Avec Le corps souillé, Eric Falardeau s'intéresse à deux genres cinématographiques souvent méprisés (le gore et la pornographie), et plus particulièrement à ce qui les unit : l'exhibitionnisme spectaculaire des fluides corporels, qui exprime selon lui un rapport trouble, voire haineux, au corps. Leur exposition, fétichisée par le gros plan, agit comme un révélateur de la relation ambiguë que le sujet, le spectateur ou son double cinématographique (les personnages au...
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