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Roman entamé en 1911-1913 par l'auteur, qui l'aurait abandonné pour le recommencer sur le tard sans jamais l'achever. Encore une fois, un quatrième de couverture galvaudant, qui de plus est erronément, le contenu. Qu'ont donc les éditeurs ces temps-ci à enlever toute surprise au lecteur ? Une amitié entre deux hommes différents ? Où l'éditeur a-t-il bien pu trouver cela. Et de dire que s'il avait été achevé, ce livre aurait été le chef-d'oeuvre de Forster ! Il faut le faire. A part l'argument purement commercial, c'est assez outré. Ce texte m'est apparu comme une ébauche, un brouillon, mais guère plus. Le style est ampoulé, l'atmosphère victorienne et coincée à souhait, il y a des longueurs, des passages inutiles, et la trame est, ma foi, assez dénuée d'intérêt. Martin, qui voyage avec femme et belle-mère, se rend en train vers l'Italie. Très conventionnel. Le jeune Cleasant sauve Martin qui a failli tomber sous le train. Martin se sent obligé de remercier Cleasant, mais Cleasant est taiseux. La relation ne s'entame même pas. Deuxième volet, la famille de Cleasant, noble, tout aussi conventionnelle et je ne révèle pas la suite. Bien sûr comme c'est un roman inachevé, on ne saura jamais ce que l'auteur a voulu nous narrer comme histoire et où il voulait aboutir. Mais vraiment, on aurait pu laisser ce texte dans les chemises des coffres-forts des héritiers. + Lire la suite |