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Interviewant un dirigeant écologiste modéré, le narrateur (reporter photographe), s'étonne de la véhémence de ce dernier à vilipender Magnus Wallace, un écologiste radical. Piqué par la curiosité, et pris d'admiration pour ce Magnus, véritable robin des bois des mers qui développe des méthodes musclées pour éliminer les baleiniers japonais hors-la-loi, le narrateur s'embarque en tant que caméraman sur le bateau de Magnus en route vers l'achipel des Galapagos où des braconniers se livrent à des tueries sauvages de requins afin de récupérer leurs ailerons si appréciés dans les potages asiatiques...

N'eût été mon amour pour l'écriture de l'auteur de « Les autres » et « La conversation amoureuse », jamais je n'aurai acheté ce livre à la seule lecture de la quatrième de couverture, tant je m'attendais à un coming-out écologique tardif d'une intellectuelle bourgeoise.
Mais loin d'être une simple apologie de la sauvegarde de la nature, « le Règne du vivant » est aussi et surtout un portrait finement ciselé d'un homme qui a décidé de refuser toute compromission dans son combat contre les baleiniers japonais et les tueurs de phoques, dauphins et autres espèces marine en théorie protégées. Cet homme existe : Il s'agit de Paul Watson, un des co-fondateurs de Greenpeace, et dont l'ONG : la Sea Shepherd (berger des mers) Conservation Society, fait beaucoup parler d'elle. Appelé « Capitaine » par ses membres, « Pirate des mers » ou « Eco-terroriste » par ses détracteurs, il sillonne les mers depuis plus de trente ans pour stopper les braconniers des espèces marines protégées. Sacré "grand écologiste du 20ème siècle" par Time Magazine en 2000, l'homme fait actuellement l'objet d'un mandat d'arrêt par le Costa-Rica, un des sous-traitants du Japon et d'un avis de recherche international lancé par Interpol.

Dans ce roman, à la fois fort par son thème et tout en finesse dans son style, Alice Ferney nous livre un portrait dithyrambique d'un militant radical,nous convainc de l'urgence de s'engager dans la cause animale et nous questionne aussi sur notre propre définition de l'engagement et de ses limites. A lire d'urgence. Absolument.
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Voici un ouvrage différent qui sous couvert de roman rend hommage à un homme, Paul Watson, ici renommé Magnus Wallace.
Cet écologiste convaincu, souvent considéré comme un éco-terroriste, alors qu'il respecte la vie sous toutes ses formes, mène avec une foi remarquable un combat contre les massacreurs de cétacés et de requins. le combat est très inégal car les baleiniers sont protégés par des gouvernements qui se laissent acheter. En effet la viande de baleine et les ailerons de requins que l'on découpe sur l'animal vivant que l'on rejette à la mer où il agonise sur le fond marin, sont très appréciés des asiatiques et en particulier des japonais. Il
s'en prend aussi aux palangriers qui pêchent sans distinction toutes sortes d'animaux marins.
Quelques donateurs permettent à l'activiste d'acheter les bateaux et lui-même donne des conférences. Outre ce capitaine, il y a quelques personnes qui sont de tous les voyages et des bénévoles qui embarquent pour une saison sans toujours réaliser dans quoi ils s'engagent.
L'histoire est vue à travers les yeux d'un cinéaste norvégien venu pour comprendre et qui, fasciné par Magnus, filme plusieurs campagnes.

Alice Ferney est une autrice à suivre mais il y en a tant….
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Un journaliste interroge un représentant de l'Association Noé, mouvement qui prétend défendre les cétacés. Cet homme semble perdre contenance lorsque l'interview aborde les méthodes plus radicales d'une autre association de défense d'animaux marins, Gaïa. Intrigué par cette réaction, le journaliste décide de rencontrer Magnus Wallace, le célèbre fondateur de Gaïa.

Le début de l'ouvrage est écrit de manière si réaliste que j'ai d'abord cru lire un reportage. le " Monsieur Noé " de ce roman ressemble à plusieurs personnages publics, qui sous couvert de défense de l'environnement promeuvent d'abord leur image et leur intérêt – j'ai pensé à NH en particulier.

Ce livre dénonce avec force la pêche industrielle en mer qui met en danger de nombreuses espèces animales. Il est un magnifique plaidoyer pour leur sauvegarde. Les baleines sont les plus emblématiques de ce massacre encore en cours, du fait de la sympathie qu'elles suscitent auprès du grand public… le lobbying exercé par quelques intérêts particuliers se concrétise par la passivité de presque tous, avec les mensonges et l'aveuglement comme prétextes. Qui croit encore que les Japonais, par exemple, chassent la baleine pour des motifs scientifiques ?

La réflexion de l'auteur est particulièrement intéressante et riche. Elle amène le lecteur à s'interroger sur la place de l'homme, sur les engagements et aspirations de chacun, sur les systèmes économiques institués par nos sociétés… J'ai en revanche trouvé les descriptions des animaux et de leur environnement parfois un peu trop idéalisées, comme si l'intérêt à les défendre découlait uniquement de leur beauté - même si tel n'était certainement pas le propos de l'auteur.
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Ce livre brûle d'actualité, et ceux qui s'y intéressent un peu feront bien vite le lien entre Paul Watson et Magnus Wallace.
Mais qui est-il ?
Acteur de Green Peace puis de l'association Sea Shepherd, il traverse les mers du monde, les océans, traque sans relâche les assassins du vivant, les pilleurs des eaux et de leurs habitants. Il est le protecteur des baleines qui chaque jour sont massacrées dans des eaux froides pour être servies en Asie dans des soupes chaudes.
Magnifié par l'écriture percutante d'Alice Ferney, cet homme porte en lui la force d'un roc, solide face aux pressions politiques, indomptable devant les risques encourus, c'est sans haine ni violence qu'il abat ses cartes.
Sa verve passionnée nous est retranscrite à merveille, c'est en apnée que j'ai lu ses discours, je n'ai pas eu le sentiment de lire un livre mais d'entendre Magnus Wallace prêcher avec frénésie pour la survie du vivant.
L'histoire romancée de cet homme nous est narrée par la voix d'un journaliste qui après avoir tenu sa distance se donne corps et âme à cette cause, suivant son leader, Magnus Wallace, sur les océans,dans une poursuite sans limite des baleiniers chinois.
Sans pudeur, nous entrons alors dans l'intimité des activistes, leur quotidien sur les eaux glacées, nous épions l'émerveillement qu'ils ressentent à la croisée des baleines, leurs protégées innocentes, et nous partageons leur larmes quand le sang teinte de rouge le bleu profond de l'océan.
C'est ici le portrait d'un homme magnétique, charismatique qui nous est offert et je mets au défi chaque lecteur, chaque lectrice de ne pas être touché par ce message, cet appel à l'aide qui force l'admiration.

Pour la petite information, Paul Watson, alias Magnus Wallace, est aujourd'hui recherché par Interpol, il vit en France, comme exilé, seul pays à ne pas l'avoir livré. Pour avoir cherché à proteger des êtres vivants sans défense, pour avoir voulu empêcher le massacre des dauphins durant le Grind des Iles Feroe, pour avoir dénoncé le braconnage chinois, pour avoir écaillé les ententes économiques illégales, il est aujourd'hui contraint de ne plus naviguer au secours de la mer ...

Comme vous l'aurez compris, ce livre coup de coeur, coup de poing, m'a laissé un souvenir à vif, comme un éveil sur le monde qui est le nôtre et qui de mois en mois décime l'équilibre naturel, qui nous privera un jour d'espèces qui étaient là bien avant nous, qui ne demandaient rien d'autre que de vivre en paix les uns avec les autres.
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La préservation des mers et océans me tient beaucoup à coeur depuis plusieurs années, depuis que j'ai enfin ouvert les yeux sur ce qu'il se passe en ce moment même dans le monde. Je suis tombée par hasard sur ce livre à la médiathèque et le résumé m'a tout de suite interpellé. J'étais obligée de l'emprunter et j'ai bien fait!

Nous suivons un journaliste/cameraman norvégien qui, au départ, souhaitait seulement faire un reportage sur le capitaine Magnus Wallace et son organisation Gaïa mais qui va devenir un éminent membre de Gaïa, à bord de l'Arrowhead, aux côtés d'un homme qui se bat de toutes ses forces et aux côtés de nombreux bénévoles venus du monde entier.

Même si l'autrice choisit d'utiliser d'autres termes et d'autres noms, j'ai tout de suite compris qu'elle avait mis en avant l'organisation internationale Sea Shepherd et son créateur Paul Watson, qui luttent avec force et conviction pour cette cause tellement importante qu'est la protection de notre planète. Magnus Wallace est en fait le capitaine Paul Watson, l'organisation Noé est en fait Greenpeace, Gaïa est l'organisation Sea Shepherd, les navires de l'ONG ont eux aussi différents noms. J'ai reconnu les grands événements qui ont marqué l'association et son capitaine, surtout parce que j'avais lu une biographie sur le capitaine Paul Watson il n'y a pas si longtemps et c'était encore assez frais dans ma tête. Bien sûr, quelqu'un qui ne connaitrait pas Sea Shepherd et Paul Watson ou très peu ne ferait pas le rapprochement. Sea Shepherd est une association environnementale que je suis assidûment depuis plusieurs années, dont j'applaudis les efforts, le courage et les résultats. Bravo à tous ceux qui oeuvrent pour Mère Nature.

La plume est acérée, incisive, presque poétique. L'autrice ne prend pas de gants, elle ne nous épargne aucunement. Certains passages étaient très durs (notamment les mises à mort des animaux)mais je me suis forcée à les lire parce qu'il le faut, il ne faut pas fermer les yeux.

C'est un livre d'actualité, tout ce qu'il se passe dedans est véridique. Les mers et océans sont vitaux pour la planète et pourtant l'Homme détruit tout. L'avenir s'annonce bien sombre. le règne des vivants a trouvé écho en moi, m'a poussé fortement à la réflexion, à la remise en question.

Ce livre m'a forcément touché, choqué, révolté. Une lecture coup de poing, très engagée et importante, qui fait sonner la sonnette d'alarme quant à l'avenir de notre planète, de ce qu'il se passe réellement dans l'ombre alors que nous sommes accaparés par nos petites vies.
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Il ne s'agissait tout d'abord pour Gérald Asmussen, le narrateur, que d'écrire un article sur les mouvements activistes écologiques. Mais sa rencontre avec le célèbre capitaine Magnus Wallace, fondateur de l'association Gaïa, va changer la donne. Intrigué par cet homme considéré par certains comme un terroriste de part ses méthodes et par d'autres comme un héros, Asmussen va embarquer à ses côtés à bord de l'Arrowhead, pour une campagne visant à préserver les baleines, pêchées illégalement dans des zones pourtant protégées.
En compagnie de bénévoles convaincus, porté par les convictions et le charisme de Wallace, Asmussen va devenir le témoin d'un monde en train d'être assassiné.

Voilà déjà plusieurs années que je suis les campagnes de l'ONG Sea Shepherd et j'étais déjà convaincue, avant cette lecture, de l'absolu nécessité de porter un nouveau regard sur le monde marin et de protéger les espèces qui l'habitent.
Comme beaucoup de lecteurs, je n'ai donc eu aucun mal à reconnaître, dans Magnus Wallace, le capitaine Paul Watson, le fondateur de Sea Shepherd, dont les actions pour préserver la faune marine contre les pêches illégales lui valent d'être menacé de mort et d'être le sujet d'une notice rouge d'Interpol.
J'étais donc en parfait accord avec le sujet, certaine qu'au point où nous en sommes, seule l'action directe peut amener les populations et les politiques à changer leur regard, convaincue, comme les bénévoles du roman, qu'il faut à présent AGIR !
Du coup, la lectrice que je suis a été profondément déçue.
Déçue que cette ouvrage porte la mention « roman », alors que beaucoup des faits racontés se trouvent dans la biographie de Paul Watson, et que le terme « roman » laisse croire que tout cela est purement inventé.
Chagrinée que l'auteur n'ait pas clamé plus haut et plus fort ses sources d'inspiration et que l'ONG et son fondateur ne soient pas cités plus clairement dans l'ouvrage.
Déçue que la seule action qui semble être utile soit d'embarquer pour une campagne en mer de trois mois, alors que chacun peut agir facilement et au quotidien (en n'achetant plus de sushis par exemple ou en réduisant sa consommation de protéines animales).
Bref, j'ai regretté la frilosité de l'auteur qui s'est lancée dans un récit polémique et d'actualités, sans aller au bout de sa démarche.
Mais regardons le verre à moitié plein, et saluons tout de même cet ouvrage, qui a le mérite d'exister et qui incitera, je l'espère, beaucoup de personnes à la réflexion. On lui préférera tout de même « Entretien avec un pirate », récit qui ne se cache pas sous le terme de « roman ».
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Pas vraiment accroché alors que c'est un sujet qui m'intéresse : l'écologie. L'impression de lire un manifeste politique d'un journaliste plutôt qu'un roman. Les personnages ne sont pas attachants. Il manque un petit quelque chose dans le texte comme, peut-être, la passion. Il est quand même bien qu'un auteur comme Alice Ferney nous parle de la pollution qui entraînera la destruction de la faune et de la flore.
Ce récit est inspiré du canadien Paul Watson, particulièrement actif dans la lutte contre la pêche baleinière, ancien membre de Greenpeace et fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society.
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COUP DE COEUR !

Magnus Wallace est un écologiste controversé. D'abord un des fondateurs de l'association écologiste Noé, il s'affranchie de celle ci pour créer sa propre association. Ses méthodes sont jugées violentes, son coup d'éclat le plus emblématique est d'avoir fait couler un navire pirate ne respectant aucune règle de chasse. Un navire que tout le monde reconnaissait comme dangereux et néfaste mis hors d'état de nuire par Magnus. Pourtant tous lui tourneront le dos, y compris l'association Noé. D'ailleurs, dans les premières pages du livre, le président de cette association critique très fermement Magnus.
Un journaliste Norvégien va s'interesser à cet homme, jusqu'à l'admirer suite à une conférence et va le suivre sur son bateau avec une troupe de militants lors d'une campagne contre la peche illégale. Il filmera le voyage, la cruauté des hommes tuant et mutilant sans vergogne, la violation impunie de la loi, la complicité des politiques, des autorités, la corruption, le pouvoir de l'argent...
Des fait abominables purement et simplement scandaleux.
Quand l'homme comprendra-t-il que tout ne lui est pas permis ?
Pendant encore combien de temps les gouvernements vont-ils laisser faire de telles attrocités ? Pendant encore combien de temps vont-ils faire passer le profit avant le respect de la loi et du vivant ?
Voici un livre bien écrit, passionnant et touchant à lire et à faire lire !
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Peut-être faut-il un homme qui n'aime plus les humains pour les sauver tous ?. le règne du vivant met en scène le Capitaine Magnus Wallace, un capitaine Achab à l'envers, un activiste écologique qui va employer la manière forte pour faire cesser le massacre des océans vidés de leurs vies par des hommes cupides. Wallace part à la chasse des mafias hyper-organisées de la pêche et surpêche aux thons, requins, phoques, dauphins et autres baleines qui peuplent les mers dans un équilibre parfait depuis des millénaires.
Alice Ferney raconte une partie de la vie de Wallace au travers du récit d'un journaliste-photographe norvégien, David Admusen, qui approche le Capitaine d'abord par curiosité puis, fasciné par la détermination et la justesse de son combat, il décide de l'accompagner pour filmer les campagnes de lutte et témoigner des abjections.
Wallace dont la lucidité et la combativité sont pareillement développées a compris que malgré les moratoires, les interdictions, les créations de parcs naturels et autres zones protégées, la disparition des plus gros mammifères peuplant notre planète et le saccage de notre patrimoine naturel mondial sont à l'oeuvre. le Règne du Vivant n'est pas un documentaire, ni un reportage, c'est bien un roman qui par la magie de la fiction nous restitue avec plus de clarté la réalité. On comprends la motivation de ces hommes et ces femmes ardents qui semblent bien seuls devant les assassins de nature. Alice Ferney avec son écriture délicate décrit la beauté puissante des géants des mers, pacifiques et curieux, la vivacité des thons fuselés qui parcourent des milliers de kilomètres, le regards étonnés des phoque face à la violence sans émotion des hommes. Ils affrètent des embarcations suréquipées qui ne laisseront aucune chance aux animaux ; Baleines gestantes massacrées agonisantes dans une mer de sang, crânes fracassés de jeunes phoques, requins amputés de leurs nageoires et rejetés vivants à la mer, filets tuant toutes formes de vie marines… la puissance destructrice de l'homme le transforme en monstre. Celui-ci a acquis une telle technologie qu'il peut, désormais, effacer de la surface de la planète toute trace de vie et … il le fait. Wallace, lui, fait de son corps et de son équipage un maigre mais efficace rempart.
Au fil des pages haletantes, on croise des gouvernements corrompus, des polices factices, des politiciens sournois, des ONG coupables d'immobilisme… et on adhère totalement à la méthode de Wallace.

Ce roman passionnant est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle c'est qu'il présente une situation bien réelle et une époque la nôtre, où la vie a moins de valeur que l'argent. La bonne nouvelle, c'est que Magnus Wallace existe. Dans la vraie vie, il s'appelle Paul Watson et après avoir co-fondé Greenpeace - (L'association Noé dans le roman) qu'il va quitter car trop conceptuelle et peu active - il va créer « Sea Sheperd » (Gaïa dans le roman) une organisation qui privilégie l'action directe et légale. En attendant que les états agissent, Watson et son équipage ont d'ores et déjà sauvé des milliers de baleines, de dauphins, de thons… là où les uns et les autres discutent autour de déjeuners princiers, Sea Sheperd agit en immobilisant, empêchant ou détruisant le matériel de pêche illégale car ce que l'on découvre dans ce roman c'est que les mers sont de larges zones de non-droits où l'absence de scrupules et de compassion triomphe pour enrichir quelques uns, toujours les mêmes. Un livre qui pousse à la réflexion et à l'action.
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L'histoire d'un militant écologiste passionné,face à des gens sans scrupules.
Très belle description de la nature,paysages marins de toute beauté.
A lire d'urgence pour une prise de conscience.
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