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EAN : 9781097491049
320 pages
Editions Baker Street (24/05/2018)
3.27/5   11 notes
Résumé :
En attendant d’être reconnu comme écrivain à part entière, Marc Solis, recordman mondial du nombre de refus d’éditeur, est vendeur de prose au noir. Il commence à douter de sa vocation lorsqu’un jour, il croise la route d’un homme étrange qui lui propose de lui ouvrir les portes de la Manufacture des histoires. Est-ce le coup de chance qu’il attendait depuis toujours ? Ou un saut dans le vide ? Une longue odyssée l’attend, entre thriller, récit légendaire et conte f... >Voir plus
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J'adore les livres qui parlent de livres, et ici Luc Fivet nous enchante avec 320 pages qui tournent autour du livre, des succès littéraires, des mots et de l'art de les manipuler.
Centré sur un personnage passionnant par son sens de la dérision, qu'est Marc, un auteur qui se voit refuser la publication de ses livres par toutes les maisons d'éditions, et qui va faire une rencontre étrange, déroutante, enrichissante, qui en amènera d'autres.
La vie de Marc va changer, son monde, mais aussi son regard sur la société et ses tendances vont évoluer.
Une aventure un peu folle qui transporte le lecteur dans une vie qui au départ semblait un peu fade, celle de Marc et qui va devenir une vie d'écrivain avec ses hauts, ses bas, ses déceptions et le besoin de prendre le recul nécessaire à une vision claire de la situation.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Avant toute chose c'est la couverture de ce roman qui m'a intéressé. Cela prouve encore une fois comme le choix d'une illustration ou photo peut être décisif dans l'envie d'achat ou de lecture. Puis la 4e de couverture m'a bien intriguée. Un roman qui parle de roman, qui parle d'un auteur, d'édition, de libraire, il fallait le lire! Alors je remercie Babelio et Backer street edition pour le livre.

Ce roman est assez déstabilisant, l'écriture est très originale, les personnages totalement loufoques, l'univers dans lequel ils gravitent un peu spécial aussi. J'ai été séduite par le « métier » du héros: débarrasseur de livres. Avec son collègue, il guette les avis mortuaire et se rends alors au domicile du défunt afin de récupérer ses livres en espérant dénicher une perle rare à revendre à prix d'or. On dirait du Boris Vian non? le narrateur, Marc Solis est plein d'humour, de cynisme, de dérision. J'imagine que ça peut énerver pas mal de lecteurs, pour ma part j'ai beaucoup aimé. Alors qu'il veut à tout prix publier son roman, et que toutes les portes se ferment à lui, il rencontre Emile Falconi, qui lui promet réussite après un petit coaching mystérieux. S'en suit alors une multitude de rencontres et de péripéties qui font de ce roman un petit ovni dans mes habitudes de lecture.

Même si l'écriture est hyper bien travaillée, agréable à lire, j'ai eu du mal à finir ce roman. Il m'a fallu plus de 15 jours pour enfin en venir à bout. Je grappillais les chapitres sans plaisir, je revenais à ma lecture sans impatience ni réelle envie. Je pense que j'ai été perdu dans le mélange des genres: Dystopie? Comédie? Thriller? Quête initiatique? C'est dommage, mais cela reste mon ressenti. Je suis certaine que ce titre pourra plaire à d'autres lecteurs et ce roman mérite d'être apprécié à sa juste valeur.
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Je ne vous cache pas qu'au départ, j'avais mis une note de 3/5. C'est en écrivant ma chronique, que j'ai décidé d'en ajouter une parce que le style de l'auteur se lit facilement et qu'il est relativement fluide.
Pour l'histoire en elle-même, je suis plutôt mitigée par contre, ou alors c'est que ce livre n'était tout simplement pas fait pour moi, je suis certaine que d'autres l'apprécieront à sa juste valeur, mais je n'ai pas accroché comme je le pensais lorsque j'en ai découvert le résumé. Par contre, j'aime beaucoup la couverture et ce qu'elle peut faire passer comme message, parce que la tête dans les livres, cela me connaît un peu 🙂
Je ne sais pas exactement la raison qui fait que je n'ai pas réussi à m'immerger dans cette histoire parce que elle est bien écrite, peut-être le mélange des styles qui n'a pas fonctionné avec moi. Honnêtement je suis incapable de vous donner une raison, et je ne me vois pas en inventer une, ce n'est pas du tout mon genre. Si je donne une raison, je dois l'argumenter, alors que si j'en invente une, comment voulez-vous que je vous l'explique si elle n'est pas réelle ?
Je suis la première désolée de ne pas pouvoir vous donner un avis plus détaillé, de ne pas avoir accroché à l'histoire. Mais mon but n'étant pas de donner un avis négatif, ou encore de plomber un livre et son auteur, je préfère de loin vous conseiller de le découvrir si le résumé vous tente, de ne surtout pas vous arrêter au fait que cela ne l'a pas fait avec moi. Si vous l'avez déjà lu, eh bien je serai ravie de découvrir votre ressenti, que celui-ci soit positif ou pas, j'aimerais vraiment comprendre ce qui n'a pas fonctionné pour moi avec ce livre.
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Dans cette histoire qui commencerait presque de manière un peu fade, Luc Fivet, auteur fort d'une expérience littéraire riche et variée, nous entraine en réalité dans un roman complexe et qui fait honneur tout en rendant hommage à la belle littérature. Partant des déboires littéraires d'un personnage qui se révèle plein d'ironie et de perspicacité, il nous entraine dans une intrigue aux multiples facettes, lesquelles confère à l'ensemble ce caractère d'ovni qui surprend tellement le lecteur.

le Paris de la manufacture des histoires n'est pas loin de nous évoquer une réalité quasi-dystopique : un monde-commerce dans lequel le public se détourne progressivement des histoires qui donnent matière à réfléchir pour se tourner exclusivement vers la grande soupe que servent toute prête la publicité et les médias, ces derniers étant loin d'être impartiaux, évidemment. En effet, si les noms et l'univers inventés pour raconter cette vraie-fausse réalité nous laissent croire quelques temps à une version détournée du monde contemporain, on réalise bien trop vite que Luc Fivet, sous les ressorts du romanesque et de l'imagination, parle d'une société bien réelle : la nôtre.

A travers cette évocation détournée et pleine d'un joyeux sarcasme du mesmérisme de masse, Luc Fivet emploie tout son talent à rappeler l'importance des histoires, sous toutes leurs formes : L Histoire avec un grand H, l'histoire qu'on écrit, celles qu'on nous invente, celles qu'on raconte. Dès lors, ce concept devient le maître-mot du roman et le fil rouge du récit, peu importe ses chemins croisés, thèmes recoupés, ou intrigues secondaires. Tout est histoire, et même ce que l'on prend pour la pure vérité est peut-être écrit de la main d'un talentueux scribouillard, qui s'emploie à nous faire passer les ombres de la caverne pour les lumières du réel. L'auteur semble ainsi jouer avec les codes du baroque pour mieux amener ses personnages ( mais aussi inviter le lecteur ) à s'affranchir des ficelles qui font de lui une marionnette, et reprendre en main le cour de sa propre vie.

Si le message véhiculé par La manufacture des histoires est particulièrement fort, l'auteur a qui plus est l'audace de le servir joliment agrémenté d'une plume tantôt humoristique, tantôt poétique. Après s'être moqué avec entrain du monde éditorial, il invite dans sa trame des personnages des plus charismatiques, lesquelles semblent échappés de quelques contes africains, textes de mythologie antique, ou fables des Mille et Une Nuits. Ces derniers, que le héros rencontre au fil d'une quête qui s'apparente progressivement à une véritable Odyssée, apportent toute son épaisseur et sa philosophie au roman.

En bref : Contes mystérieux et thriller politique, odyssée polarisante et satire littéraire, La manufacture des histoires est tout cela à la fois. Ce roman, véritable miroir de notre société, aborde avec imagination, ironie, et lyrisme le mesmérisme de masse d'un monde en trompe-l'oeil, le tout porté par un style inimitable. Il y a, sans doute aucun, du George Orwell chez Luc Fivet...
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En juillet, Noctenbule et moi voulions toutes les deux lire La Manufacture des histoires de Luc Fivet, et nous avons alors décidé de faire une lecture commune. Mon retour va être assez court car j'avoue être sortie de cette lecture plutôt mitigée, voire même déçue après certains retours que j'avais lu sur le net.
Dans ce roman, nous suivons Marc qui survit en revendant des livres qu'il récupère chez des personnes ayant récemment passé l'arme à gauche. Son grand rêve est de devenir écrivain et cela fait des années qu'il s'y emploie sans une once de succès. Mais voilà qu'un jour il va être abordé par un étrange bonhomme. Petit à petit, tout va changer pour Marc et il va se retrouver plonger dans un complot visant à empêcher la destruction des livres.
Franchement, le pitch est vraiment sympa et, lorsque j'ai commencé ma lecture, j'ai été très agréablement surprise par l'écriture que j'ai trouvée travaillée, fluide, et plutôt originale. Malgré quelques incohérences – que j'ai remarqué après lecture, lorsque Noctenbule m'en a parlé -, et bien qu'il y ait quelques longueurs, j'ai apprécié le récit, tenant presque du livre d'espionnage. Mais j'ai été très chiffonnée par le traitement des personnages, et notamment celui des femmes. Si les hommes sont toujours en position de pouvoir, ayant bien souvent une certaine autorité, s'ils sont souvent très riches, je vous laisse imaginer tout l'inverse pour les femmes qui ne sont ni plus ni moins que des objets de désir, voire carrément des objets sexuels (uniquement si elles sont belles ; les moches sont juste des moches et le narrateur en parle le moins possible). Sans compter que les personnages féminins sont souvent décrit avec une poitrine très opulente, que l'on se rend compte qu'il y en a de vraiment très vénales, etc. Pour faire simple, ça m'a déçue. Comment peut-on avoir une aussi bonne histoire avec des protagonistes aussi mal écrit ? J'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal avec Marc, qui est à la fois héros et narrateur : c'est lui décrit ainsi les femmes.

Je ne peux malheureusement pas vous conseiller la lecture de la Manufacture des histoires. Avoir un bon récit n'empêche pas d'avoir quelques longueurs et, personnellement, je ne lis pas des thrillers pour subir les fantasmes du héros.
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Vidéo de Luc Fivet
Luc Fivet - Marche ou rêve .A l'occasion de la Foire du Livre de Bruxelles 2016, rencontre avec Luc Fivet autour de son ouvrage "Marche ou rêve" aux éditions Ver à soie. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/fivet-luc-marche-reve-roman-9791092364187.html Notes de Musique : Note Drop by Broke For Free. Free Music Archive. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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