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J'ai aimé ce roman d'Irène Frain qui m'a permis de découvrir Simone de Beauvoir, plus humaine, plus proche de nous, bien loin de ce Castor déshumanisé, vivant dans l'ombre de Sartre que je m'étais toujours imaginée.
Lorsqu'elle arrive aux Etats Unis pour une série de conférences, Beauvoir a 39 ans.
Sa relation avec Sartre ne la comble pas, elle souffre de savoir que son amant s'est épris d'une belle et jeune américaine.
Lorsqu'elle rencontre Nelson Algren à Chicago, c'est l'éblouissement, l'amour fou, le plus beau cadeau que la vie lui ait fait.

S'appuyant sur une solide documentation Irène Frain se met dans les traces de l'auteure et reconstitue l'aventure pas à pas.
Nous découvrons une femme amoureuse bien loin de l'intellectuelle austère.

Irène Frain est une auteure que j'apprécie depuis longtemps. Romancière passionnée comme les héroïnes qu'elle nous présente, elle réussit grâce à une documentation minutieuse à rentrer dans leurs psychologies.

Dès les premières pages, j'ai eu envie d'en savoir plus sur Simone de Beauvoir qui, j'ose à peine le dire, ne m'avait jamais passionnée.

Une belle et intéressante découverte.



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« Entre eux, ce fut longtemps comme les microsillons de ce temps-là. le disque était rayé, l'aiguille couinait indéfiniment le même bout de chanson fatiguée, mais ils ne parvenaient pas à tourner le bouton de l'électrophone. »
À partir de 1947 et durant quatorze ans, Simone de Beauvoir et l'écrivain américain Nelson Algren vivront ainsi une histoire d'amour atypique, distanciée et passionnée, épistolaire et totalement physique.
Irène Frain a bien travaillé cette romance connue et documentée par les principaux intéressés et leurs proches, comme le démontrent les ouvrages consultés à la fin. Sa prose recherchée et son art du romanesque transfigurent les petitesses et les grandeurs de cette liaison.
Maintenant, j'ai bien l'intention de lire Les Mots de Jean-Paul Sartre de même qu'une des biographies consacrées à Simone de Beauvoir, hésitant encore entre l'ouvrage de Danièle Sallenave, Castor de guerre et celui de Deirdre Bair.
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« C'est ma vie et je l'ai vécue comme je voulais la vivre… le monde réel est un vrai foutoir »

« On ne naît pas femme, on le devient »

Si vous pensiez que Simone de Beauvoir passait ses samedis soirs dans la quiétude de son foyer à boire de la tisane détrompez-vous! La mère de l'existentialisme, fraîchement débarquée à New York dans les années 40 pour donner une série de conférences, n'aura de cesse de s'envoyer en l'air et de faire la fête - Sartre en fera tout autant à Paris avec une certaine Dolorès. Chaque soir, dans les bas-fonds de la ville, ce sera jazz et caves enfumées à s'enfiler des whiskies, non sans avoir oublié de se bourrer préalablement d'amphétamines. La personne qui m'a offert ce livre savait que je me régalerais de découvrir cette grande dame que j'admire tant sous des dehors plus humains, à tout le moins plus éclatés. Dans les bars douteux et les planques à junkies, Simone est délicieuse…

C'est dans ce décor « idyllique » qu'elle rencontrera Nelson Algren, un écrivain de Chicago, l'homme qui, de son propre aveu, fut la seule grande passion de sa vie. Un homme débordant d'humour avec un pouvoir de séduction irrésistible, engagé dans le camp des pauvres et des opprimés. Elle quittera Sartre pour lui, mais lorsqu'elle apprendra sa liaison avec Dolorès, elle coupera contact, s'obstinera à le fuir. En vain… Après des semaines de bouderies, elle reviendra vers lui pour l'éviter à nouveau. Tourmentée, elle retombera dans les amphétamines, la boisson et l'écriture à outrance. Pour revenir vers Nelson… Une spirale infernale qui durera des années et aux termes de laquelle elle se résoudra à reconnaître que Sartre a une réelle emprise sur elle.

Loin d'être dupe, Nelson la confrontera à plusieurs reprises, insistera sur ce que représente Sartre à ses yeux. Ce à quoi elle répondra que s'ils ont été amants, tout est fini depuis des années. Qu'ils ne sont liés que par le travail et que si elle a une communion de pensées avec lui comme elle ne l'a jamais eue avec personne, Nelson est le seul qui compte. Cela ne lui suffit pas, elle réalise que si elle veut le garder elle devra être honnête envers lui, mais comment le lui dire? Comme lui dire que tout ce qu'elle souhaite est qu'il l'aime mais qu'il la laisse repartir au gré de ses envies? Elle y renoncera. Jamais elle n'y sera arrivée…

Il la quitte à son tour et la spirale repart en sens inverse. Elle se drogue aux barbituriques et plonge dans un sommeil hanté par les cauchemars. Les crises de nerfs s'enchaînent, Simone dérape, tente de le reconquérir et finit par en perdre toutes ses passions. Où sont passés ses larmes, ses protestations, ses élans de gamine, le regard du plaisir quand elle jouissait? Simone parvient enfin à choisir entre ses passions contradictoires et renonce à une liaison sans issue pour aller sagement finir ses jours dans les bras de son premier amour… Quelle tristesse! Durant quatorze ans ils se sont écrits plus de 300 lettres. Amoureux fou, Nelson n'aura jamais pu lui donner moins que de l'amour…

Ces 450 pages nous permettent de découvrir une femme dont les amours tourmentées ont mené progressivement au désespoir. Une femme d'une grande intelligence - philosophe et romancière - têtue, provocante, persistante et fascinante à la fois...

« I don't think anything's true that doesn't have poetry on it »
Nelson Algren

Lien : http://www.lamarreedesmots.c..
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Plus que Simone de Beauvoir, belle intellectuelle féministe, j'ai découvert Nelson Gren, écrivain neurasthénique sans le sou, beaucoup plus séduisant et captivant. L'univers glauque dans lequel il évolue évoque bien les films noirs des années 40, le chat et la machine à écrire sur fond d'orage "chicagonien" traduisant son inspiration littéraire à la fois poétique et désabusée.
L'histoire d'amour qui lie un temps les deux amants est joyeusement illustrée par Irène Frain qui nous conte le refrain éternel du jeu du chat et de la souris.
Coup de coeur pour le chat.


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Suite à mon partenariat avec le site Babelio pour la "Masse critique" , mon choix a été pour ce roman "Beauvoir in love" de Irène Frain.
352 pages qui se lit vite une fois que l'on capte le style de l'auteure.
Je remercie les Éditions Michel LAFON.

Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié ce livre. La couverture m'avait fait de l'oeil et le synopsis n'a fait que me pousser dans cette jolie découverte.
Je connaissais plus ou moins l'histoire de Simone de Beauvoir (le castor) et celle de Jean-Paul Sartre mais avec ce livre j'ai appris beaucoup sur cette passion dévorante voire déchirante pour son amour de toujours, Sartre.

Quand Jean-Paul Sartre la délaisse pour une jeune métisse nommée Dolores Vanetti (la maudite), tout s'écroule pour elle. Et pourtant au fond d'elle, elle sait qu'ils sont liés pour toujours.
Citation : Je me fais des imaginations. Pas plus loyal que Sartre. Entre lui et moi, le pacte tient toujours. Notre alliance est indestructible, personne n'arrivera à le briser. Pas même cette garce.

Des cauchemars, une voix qui l'empêche d'avancer sereinement dans sa vie. Pourquoi ?

Sartre l'évite, s'éloigne d'elle et quand ils se voient c'est pour parler de "La maudite" Celle qui illumine sa vie.
Une douleur atroce, une jalousie grandissante s'empare d'elle tous les jours. Elle ne le supporte plus.
Et, c'est avec le coeur en peine qu'elle part aux Etats-unis pour donner une série de conférences où elle découvrira par la même occasion les coins fréquentés de l'amour de sa vie qu'il partage avec cette fille. Ce qui l'a brisera mais qui poussera son âme blessée dans les bras d'un écrivain américain, Nelson Algren, passionné par la boxe.... et surtout par l'alcool.
Un amour passionnant, idyllique... elle va revivre à ses côtés, se sentir belle, être une femme auprès de lui, là, dans les bas-fonds de Chicago, dans un deux-pièces. Oublier Sartre ? Oui, il le faut.

Et, c'est d'ailleurs côte à côte qu' ils écrivent leurs chefs-d'oeuvre.
Pour lui : L'Homme au bras d or, et
pour elle : le Deuxième Sexe, texte fondateur de la libération des femmes.

"Allez ! Qu'est-ce que tu attends ? Offre-toi un permis de vivre !"

Un amour, un amant clandestin. Oui, c'est le cas malgré une séparation qui date avec celui qu'elle n'oubliera pas, Jean-Paul Sartre. Nelson Algren restera l'amour caché mais pour combien de temps ?
Et pourtant à ses côtés, elle a du mal à se livrer, à parler d'elle, de son passé. Triste personnage. Lui, se pose parfois des questions. A ses yeux, Simone est à lui, rien qu'à lui. Alors, pourquoi elle ne peut pas se confier, ouvrir son coeur entièrement ? Est-ce la faute à Sartre ?

J'ai beaucoup aimé l'écriture d'Irène Frain. Elle nous embarque carrément dans l'émotion, dans cette passion dévorante mais également dans la souffrance. Un très bon livre avec une plume légère et intense à la fois. Un petit chef-d'oeuvre que je recommande.

Merci encore une fois pour cette jolie découverte
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Je ne savais pas grand-chose de l'histoire avant de recevoir ce livre. L'auteur nous explique sa démarche en avant propos, et j'avoue qu'au départ les romans où un auteur reconstruit la vie ou un morceau de vie d'un personnage célèbre a tendance à me repousser. Il m'est difficile d'accepter de lire son interprétation, quelque fois sauvage, son impression, son ressenti, que cela a dû se passer comme cela.
J'ai gardé en tête cette critique tout au long de ma lecture et me suis radoucie en ayant conscience que même si c'était Simone de Beauvoir, elle-même, qui l'avait écrit il aurait été aussi romancé. Un livre où seule la vérité des faits est relaté n'existe pas, raconter une histoire, c'est privilégier sa vision des choses.

Au-delà de cette problématique, qui finalement n'en était pas une, j'ai beaucoup appris sur cette histoire d'amour. Pour moi, Simone de Beauvoir et Sartre n'allaient pas l'un sans l'autre (dans le même temps, ce n'était pas faux), je ne connaissais pas suffisamment leur vie pour imaginer la relation qu'elle avait pu avoir avec Nelson Algren.
J'ai découvert sa relation malsaine et addictive avec Sartre, une histoire fusionnelle qui l'empêchera de vivre complètement celle avec Nelson. Simone de Beauvoir n'est pas présentée comme épanouie, elle est duelle, duelle dans sa recherche de l'être aimé, dans sa personnalité, dans l'emprise.

Un livre touchant que j'ai dévoré, passant de moments doux de l'amour véritable aux moments éreintants des disputes et de la recherche de pouvoir sur l'autre. Tous deux étaient dans une recherche de reconnaissance, ne savant aimer et s'abandonner. Une histoire d'amour peu commune et pourtant…
Lien : http://metaphorebookaddict.w..
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« Il m'arrive quelque chose - qu'est-ce qui m'arrive ? » En ce début d'année 1947, Simone de Beauvoir se réveille fréquemment en étant la proie de nombreux cauchemars desquels ne lui reste que cette phrase qui vient la hanter constamment. Il faut dire qu'à cet époque, elle est tourmentée par les affres de la jalousie car Jean-Paul Sartre la délaisse pour Dolorés Vanetti, une italo-américaine qui restera l'un des plus grands amours du pape de l'existentialisme après Simone de Beauvoir. Celle que cette dernière surnommera d'ailleurs : "la Maudite".
Cet épisode malheureux va précipiter son départ vers l'Amérique où elle doit donner une série d'interviews et de conférences et la pousser dans les bras de l'écrivain Nelson Algren. Cet ouvrage d'Irène Frain retrace de façon romancée, la passion tumultueuse que vont vivre ces deux êtres qu'à priori tout séparait : les continents, l'origine sociale ainsi qu'une vision diamétralement opposée de la vie et du monde de la littérature !

On connaît tous Simone de Beauvoir, surnommée le Castor par ses pairs, une figure essentielle de la philosophie existentialiste et la compagne au long cours de Jean-Paul Sartre. En revanche, qui était Nelson Algren ? Issu d'un milieu modeste, Nelson se décrivait lui-même comme un "écrivain du réel". Passionné par le jeu, la boxe et l'alcool, il vit dans un deux pièces misérable du nord de Chicago quand il rencontre Simone. Il aime fréquenter les bouges du quartier Wabansia où il a élu domicile, et où traîne une foule de paumés en tous genres auprès desquels il puise son inspiration et déniche par la même occasion, ses conquêtes éphémères. Nelson "l'homme-chat" se comporte au quotidien comme l'animal : « il bouge en chat, observe en chat, d'un oeil aussi précis que les chats, et parfois aussi fixe. Il entretient son mystère, comme les félins. Et sait comme eux se rendre invisible, sauf si on l'approche de sa machine à écrire : il devient alors aussi féroce qu'un matou dont on menace le territoire. Il est fou de chats, comme Baudelaire, son maître en littérature. Et partage son goût de l'errance au fond des jungles urbaines, là où nul vivant ne se risque, hors les maudits de la terre, les fous, les poètes, les rats et les chats. »
Il n'a que deux passions, les machines à écrire et son chat Doubleday, un matou à l'appétit vorace auquel il voue un véritable culte. Son amour des machines à écrire l'a d'ailleurs conduit tout droit en prison, le jour où pressé par la tentation, il en a volé une. Un larcin qui reste l'épisode le plus traumatisant de sa vie, car il a dû partager sa cellule avec des assassins. Depuis, il est sujet à de fréquents accès de mélancolie, ce qu'il appelle la maudite sensation, un mal qui le ronge régulièrement et qui l'a déjà conduit à faire une tentative de suicide suivie d'un séjour en hôpital psychiatrique.
A son contact le Castor va se métamorphoser, la femme froide aux allures d'institutrice revêche et au chignon strict devient Simone l'épicurienne intrépide, celle qui n'a pas peur de boire sec comme un homme, de manger comme une ogresse, de dénouer ses cheveux et de se risquer à l'aventure dans les entrailles des bas-fonds de Chicago.
Ce récit relate leur passion tout aussi dévorante que destructrice, leurs amours, leurs errances, leurs déchirements, une histoire qui durera le temps de trois printemps et un été et qui se poursuivra par des échanges épistolaires quatorze ans durant...

Je ressors réellement conquise par la lecture de ce récit, passionnant de bout en bout, riche en anecdotes inédites, l'auteure nous fait découvrir une facette totalement inconnue et surprenante de la grande philosophe . Irène Frain posséde un vrai talent de conteuse, sa plume enivrante sait se faire tour à tour tendre, mordante, passionnée, ironique et colorée. J'ai apprécié la richesse des descriptions, que ce soit les décors passés à la loupe ou encore l'immersion dans les pensées profondes des personnages. La narration est vivante, on peut suivre simultanément les dialogues intérieurs, les ruminations et les émotions ressenties par Simone et Nelson et du coup, on a l'impression que leur aventure se déroule sous nos yeux. Ce roman nous fait aussi voyager, du nord des États-Unis au fin fond du Mexique, des caves enfumées de Saint-Germain-des-Prés aux Flop-houses de Chicago parmi les damnés de l'humanité, à pied, par avion ou en taxi, l'épopée est riche en mouvements et en sensations.
Ce roman est pour moi un véritable coup de coeur dont je recommande vivement la lecture. Que vous soyez admiratifs ou non de l'oeuvre de la célèbre philosophe existentialiste n'a guère d'importance, car ce récit est avant tout l'histoire d'une magnifique passion avec tout ce qu'elle peut comporter de magique et de tragique !

Je remercie Babelio et les Éditions Michel LAFON pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique de la rentrée 2012.
Lien : http://leslecturesdisabello...
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Je n'ai pas du tout accrochée. Je cherchais un biographie de Simone de Beauvoir à un instant de sa vie. J'ai découvert une femme manipulatrice, jouant par son intelligence avec les personnes. Elle use de son pouvoir de persuasion pour obtenir ce qu'elle veut. Grande séductrice elle me donne l'impression de mépriser les personnes qui s'intéressent à ses propos, ses connaissances. Et avec les maîtresses de Sartre elle les éloigne pour rester la confidente principale de son mari.
Au moins je sais ainsi de quoi elle était capable.
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Et vous pensiez connaître Simone de Beauvoir?

Oubliez Sartre, oubliez le chignon, oubliez l'existentialisme, oubliez tout et plongez-vous dans la passion qu'elle a vécue avec Nelson Algren en 1947. Vous découvrirez une amoureuse déchirée, une femme libre, une grande romantique, une héroïne qui tient face aux coups durs. Avec son amour américain, c'est un déluge de moments tendres, de coups d'éclats, de déclarations, d'humour et surtout, de très grande intensité. Une véritable idylle de rock-stars destructrice et créatrice à la fois, qui bouleverse tout, qui inonde d'énergie, qui offre une force incroyable pour tout affronter. Comme un brasier fulgurant dont on ne garde que des souvenirs impérissables, l'ardeur d'écrire le roman de sa vie, et une bague au doigt. Sartre peut aller se rhabiller, lui qui détenait l'esprit de Simone de Beauvoir, qui la manipulait, qui en a fait sa plus belle porte-parole, il n'a pas pu lutter côté coeur. Elle est toujours revenue vers le philosophe, mais c'est dans les bras de Nelson qu'elle s'était révélée.
Irène Frain est une romancière hors pair, une journaliste incroyable, acharnée et passionnée comme les personnalités sur lesquelles elle écrit. Mais c'est aussi une véritable conteuse, qui fait accéder au réel à travers des descriptions minutieuses, une proximité fascinante et des émotions palpables. Dès les premières pages on ne peut empêcher la curiosité de grandir, l'envie de suivre cette passion (pour ma part inconnue jusque là) est dévorante. Et si l'on a pas en tête les écrits que la littérature a retenu, peu importe! Ce texte est accessible à chacun, et c'est sa grande force. Pas étonnant vu le caractère de l'auteur, son sourire communicatif, son ouverture aux autres et sa volonté de partager. (Croyez-moi, je me souviendrais longtemps de ce déjeuner avec elle, quand elle a évoqué son enfance et son père avec des étoiles plein les yeux).

Un livre superbe, qui laisse au lecteur un goût d'éternité qu'ont les amours impossibles.
Lien : http://petitesmadeleines.hau..
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Je ne connais que très peu Simone de beauvoir. Ce livre nous amène à la connaître à travers le prisme de sa relation passionnelle avec un auteur américain. On y découvre un amour fou mais impossible dans l‘ombre de Sartre. J‘aime beaucoup cet auteur car elle sait faire entrer le romanesque dans une biographie très proche de la réalité.
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