos, somptueuse. Je l’ai croisée deux fois à l’agence. D’après le peu que j’en sais, elle a débarqué il y a six mois dans le bureau de Gaston avec un press-book amateur sous le bras. Il a sorti un contrat, un stylo, et en quelques semaines, la carrière de mannequin de Lisa a pris un départ explosif. Gaston est un excellent agent, de mannequins mais aussi d’artistes en tous genres, peintres, illustrateurs, photographes, sculpteurs… et autres. Il lui arrive aussi de s’entremettre dans des affaires un peu plus particulières, parfois. C’est un aspect de ses activités que j’ai découvert il n’y a pas si longtemps.
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Il bat des cils. Ses yeux m’appellent. Je me penche vers lui… il chuchote : « … trop mignon… » et au même instant, un spasme le secoue, une mousse rougeâtre déborde sur ses lèvres et coule sur sa joue, et un flot de sang jaillit de sa blessure au thorax en inondant sa chemise. Ses traits se figent dans un rictus. Il exhale un long râle, qui s’achève dans un gargouillis… il ferme les yeux…
Tout son corps se détend, ou s’affaisse. Sa figure se relâche, on croirait qu’elle s’effondre. Il s’urine dessus. Une large tache macule son pantalon.
Je saisis son poignet, pour chercher son pouls… – je sais que c’est inutile. Il vient de mourir sous mes yeux.
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Elle a disparu, chouchou. Depuis trois jours – non, quatre, c’était mercredi… ou cinq – tu vois, je perds la tête ! J’en suis malade. Je viens de te le dire, je ne dors plus, je ne vis plus… j’avais aussi envoyé Christelle pour la chaperonner, c’est un gros budget et puis c’est Lisa, ma vedette, mais ce n’est qu’une enfant de dix-sept ans… je comptais sur Christelle pour veiller sur elle, pour la surveiller ! Elle remue ciel et terre là-bas, la police locale est alertée, et rien, rien du tout… Lisa s’est volatilisée, comme ça, pouf… »
Spasmes intestinaux. Un voile blanc tombe devant mes yeux.
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En sortant de ce restaurant, Leia a disparu. Elle s’est fait enlever – sous mon nez.
Deux vies peuvent se crasher au moment même où tout semble aller pour le mieux. C’est un concept dont on peut parler de loin à l’heure des nouvelles, tant qu’on est derrière sa porte blindée, mais le jour où un truc pareil vous tombe dessus, il devient un objet de stupéfaction, de sidération. Une expérience personnelle. Une aberration. Un puits sans fond. On peut y tomber sans fin et sûrement s’y perdre. Je crois qu’on peut ne jamais en ressortir.
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