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3,53

sur 1556 notes
Je reste perplexe, voire très perplexe devant le dernier roman de David Foenkinos La Famille Martin.
L'idée de base paraissait être une bonne idée : Faire d'une personne prise au hasard dans la rue un personnage de roman.
Malheureusement c'est une bonne idée  qui tout au long du roman devient une mauvaise idée.
L'exercice de style est vain et se perd dans une grande superficialité.
Comme si David Foenkinos était pris dans les filets de son idée de base.
A aucun moment ces personnes sensées réelles deviennent des personnages de fiction. A aucun moment nous n'avons un intérêt,  une empathie pour la famille Martin.
Je suis resté assez hermétique aux problèmes de la famille Martin et je suis resté stupéfait devant la facilité à  se faire offrir un billet AR pour Los Angeles  par le narrateur.
D'habitude David Foenkinos, par sa facilité d'écriture  et une certaine désinvolture  ( La Délicatesse  - Les Souvenirs - Je vais mieux ) donnait une atmosphère élégante , raffinée et véridique à  ses romans.
Dans La Famille Martin, beaucoup de choses sonnent faux.
Les situations sont peu crédibles.
L'exercice de style à  ses limites.


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Deuxième roman que je lis de cet auteur. Si cette oeuvre se lit tout aussi facilement que « Numéro deux », l'histoire reste un peu plus commune.

Un auteur en mal d'inspiration descend dans la rue et interpelle la première personne venue, Madeleine une dame âgée, pour écrire son histoire. Il ne s'arrêtera pas à cette dame puisque sa fille, Valérie, son gendre, Patrick et ses petits-enfants, en gros la famille Martin se retrouvent propulsés personnages de son prochain roman. Si leur vie est un peu plan-plan au départ, cette rencontre inattendue va remettre en cause leur manière de voir les choses.

Les chapitres sont très courts et étrangement agencés, mais du coup, ils défilent rapidement et j'ai eu du mal à m'arrêter.
L'histoire se laisse lire donc mais je ne suis pas certaine de l'avoir en tête à la fin de l'année !

Bien sûr, je rajouterai les autres livres de l'auteur à chaque fois qu'ils croiseront ma route.
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Bah, en fait, pourquoi écrire quand on n'a rien à dire ???
Je me suis ennuyé dès le 1er chapitre mais, armée de courage, je me suis dit que l épreuve ne serait pas trop longue : au final, j ai lu la moitié du livre en diagonale pour finir au plus vite, soporifique...
Et d ailleurs, comme une autre lectrice, le seul livre de Foenkinos que j aie aimé est Charlotte !
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Qui ne s'est jamais demandé en observant ses congénères ce que peut bien être leur vie ? de quoi parlent-ils en ce moment ? Que sont-ils en train de faire ? Et tant d'autres questions. David Foenkinos, en mal d'inspiration, décide de s'immiscer dans l'univers de la première personne qu'il croisera pour en faire le sujet de son nouveau roman. La famille Martin s'avère finalement beaucoup plus intéressante que ce qu'elle laissait présager, et l'écrivain pourrait bien leur faire gagner quelques années de prises de décisions essentielles à leur bonheur, et, qui sait, peut-être au sien aussi.

L'expérience est réussie ! Un très bon moment de lecture !
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Un roman léger où le narrateur rencontre la famille Martin et décide d'écrire sur eux, spécifiquement la grand-mère qui lui raconte son premier amour perdu.
Des passages que j'ai beaucoup aimé : la vengeance du père face à son patron et la fin.
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Bon, bon comment dire, si j'ai aimé le côté : faut se bouger et pas se contenter de regarder sa vie défiler. Y a pas grand - chose à se mettre sous la dent au sens littéraire.

Dans la famille Martin, en fait c'est la grand-mère que je préfère certes elle ne s'appelle pas Martin c'est sans doute pour cela, elle détonne dans le jeu de 7 familles. C'est vrai que ça semble très creux, très basique, mais il y a malgré tout de très jolies réflexions si on sait les extraire de cette histoire un peu abracadabrante. J'imagine mal, une personne d'un certain âge déposer ses courses pour aller "courir" vite fait au café du coin pour tailler la bavette avec un parfait inconnu qui se dit "écrivain".
Certes, ce qui me semble possible c'est qu'un élément étranger vienne perturber votre quotidien au point de tout remettre en question. Un chien comme dans un jeu de quilles. Et bing ! tout s'écroule pèle-mêle reste plus qu'à tout recamper. Au final, c'est une lecture vite lue mais vite oubliée aussi.
J'avais adoré "Charlotte" de ce même auteur, et également la délicatesse, je ne retrouve pas avec cet opus ni la poésie ni la sensibilité que des banalités de tout à chacun, une grand-mère sympa qui sauve les meubles, et je me répète des réflexions somme toute intéressantes, le pourquoi des 3 étoiles.
Je rend la copie avec : peut faire mieux !



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Y'at-il une réalité dans cette fiction ?
Quand un auteur n'a plus d'idée pour son futur roman, que fait-il ? Il trouve son personnage principal en bas de chez lui et ce sera Madeleine Tricot ! Il la raconte. Pensant sa vie banale, la grand-mère pousse l'écrivain à rencontrer sa fille & la famille de celle-ci. L'auteur se glisse au sein de l'intimité de cette famille et y recueille leurs confidences. Sa présence semble bouleverser un peu tout le monde & provoquer une introspection chez chacun d'entre eux.
Entre humour & ce qui semble légèreté, David Foenkinos nous livre un très joli roman : toute vie mérite d'être écrite. Un joli portrait d'une famille ordinaire.
De nouveau David Foenkinos me séduit par ses mots.
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Foenkinos, avec légèreté, dans un style « plat », surfe tour à tour entre réalité et fiction.

Il nous parle, nous accompagnons le regard qu'il pose sur une famille prise au hasard devant lui permettre de composer un livre neuf.
L'écrivain en manque d'inspiration se transforme en voyeur d'une famille qui ne manque pas de lui offrir un panel de faits, de sentiments, d'interrogations comme beaucoup peuvent connaître : interrogation sur le sens de la vie, l'homosexualité, regrets qui remontent, prises de conscience, manipulations, etc…

L'idée est originale, traitée avec humour, émaillée de réflexions sur l'acte d'écrire mais elle semble non aboutie.
Il manque ce petit quelque chose qui marque d'un sceau indélébile les livres qui mordent, s'impriment au plus profond de soi-même.

Il est donc plaisant à lire, original et convenu à la fois.
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Descendre dans la rue pour trouver l'inspiration, on ne peut pas vraiment dire que c'est la trouvaille du siècle.
Pourtant, toutes ces personnes que l'on y croise dans la journée sont de potentiels romans qui ne seront peut-être jamais écrits. Et on doit très certainement passer à côté de grands best sellers qui ne demandent qu'à faire partie du palmares des meilleures ventes en librairie.
Il faut avouer que l'idée est tout de même follement attirante.
Je me suis dis que moi aussi je pourrais saisir ma chance. Ecrire un roman sur la première personne que je verrai lorsque je sortirai de mon immeuble et à moi le succès, les interviews dans les grands magazines littéraires ou sur les plateaux télé, les séances de dédicaces à n'en plus finir.
Alors, j'ai pris mon carnet, un stylo et j'ai tenté l'expérience.
Mon futur succès m'attendais là sur le banc en face de mon immeuble.
La dame tenait fermement dans la main droite un sachet dans lequel elle prélevait des morceaux de pain afin de les jeter au sol dans un geste las de la main gauche pour attirer les moineaux, les pigeons.
Mince, c'était peut-être la dame de la fameuse chanson des années 80 qui vivait sa vie par procuration et dont le balcon s'était probablement écroulé sous le poids des fientes.
Il fallait passer à la personne suivante et vite.
Je tournai la tête et aperçus le rôtisseur. Il embrochait des poulets au calibre poids plume. Je regardai les pigeons et un doute m'assaillit. Non, je ne préfèrais pas savoir.
Personne suivante. Une dame âgée qui me paraissait charmante. Je l'abordai en toute délicatesse et lui expliquai ma démarche.
Vous n'avez pas de chance me dit-elle, quelqu'un me l'a déjà demandé et il me semble que son roman est déjà paru.
David Foenkinos m'aurait-il donc menti ?
Il n'y a rien de simple dans tout cela.
L'écriture d'un roman n'est pas aussi aisée qu'il ne l'affirme.
Dommage. le succès n'est pas encore pour demain.
Il ne me reste plus qu'à me consoler avec ce doux moment passé avec "la famille Martin".






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Le narrateur de ce livre est un écrivain (David Foenkinos ?) en panne d'inspiration.
Un jour il décide que la première personne qu'il rencontre sera le personnage de son nouveau roman.
L'écrivain fait connaissance de Madeleine Tricot, une dame d'un certain âge qui accepte de jouer ce jeu et de répondre à la demande du narrateur.
L'écrivain rencontre également Valérie la fille cadette de Madeleine et sa famille. Au fur et à mesure il va découvrir que dans cette famille plutôt banale, il y a des non-dits ou des sentiments refoulés. Un peu malgré lui l'écrivain va aider cette famille à mettre des mots sur les maux...

Je trouve ce roman original et frais. C'est une lecture légère qui fait du bien. La manque d'inspiration d'un auteur est souvent sa hantise, mais David Foenkinos a su écrire une histoire autour.
La seule chose qui m'a déplu un peu étaient les annotations en bas de certaines pages. Elles n'ont pas vraiment une valeur ajoutée.

Donc une lecture agréable qui se lit d'une seule traite.

Challege Multi-défis
Challenge ABC
Challenge Coeur d'Artichaut

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