AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,72

sur 95 notes
5
7 avis
4
10 avis
3
4 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai aimé ce roman d'Irène Frain qui m'a permis de découvrir Simone de Beauvoir, plus humaine, plus proche de nous, bien loin de ce Castor déshumanisé, vivant dans l'ombre de Sartre que je m'étais toujours imaginée.
Lorsqu'elle arrive aux Etats Unis pour une série de conférences, Beauvoir a 39 ans.
Sa relation avec Sartre ne la comble pas, elle souffre de savoir que son amant s'est épris d'une belle et jeune américaine.
Lorsqu'elle rencontre Nelson Algren à Chicago, c'est l'éblouissement, l'amour fou, le plus beau cadeau que la vie lui ait fait.

S'appuyant sur une solide documentation Irène Frain se met dans les traces de l'auteure et reconstitue l'aventure pas à pas.
Nous découvrons une femme amoureuse bien loin de l'intellectuelle austère.

Irène Frain est une auteure que j'apprécie depuis longtemps. Romancière passionnée comme les héroïnes qu'elle nous présente, elle réussit grâce à une documentation minutieuse à rentrer dans leurs psychologies.

Dès les premières pages, j'ai eu envie d'en savoir plus sur Simone de Beauvoir qui, j'ose à peine le dire, ne m'avait jamais passionnée.

Une belle et intéressante découverte.



Commenter  J’apprécie          240
« Entre eux, ce fut longtemps comme les microsillons de ce temps-là. le disque était rayé, l'aiguille couinait indéfiniment le même bout de chanson fatiguée, mais ils ne parvenaient pas à tourner le bouton de l'électrophone. »
À partir de 1947 et durant quatorze ans, Simone de Beauvoir et l'écrivain américain Nelson Algren vivront ainsi une histoire d'amour atypique, distanciée et passionnée, épistolaire et totalement physique.
Irène Frain a bien travaillé cette romance connue et documentée par les principaux intéressés et leurs proches, comme le démontrent les ouvrages consultés à la fin. Sa prose recherchée et son art du romanesque transfigurent les petitesses et les grandeurs de cette liaison.
Maintenant, j'ai bien l'intention de lire Les Mots de Jean-Paul Sartre de même qu'une des biographies consacrées à Simone de Beauvoir, hésitant encore entre l'ouvrage de Danièle Sallenave, Castor de guerre et celui de Deirdre Bair.
Commenter  J’apprécie          100
Suite à mon partenariat avec le site Babelio pour la "Masse critique" , mon choix a été pour ce roman "Beauvoir in love" de Irène Frain.
352 pages qui se lit vite une fois que l'on capte le style de l'auteure.
Je remercie les Éditions Michel LAFON.

Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié ce livre. La couverture m'avait fait de l'oeil et le synopsis n'a fait que me pousser dans cette jolie découverte.
Je connaissais plus ou moins l'histoire de Simone de Beauvoir (le castor) et celle de Jean-Paul Sartre mais avec ce livre j'ai appris beaucoup sur cette passion dévorante voire déchirante pour son amour de toujours, Sartre.

Quand Jean-Paul Sartre la délaisse pour une jeune métisse nommée Dolores Vanetti (la maudite), tout s'écroule pour elle. Et pourtant au fond d'elle, elle sait qu'ils sont liés pour toujours.
Citation : Je me fais des imaginations. Pas plus loyal que Sartre. Entre lui et moi, le pacte tient toujours. Notre alliance est indestructible, personne n'arrivera à le briser. Pas même cette garce.

Des cauchemars, une voix qui l'empêche d'avancer sereinement dans sa vie. Pourquoi ?

Sartre l'évite, s'éloigne d'elle et quand ils se voient c'est pour parler de "La maudite" Celle qui illumine sa vie.
Une douleur atroce, une jalousie grandissante s'empare d'elle tous les jours. Elle ne le supporte plus.
Et, c'est avec le coeur en peine qu'elle part aux Etats-unis pour donner une série de conférences où elle découvrira par la même occasion les coins fréquentés de l'amour de sa vie qu'il partage avec cette fille. Ce qui l'a brisera mais qui poussera son âme blessée dans les bras d'un écrivain américain, Nelson Algren, passionné par la boxe.... et surtout par l'alcool.
Un amour passionnant, idyllique... elle va revivre à ses côtés, se sentir belle, être une femme auprès de lui, là, dans les bas-fonds de Chicago, dans un deux-pièces. Oublier Sartre ? Oui, il le faut.

Et, c'est d'ailleurs côte à côte qu' ils écrivent leurs chefs-d'oeuvre.
Pour lui : L'Homme au bras d or, et
pour elle : le Deuxième Sexe, texte fondateur de la libération des femmes.

"Allez ! Qu'est-ce que tu attends ? Offre-toi un permis de vivre !"

Un amour, un amant clandestin. Oui, c'est le cas malgré une séparation qui date avec celui qu'elle n'oubliera pas, Jean-Paul Sartre. Nelson Algren restera l'amour caché mais pour combien de temps ?
Et pourtant à ses côtés, elle a du mal à se livrer, à parler d'elle, de son passé. Triste personnage. Lui, se pose parfois des questions. A ses yeux, Simone est à lui, rien qu'à lui. Alors, pourquoi elle ne peut pas se confier, ouvrir son coeur entièrement ? Est-ce la faute à Sartre ?

J'ai beaucoup aimé l'écriture d'Irène Frain. Elle nous embarque carrément dans l'émotion, dans cette passion dévorante mais également dans la souffrance. Un très bon livre avec une plume légère et intense à la fois. Un petit chef-d'oeuvre que je recommande.

Merci encore une fois pour cette jolie découverte
Commenter  J’apprécie          90
Et vous pensiez connaître Simone de Beauvoir?

Oubliez Sartre, oubliez le chignon, oubliez l'existentialisme, oubliez tout et plongez-vous dans la passion qu'elle a vécue avec Nelson Algren en 1947. Vous découvrirez une amoureuse déchirée, une femme libre, une grande romantique, une héroïne qui tient face aux coups durs. Avec son amour américain, c'est un déluge de moments tendres, de coups d'éclats, de déclarations, d'humour et surtout, de très grande intensité. Une véritable idylle de rock-stars destructrice et créatrice à la fois, qui bouleverse tout, qui inonde d'énergie, qui offre une force incroyable pour tout affronter. Comme un brasier fulgurant dont on ne garde que des souvenirs impérissables, l'ardeur d'écrire le roman de sa vie, et une bague au doigt. Sartre peut aller se rhabiller, lui qui détenait l'esprit de Simone de Beauvoir, qui la manipulait, qui en a fait sa plus belle porte-parole, il n'a pas pu lutter côté coeur. Elle est toujours revenue vers le philosophe, mais c'est dans les bras de Nelson qu'elle s'était révélée.
Irène Frain est une romancière hors pair, une journaliste incroyable, acharnée et passionnée comme les personnalités sur lesquelles elle écrit. Mais c'est aussi une véritable conteuse, qui fait accéder au réel à travers des descriptions minutieuses, une proximité fascinante et des émotions palpables. Dès les premières pages on ne peut empêcher la curiosité de grandir, l'envie de suivre cette passion (pour ma part inconnue jusque là) est dévorante. Et si l'on a pas en tête les écrits que la littérature a retenu, peu importe! Ce texte est accessible à chacun, et c'est sa grande force. Pas étonnant vu le caractère de l'auteur, son sourire communicatif, son ouverture aux autres et sa volonté de partager. (Croyez-moi, je me souviendrais longtemps de ce déjeuner avec elle, quand elle a évoqué son enfance et son père avec des étoiles plein les yeux).

Un livre superbe, qui laisse au lecteur un goût d'éternité qu'ont les amours impossibles.
Lien : http://petitesmadeleines.hau..
Commenter  J’apprécie          50
Je ne connais que très peu Simone de beauvoir. Ce livre nous amène à la connaître à travers le prisme de sa relation passionnelle avec un auteur américain. On y découvre un amour fou mais impossible dans l‘ombre de Sartre. J‘aime beaucoup cet auteur car elle sait faire entrer le romanesque dans une biographie très proche de la réalité.
Commenter  J’apprécie          31
Cette grosse lecture de quatre cents pages raconte l'aventure amoureuse de Simone de Beauvoir, philosophe et écrivaine française, avec Nelson Algren, auteur américain, au milieu du XXème siècle.

Le roman s'ouvre sur l'arrivée de Simone à New-York, en janvier 1947, pour son premier voyage aux Etats-Unis. Elle s'y est rendue en ambassadrice de l'existentialisme, et donc de Sartre, son amour, son âme soeur intellectuelle. Mais leur système d'« amours contingentes » (l'infidélité autorisée, pour faire simple), lui pèse. Surtout que Sartre s'est entiché de cette Américaine, Dolorès, et qu'il est fou d'elle. Simone pourrait bien y perdre sa place. Seulement, lors de son passage à Chicago dont elle souhaite visiter les bas-fonds, elle fait la rencontre de Nelson Algren, et aussitôt une quatrième personne se trouve prise aux pièges de ces amours complexes.

Personnellement, je connais très peu et très mal Beauvoir et Sartre. Je n'ai jamais lu Simone de Beauvoir. En revanche, j'ai étudié Sartre en philo (l'un des auteurs les plus nébuleux à mon sens, j'ai été traumatisée par l'étude d'un passage de L'Etre et le Néant !), je l'ai même lu pour le plaisir (Huis clos et le mur et autres nouvelles). Cependant, de leurs vies et de leurs personnalités, je ne savais presque rien, et le peu que j'en savais m'intriguait et me répugnait à la fois. Je me disais « Quelle étrange façon de vivre ils semblaient avoir ! ». Je ne me trompais pas de beaucoup. Bien sûr, ici, on suit Beauvoir. Sartre est toujours présent par ses courriers, mais physiquement on le voit très peu. Plus précisément, on suit alternativement ou en même temps Simone et le Castor. Simone, c'est la femme qui va tomber amoureuse de Nelson, la femme sous les vêtements, sous le chignon impeccable, sous l'agrég' de philo. le Castor, c'est le surnom donné par ses amis de Paris et notamment par Sartre, c'est la femme engagée politiquement, la machine de travail, les idées philosophiques, les livres… Au fil des pages, je découvrais cette femme fascinante. J'ai du mal à dire si elle m'est sympathique ou non. Je pencherais plutôt vers le oui, mais cette mise à nu(e) romancée d'Irène Frain la montre aussi sous des jours moins favorables. Elle ma paraît vouloir le beurre et l'argent du beurre. Elle a du mal à faire des choix, à mettre de l'ordre dans ses priorités, et ça lui a coûté beaucoup au final sur le plan personnel.

Sur l'amour entre Nelson et Simone, on en comprend bien l'évolution, il y a quelques très beaux moments. Mais ça vire rapidement à la passion et donc aux déchirements. Pour moi lectrice, ça s'est manifesté par un sentiment de malaise et à certains moments d'ennui. de plus, Nelson Algren ne m'a pas été du tout sympathique. A la limite, je préfère Sartre. Oui c'est un bonhomme manipulateur, ais au final il correspond mieux à Simone et j'avais l'impression de « mieux » le comprendre. En même temps, Nelson m'a parfois touchée avec sa Maudite Sensation, mais dans l'ensemble il m'a plutôt exaspérée, il se comporte souvent comme un gamin, au final c'est un gros macho irrespectueux et à mon sens il ne méritait pas de s'être attaché une femme comme Simone de Beauvoir. Néanmoins, si elle n'avait pas vécu cette folle passion en approchant de la quarantaine, peut-être n'aurait-elle jamais réussi à écrire « son livre sur les femmes » auquel elle tenait temps, le Deuxième Sexe.

Irène Frain a fait un travail de recherches absolument magnifique. Bien sûr cette histoire est romancée, ne serait-ce que parce qu'on ne peut pas savoir ce qu'il y avait dans la tête de ces deux amants, mais chaque fois que l'auteure devait s'hasarder à faire des conjectures, elle explique pourquoi, au vu des documents qu'elle a étudié et recoupé entre eux, elle a fait le choix de raconter l'évènement de cette façon. Cette démarche toute historienne m'a évidemment beaucoup plu ! Une autre lectrice du club, Lilith, qui a également terminé sa lecture, n'a pas du tout apprécié le style de l'auteure, très haché. C'est effectivement assez étonnant, mais ça donne du rythme à la lecture, qui finalement n'était pas trop longue (j'ai mis quasiment un mois pour le lire à cause de mes examens, et ce n'était pas vraiment une lecture détente, donc j'ai eu peu peiné de ce point de vue). Une phrase à un moment m'a fait réaliser pourquoi Irène Frain a fait ce choix dans sa rédaction. Elle indique à un moment que Simone de Beauvoir parlait très vite, un débit de mitraillette, surtout quand elle était sujette à des émotions particulières. En outre, comme c'était une femme très intelligente, elle devait penser « très vite », sauter d'une idée à l'autre sans cesse. J'ai donc vraiment ressenti à certains moments que j'étais dans ses pensées, et c'était une très bonne immersion. Par contre, il est dommage que pour les passages consacrés à Nelson, surtout ceux où Simone est absente, l'auteure n'ait pas changé de style. Peut-être est-ce pour montrer la proximité entre les deux êtres, mais comme je l'ai dit plus haut, je ne les trouve pas particulièrement bien ensemble, donc j'aurais préféré un changement bien marqué dans la narration. Je termine en précisant qu'Irène Frain a posté de nombreuses photos de son voyage aux Etats-Unis, effectué pour marcher sur les pas de Simone de Beauvoir. C'est à cette adresse.

Cette lecture était vraiment très intéressante, et change beaucoup de ce que je lis ordinairement. Il me reste un peu de Sartre à lire dans ma bibliothèque (Qu'est-ce que la littérature et Les Mouches je crois) et je suis de plus en plus curieuse de découvrir ce qu'a pu écrire Beauvoir. Je suis très attirée par son Deuxième Sexe, et en même temps, je suis tellement nulle en philo que j'ai peur de ne rien comprendre et de vraiment passer à côté de quelque chose. Par contre, lire Nelson Algren ne m'intéresse pas du tout... En tout cas, Beauvoir in love est un beau livre, seulement je pense qu'il ne peut pas plaire à beaucoup de monde.
Lien : http://sans-grand-interet.co..
Commenter  J’apprécie          20
« A Wabansia, non seulement le temps s'était arrêté mais il était revenu sur ses pas. »
p.235

Simone de Beauvoir a 39 ans mais sur une photo où elle pose face à l'objectif de Nelson Algren, elle semble en avoir vingt. L'amour lui a rendu sa jeunesse.
(photographies et citations sur mon blog)
Simone de Beauvoir, philosophe, essayiste, romancière, mémorialiste est une figure de la littérature et de la lutte pour la libération des femmes. Qui n'a pas entendu parler de son chef d'oeuvre "Le Deuxième sexe" emblématique de son combat, qui lui a voulu les foudres puis les applaudissements du public français? Cette femme était aussi l'une des grandes figures de l'existentialisme aux côtés de Jean-Paul Sartre.

Dans "Beauvoir in love", cette femme très attachée à sa liberté mais tout autant à son grand amour, Jean-Paul Sartre, débarque aux États-Unis pour une tournée de conférences sur l'existentialisme sur son sujet de prédilection. Sartre n'est pas de la partie. Ils s'aiment mais d'un amour platonique. C'est lui justement qui l'a envoyé là pendant qu'il reçoit la Maudite en France. Simone a près de quarante ans et elle continue à envoyer des compte-rendus de ses journées à Sartre. Une relation assez surprenante pour le lecteur que nous sommes venant d'une femme aussi intelligente.
Simone va faire un rêve et une phrase va en ressortir » Il m'arrive quelque chose- Qu'est-ce qui m'arrive? « . Cette phrase va s'imprimer en elle. Et plus tard, quand elle va faire la rencontre de l'écrivain Nelson Algren, qui fréquente les bas-fonds de Chicago, elle se dira que c'était prédestiné. Cet homme va la changer. Elle va découvrir ce qu'il y a de plus bouleversant dans l'amour au masculin: ses élans de romantisme, ses fureurs et ses émois enfantins… Cet homme séduisant va la faire chavirer, elle va même cacher son importance à Sartre.

Simone va connaître la magie de l'amour dans un deux-pièces miteux dans un quartier malfamé en fréquentant les planques à junkies et les bars sordides avec Nelson.

« de loin en loin, au-dessus de nos nuits vides ou anxieuses, surgit une comète. Elle pointe la tête à l'horizon puis s'installe dans un coin du ciel où, chaque soir, elle dépose sa scintillante traîne d'étoiles. C'est l'éternité qui nous sourit. Qui nous noie subitement sous la grâce, au lieu de nous écraser d'effroi. Comme au temps de notre enfance, le monde nous semble une extraordinaire promesse. Et la vie, une suite indéfinie d'éblouissements. Puis la comète s'en va et le monde est désenchanté. "

Irène FRAIN , agrégée de lettres, historienne et journaliste, a fait un immense travail de recherches pour reconstituer cette relation amoureuse passionnée et mouvementée, ces voyages en Amérique et ces échanges épistolaires entre Sartre et Simone et entre Simone et Nelson. Elle a lu leurs oeuvres pour décrypter leur vécu écrit en filigranes, l'autobiographie cryptée de Simone (« La force des choses« ), retrouvé les ébauches de romans, les photographies, les journaux d'alors, les interviews et les lettres.

Irène FRAIN nous emporte dans son récit. Simone n'est plus l'auteur au Prix Goncourt, la femme inatteignable, invincible, elle est l'être humain avec ses faiblesses, ses peurs, ses hésitations et son coeur, qui bat. On avance avec elle. On la découvre humaine et femme à une époque pas évidente, menant plusieurs combats à la fois et vivant plusieurs amours mais surtout son plus grand amour qui a duré plus de quatorze ans. On découvre aussi qu'elle avait une bonne descente, un très bon appétit, pas froid aux yeux et n'hésitait pas à prendre des amphétamines ou des barbituriques. Elle est loin la paisible bourgeoise, buvant son thé, en tapant à la machine à l'abri dans sa résidence cossue. Simone de Beauvoir tient plus de Florence Arthaud. Une sacrée femme, qui ne lâchait rien.

« On ne naît pas femme, on le devient » In « le Deuxième Sexe »
Lien : https://blogapostrophe.wordp..
Commenter  J’apprécie          10
Ce livre nous entraîne dans la vie de Simone de Beauvoir, personnage plus grand que nature qui se révèle être comme nous tous: une humaine qui a besoin d'amour et qui aime. Entre Paris, New York et Chicago, on découvre sa personnalité, sa vulnérabilité et sa force. Ça se lit tout seul, c'est passionnant!
Commenter  J’apprécie          00
Un style toujours agréable à lire.
Je ne connaissais de Simone de Beauvoir que les livres lus pendant ma scolarité....je découvre un sacré tempérament, si multiple ! Je découvre sa relation si spéciale avec Sartre !Bref ce livre est une grande découverte.
Par contre, au bout d'un moment, le tourbillon plus que complexe des sentiments qui entoure Simone et Nelson a fini par me fatiguer.C'est un "je t'aime moi non plus, mais si ,mais non" dans lequel je me suis perdue
Commenter  J’apprécie          00
Le moins qu'on puisse dire c'est que ce roman se lit d'une traite!
Passionnant est le mot qui me vient tout d'abord. Passionnant, en effet, de rentrer un peu dans la vie de Simone de Beauvoir. Bien sur c'est un roman mais Irène Frain est tellement documentée que ça ne l'est pas tout-à-fait non plus.
39 ans et enfin Simone de Beauvoir rencontre le véritable Amour, celui du coeur, celui qui fait taire un peu son cerveau. Exit Jean-paul Sartre! Et quel apaisement! Merci Mister Algren! Car jusqu'à présent quelle torture ce cerveau! Quel torture ce Sartre qui la manipule ouvertement.
Mais quelle tristesse aussi de ne pas pouvoir vivre tout le reste de sa vie en faisant table rase du passé, juste avec l'Amour, le vrai!
Bon, le personnage est compliqué c'est sur mais j'ai été tellement heureuse qu'elle puisse enfin pendant quelques temps, quelques semaines, quelques instants vivre sans réfléchir, vivre tout simplement. le second mot qui me vient est donc soulagement!
J'ai appris plein de choses sans en avoir l'air.
J'ai tellement aimé que ça m'a donné envie d'aller plus loin et de plonger dans les lettres de Simone de Beauvoir et Paul Algren. A lire donc!
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (222) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1722 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}