C'est par erreur que j'ai entrepris cette semaine la lecture de ce numéro de la revue Fiction. le fait que
le tour d'écrou y soit publié en deux parties me faisait remettre sa lecture au jour où j'aurais trouver le N°91. Mais voilà ! La bêtise est faite.
Je n'ai lu que les premières pages du roman de
Henri James histoire de déterminer si j'allais le chercher dans une autre édition, attendre de trouver le numéro suivant de Fiction ou laisser tomber. En fait je pense opter pour la première solution.
J'ai donc réellement entamer ma lecture de ce recueil par la nouvelle de
Ray Bradbury : L'odeur de la salsepareille. Et décidément cet écrivain porté aux nues par certains n'est vraiment pas fait pour moi. Il écrit bien, certes, mais je n'adhère vraiment pas. C'est poétique, bien écrit... sans doute. L'histoire ne m'a pas accroché. Et pourtant. Un vieux couple dans une vieille maison. L'homme, rêveur, trouve le moyen de retourner dans le passé, mais l'épouse, trop terre à terre ne le suit pas. Il y a de l'idée.
Elle est suivie de la nouvelle de Clifford D.
Simak :
Tous les pièges de la Terre. Et rien que pour ce texte ce volume vaut l'achat. Qu'en dire de plus ? Que j'hésite toujours à lire du
Simak, n'étant pas toujours très emballé par son travail.
Avec Les racines du mal, Miriam Allen de Ford nous propose un petit texte intéressant. Une histoire d'arbres pensants, mais je n'ai apprécié la façon dont cela est raconté.
Robert F. Young nous propose avec Un modèle dernier cri une approche intéressante de la façon dont le Diable, présenté ici sous le nom BAAL, pourrait profiter de la société de consommation pour s'approprier les âmes humaines, loin des raisons qui ont pousser Faust à la faute. Cette nouvelle est plus dans le ton des
nouvelles de
Fredric Brown sur le même sujet.
Le domaine interdit de Gérard Klein est une nouvelle d'à peine deux pages... heureusement.
Rencontre avec l'Ankou de
Jacqueline Osterrath m'a donné plus le sentiment d'être un article de Mon jardin Ma maison, ou toute autre revue susceptible de parler jardinage et citadin allant s'installer à la campagne. Mais ce n'est que le prétexte un peu lent et inintéressant pour introduit une anecdote sur l'ANKOU.
En bref : Ce N°90 m'a donné envie de lire le roman de
Henri James et m'a donné beaucoup de plaisir à la lecture de
Tous les pièges de la Terre. Pour le reste... J'aurais pu m'en passé.
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