• « 𝕷𝖆 𝖈𝖍𝖆𝖒𝖇𝖗𝖊 𝖉𝖊 𝖕𝖎𝖊𝖗𝖗𝖊 𝖊𝖙 𝖆𝖚𝖙𝖗𝖊𝖘 𝖓𝖔𝖚𝖛𝖊𝖑𝖑𝖊𝖘 𝖘𝖚𝖗𝖓𝖆𝖙𝖚𝖗𝖊𝖑𝖑𝖊𝖘 𝖆𝖚𝖘𝖙𝖗𝖆𝖑𝖎𝖊𝖓𝖓𝖊𝖘 » 𝖉𝖊 𝕵𝖆𝖈𝖖𝖚𝖊𝖘 𝕱𝖎𝖓𝖓é , 𝖕𝖚𝖇𝖑𝖎é 𝖈𝖍𝖊𝖟 𝕿𝖊𝖗𝖗𝖊 𝖉𝖊 𝖇𝖗𝖚𝖒𝖊.
• Ce livre m'a été proposé à l'occasion du programme Masse Critique - MAUVAIS GENRES : ESPRIT, ES-TU LÀ ?. Je profite donc de l'occasion pour remercier une énième fois Babelio pour ce programme, mais également la maison d'édition Terre de brume de m'avoir envoyer ce livre en échange d'une critique.
[𝕷𝖊 𝖑𝖎𝖛𝖗𝖊]
• L'Australie, c'est l'une de ces zones géographiques vraiment à part qui ne peut qu'offrir un dépaysement lorsqu'on l'évoque. Sa faune locale, surtout, est vraiment des plus étonnantes, le tout se plantant dans un décor à la réputation sauvage et hostile.. de quoi offrir une lecture des plus intéressante, alors si en plus le livre se concentre sur le genre de la nouvelle, je ne pouvais qu'espérer le recevoir !
• le recueil contient une sélection de nouvelles écrite par des "auteurs australiens" (cliffhanger - j'y reviendrais par la suite) au dix-neuvième siècle, celle-ci étant au nombre de quatorze et écrite par treize auteurs différents. le choix de la période n'est pas anodin, celle-ci déterminant vraisemblablement la naissance du genre fantastique dans la littérature australienne. L'auteur explique dans l'avant-propos et dans la postface la naissance de son projet de recherche des écrits du pays des kangourous, son travail difficile de traduction de celles-ci qui n'en disposait pas en français.. Bref, le pourquoi du comment, et c'était franchement enrichissant et pour cela, je le remercie, car avec ce livre, j'ai passé un plutôt bon moment, mais j'ai aussi beaucoup appris sur l'Australie de ces années-là. de nombreuses annotations de fin de page et des détails sur chacun des auteurs sont également présents, offrant une vision bien plus claire du contexte.
• Comme dans tout recueil de nouvelles, on en prend et on en laisse, constat un peu triste mais souvent véridique pour ma part. C'est quelque chose qui ne me dérange pas, étant donné la teneur légère du genre, c'est rarement une perte de temps. Mon classement des nouvelles se définit comme tel :
◙ J'ai adoré ---> L'Atroce pureté du blanc ; L'Histoire du bushman ; La Maison de nulle part
◙ J'ai apprécié ----> le Fantôme de Fisher/Le Fantôme de la cloture ; Les chroniques d'Easyville
◙ J'ai lu, ni plus ni moins ---> La dame de la mer ; le Spectre du Marais noir ; le troisième meurtre ; L'hôte de Lupton
◙ J'ai peu adhéré ----> le bunyip ; Les trois fantômes du désert ; La chambre de pierre
◙ J'ai détesté ---> L'anticipateur
• le bilan peut donc sembler mitigé, mais en réalité, l'appréciation positive de nombres de ces nouvelles compense celles qui m'ont moins emportées. Celle qui est pour ma part la meilleure est L'Atroce pureté du blanc, qui à déjà pour elle son côté vraiment à part du recueil, que cela soit dans son contexte, son décor, dans ses protagonistes et qui aussi est, pour l'époque, très originale. L'Histoire du bushman est écrite toute en simplicité, mais est très efficace, l'histoire est tout à fait crédible et laisse songeur. La Maison de nulle part n'est pas très originale, mais rappel tout ce que j'apprécie dans le genre des histoires de fantômes malveillants. le Fantôme de la clôture est une réécriture de le Fantôme de Fisher par le même auteur, après quelques années, celle-ci apportant quelques détails et corrigeant quelques défauts du passé. Les chroniques d'Easyville est un épisode d'une série publiée dans un journal de l'époque, elle intrigue et donne presque envie d'en connaître les autres. Pour toutes les autres, l'intérêt m'a été moindre, et elles ne m'ont pas marqué outre mesure.
• Comme expliqué par
Jacques Finné, ces histoires australiennes ne sont pas toutes des plus originales, celles-ci s'inspirant grandement des fantômes anglais, des vampires d'autres localités.. En réalité il y assez peu de créatures purement originaire de l'Australie, si ce n'est le Bunyip, aucune ne semble être citée. Cela s'explique par le contexte de colonisation et le fait que le pays était une solution de facilité pour se débarrasser des bagnards en nombres bien trop conséquents à cette époque. Ce qui fait l'originalité de ces nouvelles, c'est l'adaptation de ces créatures aux terres isolées de l'Australie. le genre du fantastique n'a jamais réellement réussi à percer, le lectorat étant de niche et le genre étant largement effacé par l'apparition du genre policier, entre-autre.
[𝕷𝖆 𝖕𝖊𝖙𝖎𝖙𝖊 𝖛𝖔𝖎𝖝 𝖉𝖊 𝖑𝖆 𝖋𝖎𝖓]
• Je n'ai certes pas été conquis par la nouvelle qui donne son titre au recueil et qui, en général, doit sa place de choix au fait que celle-ci représente ce qu'il y a de mieux dans le recueil, je n'ai clairement pas passé un mauvais moment en lisant ces nouvelles. La chambre de pierre n'est pas mauvaise, loin de là, j'ai juste été moins intéresser par l'histoire dans sa globalité et l'ai trouvée un poil trop longue. J'ai apprécié mon voyage en Australie du dix-neuvième, qui a été divertissant et enrichissant !
𝘗𝘰𝘶𝘳𝘲𝘶𝘰𝘪 𝘯'𝘰𝘯𝘵-𝘪𝘭𝘴 𝘱𝘢𝘴 𝘱𝘦𝘯𝘴é à 𝘤𝘳é𝘦𝘳 𝘶𝘯𝘦 𝘤𝘳é𝘢𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘴𝘶𝘳𝘯𝘢𝘵𝘶𝘳𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘱𝘳𝘦𝘯𝘢𝘯𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘵𝘳𝘢𝘪𝘵𝘴 𝘥'𝘶𝘯 𝘣é𝘣é 𝘬𝘢𝘯𝘨𝘰𝘶𝘳𝘰𝘶 ? 𝘋𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦 𝘧𝘢ç𝘰𝘯, 𝘭𝘦𝘴 𝘑𝘰𝘦𝘺 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘵𝘰𝘶𝘫𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘮𝘪𝘴 𝘥𝘦 𝘤ô𝘵é !
[𝘓𝘦 𝘴𝘢𝘷𝘪𝘦𝘻-𝘷𝘰𝘶𝘴 ? - 𝘓𝘦 𝘵𝘦𝘳𝘮𝘦 « 𝘑𝘰𝘦𝘺 » 𝘦𝘴𝘵 𝘳é𝘴𝘦𝘳𝘷é 𝘴𝘱é𝘤𝘪𝘧𝘪𝘲𝘶𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘣é𝘣é𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘯𝘪𝘮𝘢𝘶𝘹 𝘯𝘢𝘵𝘪𝘧𝘴 𝘥𝘦 𝘭'𝘈𝘶𝘴𝘵𝘳𝘢𝘭𝘪𝘦.]
[𝘓𝘦 𝘴𝘢𝘷𝘪𝘦𝘻-𝘷𝘰𝘶𝘴 (2) ? - 𝘑𝘦 𝘯𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘴 𝘱𝘢𝘴 𝘢𝘶𝘴𝘵𝘳𝘢𝘭𝘪𝘦𝘯.]
[𝘓𝘦 𝘴𝘢𝘷𝘪𝘦𝘻-𝘷𝘰𝘶𝘴 (3) ? - 𝘑𝘦 𝘯𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘴 𝘱𝘢𝘴 𝘯𝘰𝘯 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘶𝘯 𝘬𝘢𝘯𝘨𝘰𝘶𝘳𝘰𝘶.]
[𝘓𝘦 𝘴𝘢𝘷𝘪𝘦𝘻-𝘷𝘰𝘶𝘴 (4) ? - 𝘉𝘰𝘯 𝘥'𝘢𝘤𝘤𝘰𝘳𝘥 𝘫𝘦 𝘯𝘦 𝘳é𝘢𝘨𝘪𝘴 𝘱𝘢𝘴 𝘵𝘰𝘶𝘫𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘥𝘦 𝘮𝘢𝘯𝘪è𝘳𝘦 𝘮𝘢𝘵𝘶𝘳𝘦.]
[𝘓𝘦 𝘴𝘢𝘷𝘪𝘦𝘻-𝘷𝘰𝘶𝘴 (5) ? - 𝘝𝘰𝘶𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘷𝘦𝘻 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘳𝘳ê𝘵𝘦𝘻 𝘥𝘦 𝘭𝘪𝘳𝘦, 𝘤'𝘦𝘴𝘵 𝘵𝘦𝘳𝘮𝘪𝘯é.]
[𝘓𝘦 𝘴𝘢𝘷𝘪𝘦𝘻-𝘷𝘰𝘶𝘴 (6) ? - 𝘑'é𝘵𝘢𝘪𝘴 𝘤𝘦𝘳𝘵𝘢𝘪𝘯 𝘲𝘶𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘶𝘳𝘪𝘦𝘻 𝘭𝘢 𝘤𝘶𝘳𝘪𝘰𝘴𝘪𝘵é 𝘥𝘦 𝘭𝘪𝘳𝘦 𝘭𝘢 𝘴𝘪𝘹𝘪è𝘮𝘦 𝘭𝘪𝘨𝘯𝘦.]