Charlotte

Comme je l'ai été pour d'autres livres de David Foenkinos, je suis sous le charme, et surtout envahie d'une grande émotion en lisant " Charlotte".

La façon dont il est écrit donne un mouvement au texte mais surtout une telle réalité. J'ai vécu son mal être, ses angoisses, ses espoirs, son amour de femme. Je sors de cette lecture à la fois mélancolique et sereine.

Vie ou théâtre?

Quel magnifique portrait! Une belle lecture comme je les apprécie.
Foenkinos nous narre l'histoire de Charlotte, héroïne au destin familial tragique, rattrapée par les heures les plus sombres de notre XXème siècle. Son exutoire à tout ce malheur: ses dessins.
Magnifique devoir de mémoire, cet écrit est également un passionnant travail de recherche effectué par l'écrivain afin de retracer au mieux la vie de cette artiste.
Le choix de courtes phrase et de courts chapitres est, au départ, déstabilisant - tout comme, à mes yeux, le fait que le récit soit entrecoupé du ressenti de Foenkinos suite à son passage, début des années 2000, dans les divers lieux de vie de Charlotte Salomon. Mais, clairement, cela vaut réellement la peine de passer au-dessus de ces considérations et de se laisser emporter par la vie de Charlotte, si noire, si courte mais si intense!

Une biographie que j'avais depuis longtemps dans ma PAL. Je rechignais à la sortir car on a un suicide dès la 2ème page et le format en vers ne m'inspirait pas plus que ça. Mais je me suis lancée, ce devait être le bon moment car je l'ai lu en deux jours et je l'ai adoré.

Nous y suivons Charlotte Salomon, artiste peintre Allemande, au caractère réservé et binaire ainsi que sa famille partageant au fil des générations une tendance dépressive. Autant vous dire que ce n'est pas une vie pleine de joie, Charlotte est née en 1917 à Berlin dans une famille juive, sa vie démarrait déjà assez mal.

Le style est complètement immersif, on entre dans la tête de cette jeune femme, de ses ressentis à travers ces années sombres. Ce livre est bouleversant, Charlotte est bouleversante, son histoire et celle de sa famille sont dramatiques.

Cette biographie m'a donné envie d'en savoir plus sur son oeuvre, j'irai voir de plus près, la passion que l'auteur porte à cette femme est contagieuse.
Bref je recommande fortement cet ouvrage que je relirai sûrement !

Merci Mr Foenkinos pour cette mise en lumière de Charlotte Salomon.
Si je le pouvais je me rendrais de suite voir ses tableaux à Amsterdam.
J'attendrais.
Superbement écrit : une seule phrase par ligne.
Cette mise en mots donne à cette histoire tragique le rythme qui convient.
Comme si lorsque je la lisais, l'espace libéré en bout de phrase me permettait de reprendre ma respiration, de reprendre une bouffée d'oxygène. Tant le drame à venir est omniprésent.
Un grand merci à ces auteur·e·s (juste avant, j'ai lu "La carte postale" d'Anne Berest) qui au terme d'une enquête méticuleuse nous délivre une oeuvre d'une telle sensibilité qu'elle (m') atteint l'âme.

📍David Foenkinos est irrésistiblement attiré par Berlin, la culture et la langue allemande. Cette attraction le mène à une exposition de peinture : celle de Charlotte Salomon, artiste morte à 26 ans à Auschwitz en 1943.
Il est bouleversé par les couleurs, les émotions qui éclatent dans les toiles. Il voue alors une fascination pour Charlotte et remonte aux sources.📍

🌟Il nous raconte sa brève vie intense.
Charlotte grandit dans le mensonge de la malediction de la famille de sa mère : ils se sont tous suicidés. Elle est la seule à l'ignorer. Elle est timide, réservée. Elle dessine de plus en plus et le contexte politique de l'Allemagne, les arrestations la font s'exiler en France.

🌟Elle sent l'étau se resserrer : elle peint frénétiquement, elle aime dans l'urgence …
« Pour survivre, elle doit peindre son histoire.
C'est la seule issue.
Elle le répète encore et encore.
Elle doit faire revivre les morts.
Sur cette phrase, elle s'arrête.
Faire revivre les morts.
Je dois aller encore plus profondément dans la solitude. »

Son oeuvre achevée Vie ? Ou Théâtre ?, elle fait le choix de la vie, garde espoir. Mais elle est arrêtée …

📍Ce livre est une déclaration d'admiration inconditionnelle de Foenkinos pour Charlotte, un hymne à la vie et un devoir de mémoire.

Je l'ai lu en cherchant le visage de Charlotte, de son entourage, les lieux… J'ai découvert l'artiste et son oeuvre bouleversante. Je rêve de voir une exposition maintenant.

Ces livres sont essentiels pour honorer la mémoire de tous ceux qui ont été déportés et exterminés. Se souvenir d'eux, c'est être plus fort que l'inacceptable et la barbarie.

J'ai souvent pensé à Noémie de la carte postale de Claire Berest, à Anne Franck … des jeunes femmes talentueuses au destin brisé . La littérature leur rend hommage … Auschwitz ne les a pas effacées. 📍

Malgré l'originalité de la forme de ce texte, je n'ai pas accroché à cette biographie de Charlotte Salomon, personnage particulier, taiseux et triste, comme si elle savait sans le savoir le secret qui lui est caché depuis toujours, le suicide de sa mère. le contexte familial de Charlotte, les nombreux suicides et états dépressifs de membres de sa famille alourdissent l'ambiance.

Je ne suis pas parvenue à comprendre la force créatrice de cette peintre, ce qui l'anime dans son oeuvre.

Évidemment, le contexte historique de la montée du nazisme en Allemagne, mettant en péril Charlotte et sa famille juive, poussant chacun à fuir vers d'autres pays européens, ajoute à la trame romanesque. Foenkinos a jalonné son texte de nombreux détails historiques qui viennent enrichir une intrigue dont malheureusement, on connaît déjà l'issue.

Je n'avais pas encore lu ce bouquin qui a consacré son auteur et l'a révélé aux yeux du public.
J'ai découvert l'existence de Charlotte Salomon, jeune artiste peintre prolifique, disparue à Auschwitz, victime de la barbarie nazie.
Ma lecture a été bercée par ses nombreux tableaux aux couleurs vives débordant de joie de vivre. Quel beau témoignage talentueux de l'enthousiasme de la jeunesse pourtant muselée par l'obscurantisme et le fanatisme aveugle ! Ce roman ne raconte pas seulement une vie brisée. Il pose les questions récurrentes, toujours d'actualité, de la souffrance, du refus d'éprouver de la haine, de l'exil, mais aussi des tourments de la dépression, grave et suicidaire.
Le choix narratif, dans un premier temps surprenant, devient une évidence. La prose, avec un retour à la ligne pour chaque phrase, donnant une silhouette de poème au texte, permet de reprendre son souffle tout au long du récit, souvent étouffant. Vilipendé par certains, pour moi, c'est une réussite totale qui m'a beaucoup touchée.

Ce récit m'a ému. L'auteur retrace la vie de Charlotte Salomon, peintre allemande juive pendant les années 30 et la 2e guerre mondiale. C'est d'ailleurs durant cette période qu'elle va faire l'oeuvre majeure de sa vie. le style est inhabituel : de la poésie en prose, mais on s'habitue et c'était très beau. A travers le récit, on découvre la quête de l'auteur pour retrouver les traces de son héroïne à Berlin et en France. Malgré la rapidité avec laquelle j'ai lu ce roman, il restera dans ma mémoire.

A l occasion d un challenge j ai enfin lu ce livre qui comme beaucoup d autres m qttendait sagement
Je l ai lu je vous épargnerez le resume.
Ce livre m a beaucoup intéressée
Comme je l ai déjà écrit pour d autres livres il y a des gens qui ont des vies dignes d un roman.
U

Très beau roman consacré à une artiste peintre, Charlotte Salomon, morte dans les camps à l'âge de 26 ans. Fasciné par cette artiste au destin singulier, l'auteur a étudié son oeuvre et enquêté pour reconstituer sa vie, si brève, lestée par nombre d'événements dramatiques, bien avant la Seconde Guerre et le génocide juif. Issue d'une famille bourgeoise allemande sur laquelle plane l'ombre de la folie et du suicide, Charlotte vit une enfance sombre et silencieuse et ne découvre sa vocation que vers l'âge de seize ans, lors d'un séjour en Italie avec ses grands-parents. Admise aux Beaux-Arts, elle va devoir se cacher au fur et à mesure de la montée du nazisme. Elle vit une brève passion amoureuse (de très belles pages) avant de se réfugier dans le Sud de la France avec ses grands-parents. C'est là qu'elle peindra son oeuvre autobiographique, « Vie ? ou Théâtre ? » avant d'être arrêtée et de mourir dans un camp d'extermination. Beaucoup de sincérité dans ce roman en forme de quête, dans lequel l'auteur se livre autant qu'il rend hommage à cette jeune femme singulière. Un roman qui me réconcilie avec David Foenkinos, dont les autres romans que j'ai lus ne m'ont pas convaincue.