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3,53

sur 2086 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai commencé ce matin, fini ce soir la triste histoire de ces deux sœurs. Le mot triste n'est pas utilisé pour parler de la destinée de ces femmes mais pour évoquer la pauvreté linguistique, imaginative, créative du sieur Foenkinos. Plusieurs de ses romans m'ont emballée; enthousiaste je lui créais un parterre d'éloges, un tapis rouge dithyrambique, un amoncellement de mots gratifiants. Deux sœurs eut été ma première rencontre avec l'auteur aurait peut-être subi le même ton élogieux. Mais la déception est vive. Les apartés, notes en bas de page, ont été vus et revus, elles confèrent à du convenu, du réchauffé. L'histoire de jalousie mesquine entre ces deux sœurs tutoie le bas étage. Tout est annoncé dès les premières pages et malgré ça l'auteur continue de nous ennuyer avec des faits relatés par mille autres avant lui. C'est pauvre, c'est triste, un désert sans espoir d'oasis. Sa volonté de mettre deux polonais dans chacun de ses romans frise le ridicule. Aucun personnage, tous plus superficiels les uns que les autres, ne vient saupoudrer de fantaisie, d'humour, de profondeur, ce gâchis linguistique.

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David Foenkinos est-il obligé de faire paraître un roman tous les ans ? Ses succès passés lui ont-ils procuré un tel train de vie que dorénavant il soit obligé de produire de façon intensive afin de pouvoir le conserver ? On peut le penser en refermant ces " Deux soeurs", petit roman plus que gentillet, flirtant avec la banalité.
Mathilde se fait larguer par son mec. Elle est anéantie. Elle pleurniche. Heureusement, elle peut se raccrocher à son boulot de prof de français. Mais, paf ! , elle gifle un élève. Mise à pied. le gouffre de la dépression s'incruste surtout qu'elle doit lâcher son appart, l'Education Nationale ne verse plus qu'une partie de son salaire. Coucou soeurette ! Tu m'héberges ? Cool, mais je vais pas déranger...
La suite confirmera le manque d'ambition de l'ensemble, surtout qu'elle lorgnera sur le thriller psychologique sans vraiment y mettre les doigts.
Pour les fans du l'auteur, on retrouvera ses annotations en bas de page ( bof) et cette nonchalance sympathique, ici à bas régime. le sujet, maintes fois labouré (en mieux) ailleurs, s'il permet de glisser parfois une ou deux remarques sociétales bien vues, n'évite aucun cliché. Comme son lectorat semble bien ciblé, le récit se garde bien de prendre les directions plus grinçantes qui parfois s'entrouvrent. Il ne faut pas bousculer un public durement acquis à sa délicatesse maintenant quasi légendaire. D'ailleurs, je ne comprends pas que la maison Gallimard n'ait pas caché sa jaquette beige si chic pour la recouvrir d'une jolie photo colorée avec belle dame posée sur un canapé à côté d'un joli chat. Cela aurait été sans doute attiré le lectorat idéal pour ces " Deux soeurs" bien pâlichonnes et évité une grosse déception aux amateurs de vraie littérature qu'attire la collection blanche.

Lien : https://sansconnivence.blogs..
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La première de couverture qui contraste avec le résumé m'avait donné envie de lire ce petit roman (moins de 200 p.).

Je vous l'avoue d'emblée cette lecture m'a déçue.
Tout d'abord parce que la première partie qui occupe plus que la moitié du livre est toute consacrée à poser le cadre. En effet, l'auteur "tente" de décrire le désarroi de "Mathilde" quittée par son compagnon. Mais le rythme est lent et l'on s'ennuie. le sujet qui devrait être "glaçant", Foenkinos réussit à le rendre plat. Et les choses ne vont pas s'arranger dans la deuxième partie quand l'héroïne s'installe chez sa soeur. le tout manquait d'entrain et je n'ai ressenti aucune angoisse au cours de cette lecture.

Ensuite, viennent ces notes de bas de page!! Au lieu de poursuivre son idée dans le texte, l'auteur nous renvoie en bas de la page pour la lire! J'avoue ne pas avoir saisi l'intérêt d'un tel procédé!

Pour finir sur une note positive je reconnais que la fin est cruelle même si elle était devinable.

Bref, Foenkinos vient se rajouter à la liste d'auteurs que je ne relirai pas de sitôt..
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J'ai aimé le fond, cette femme qui "dévisse" après une rupture amoureuse. Tous ses questionnements, les sentiments que cela éveille chez elle. J'ai senti venir la chute, ce qui est toujours un peu décevant. Par-contre les notes de bas de pages m'ont irritées, j'ai eu l'impression que l'auteur me disait: "tu vois ce qu'il faut comprendre". Ce n'est vraiment pas mon Foenkinos préféré, loin s'en faut.
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Mathilde a tout pour être heureuse. Elle partage sa vie avec Etienne dont elle est follement amoureuse at qui a évoqué le mariage et les enfants lors de leurs vacances estivales en Croatie. Elle est professeur de français et adore son métier. Elle est très impliquée notamment auprès de ceux qui sont en difficulté. Mais ce bonheur vole en éclats quand Etienne la quitte brutalement. Il a revu son ancienne compagne, Iris, et s'est rendu à l'évidence : sa vie est avec elle et non avec Mathilde. La chute est terrible pour Mathilde qui ne s'y attendait pas du tout. Elle est totalement dévastée et va même jusqu'à gifler un élève croyant l'avoir entendu lui poser une question sur Iris… Elle perd son travail et doit quitter l'appartement qu'elle partageait avec Etienne. Heureusement elle trouve refuge chez sa soeur Agathe. Mais, à nouveau, les choses se compliquent. La cohabitation s'avère assez vite compliquée dans un petit appartement entre les deux soeurs, le mari d'Agathe et leur fille Lili. Mathilde tente de se rendre utile en s'occupant de Lili avec qui une réelle complicité s'installe de jour en jour. Elle s'entend aussi très bien avec son beau-frère. Mais elle supporte de moins en moins sa soeur qui a tout ce qu'elle n'a pas… Foenkinos, comme à son habitude, explore les sentiments humains dans ce qu'ils peuvent avoir de plus extrêmes. Il s'interroge sur les ravages que peut faire la souffrance de la rupture amoureuse. Mathilde a le sentiment d'avoir basculé du jour au lendemain dans le camp des vaincus, comme si la vie lui avait tourné le dos. Elle remet tout en question y compris son rapport aux livres : « le vrai problème, c'étaient les livres (…) On ne pouvait pas être heureux quand on avait trop lu. Tous les malheurs venaient de la littérature. Elle enviait le manque de culture littéraire de sa soeur ; elle enviait cette vie où Flaubert n'était qu'un vague souvenir scolaire ». Tout était réuni dans ce livre pour me plaire. J'attendais avec impatience la lecture de cette histoire de relation trouble entre deux soeurs … et j'ai été très déçue. J'ai eu l'impression que l'auteur avait survolé le sujet. Pour moi, il n'a pas su prendre le temps de faire évoluer la psychologie des personnages ce qui fait que la fin est beaucoup trop abrupte et m'a paru totalement invraisemblable et finalement facile. Quel dommage…d'autant plus que j'aime beaucoup cet auteur.
Lien : http://monpetitcarnetdelectu..
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Deux soeur est un roman qui se lit d'une traite.

J'avais lu La délicatesse de cet auteur et je n'avais pas été emballé. J'ai tenté ma chance avec ce roman mais ce ne fut pas non plus une grande lecture. J'ai lu ce roman avec plaisir, très rapidement mais il me manque un petit quelque chose pour que cela soit un coup de coeur et que j'ai envie de le conserver dans ma bibliothèque.

Mathilde est une femme épanouie, professeure de littérature dans un lycée, elle est en couple avec un homme qu'elle aime profondément. Mais elle voit sa vie et son bonheur voler en éclats lorsque son compagnon décide de la quitter du jour au lendemain après 5 ans de relation et des projets de mariage et de bébé. Elle tombe dans une profonde dépression et chute. Sa soeur lui propose alors de venir chez elle où elle vit avec son mari et sa petite fille.

Mathilde est dans une détresse profonde, elle ne parvient pas à se remettre de cette rupture, elle se noie dans son chagrin et sa colère. Elle est sujette à la paranoïa et à des élans de vengeance. Elle commence petit à petit à envier le bonheur de sa soeur et à se projeter dans son quotidien à elle. L'ambiance devient malsaine, pesante, Mathilde va de plus en plus loin dans ses pensées et on sent que la fin ne sera pas heureuse.

Il y a quelque chose dans le style qui m'a gêné, ce sont les notes de bas de pages qui font partie intégrantes du texte car ce sont parfois des jeux d'esprit de l'auteur ou un détail sur une pensée d'un personnage. Je trouve que cela n'apporte rien au récit que ce soit par la forme ou le fond et que cela a même tendance à couper le rythme de lecture
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texte cours qui ressemble beaucoup à une nouvelle et que je verrais bien transformée en film. Un peu long au démarrage mais un final surprenant. on retrouve le style Foenkinos sans surprise.
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Après avoir lu le mystère Henri Pick que j'avais adoré, je me réjouissais de lire Deux soeurs, mais quelle déception !
Une histoire de rupture sentimentale sous fond de jalousie. Écriture plate. Dénouement prévisible excepté la façon dont ça allait se produire.
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Roman surprenant dans sa toute dernière partie, "Deux soeurs" n' atteint jamais de véritable sommet. L' histoire de Mathilde (femme profondément amoureuse), qui ne se remet pas de sa séparation avec Etienne et qui va trouver refuge chez sa soeur, demeure "froide" et sans émotion.
Beaucoup de situations et dialogues reviennent inlassablement. le roman, au demeurant très court, tourne vite en rond. Les dialogues sont assez pauvres. Et tout cela manque cruellement "de corps".
Il m' aurait paru plus judicieux de s' attarder au début sur la vie de couple Etienne/Mathilde : mieux les connaitre dans leurs vies et partager leurs émotions et ressentis. Peut être dans ce cas là on se serait trouvé plus proche du personnage de Mathilde. de plus, l' histoire parait, dans son ensemble, peu crédible. le seul intérêt de ce récit réside finalement dans son final assez surprenant.
David Foenkinos, auteur en quelque sorte capable du meilleur ("Le mystère Henri Pick) comme du moins bon ("Deux soeurs") passe à coté de son sujet et le traite sans véritable conviction.
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Bon. Je vais râler dans cette critique, et en même temps je ne sais pas à quoi je m'attendais d'autre en lisant du Foenkinos... peut-être à être étonnamment conquise, passer outre le préjugé du « livre de plage ». Depuis mon agréable surprise avec Virginie Grimaldi, j'ouvre mes lectures à des terrains encore jamais foulés dans l'espoir de tomber à nouveau sur des pépites. Il faut croire que certains terrains sont plus ensoleillés que d'autres.

En tout cas pas de soleil dans cette histoire : bonne grosse dépression au programme.
Depuis quelques années, Mathilde file le parfait amour avec Etienne. Mais depuis quelques jours Etienne semble absent et préoccupé. L'ex d'Etienne est revenue à Paris, ils se sont revus, et Etienne va quitter Mathilde pour Iris.
Pour Mathilde c'est la dégringolade : dépression, prise d'anti-dépresseurs et d'anxiolytiques de manière totalement aléatoire, alcool et isolement. Ce cocktail, comme on pouvait s'y attendre, va entrainer inhibition émotionnelle, hallucinations et paranoïa. Quand Agathe, la soeur de Mathilde, lui propose de venir habiter avec elle, son homme et sa fille, on pourrait penser que cela aiderait Mathilde à refaire surface… Mais il n'en est rien. Et la suite n'est qu'un enchainement de situations attendues.

Ce roman se lit bien, rapidement, l'écriture est fluide. C'est le scenario dramatique typique adaptable en « film des familles » pour le dimanche soir à la télévision.
Une fois la lecture achevée, il m'a manqué quelque chose. Je suis restée complètement neutre, comme quand tu t'attends à un plat fait maison mais qu'en fait c'est un truc tout prêt surgelé… Il y manquait la touche « fait avec amour » …
Et cette façon qu'a l'auteur d'alpaguer le lecteur par des petites notes de bas de page, fait-il ça dans tous ses romans ? Qu'est censée apporter cette espèce de voix off au récit ?

Pour les gens qui ont aimé, je veux bien quelques arguments (bienveillants) qui me feraient éventuellement réaliser que je suis passée à côté du truc.
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