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EAN : 9782843373107
123 pages
Anne Carrière (09/03/2005)
3.63/5   47 notes
Résumé :
«Je suis un papa du dimanche. Du dimanche, comme on dit d'un pêcheur qu'il est un pêcheur du dimanche, avec tout ce que l'expression peut revêtir d'amateurisme, de tendresse, de passionné
aussi. Papa de l'impro, papa des cours de rattrapage, papa au long cours et au petit matériel. Papa qui rame, qui rit, qui pleure.»

Du petit déjeuner à la douloureuse séparation du dimanche soir, des fous rires incontrôlés au silence pesant du retour en voitur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
C'est l'histoire d'un papa du dimanche, on ne connait pas son prénom, juste son statut finalement. Un papa, séparée de sa femme, qui n'a ses trois loupiots qu'un dimanche sur deux. Eux, ce sont Alice, Vincent et Lise. Trois adorables bambins qui naviguent entre la maison de papa et celle de maman et de son nouveau compagnon. Alors, le temps d'une journée d'hiver, on suit avec lui le quotidien d'un papa tellement heureux de retrouver ses amours, juste le temps de savourer chaque instant, faire en sorte que chaque moment vécu soit le plus amusant ou le plus émouvant, juste inoubliable. Parce que le papa du dimanche se dit qu'il n'a pas droit à l'erreur. Ne pas faire en sorte qu'une broutille devienne une catastrophe, que des larmes coulent inutilement, qu'une dispute vienne gâcher cette grande journée. du matin au soir, ce papa du dimanche savoure chaque instant passé avec eux... jusqu'à la douloureuse étape de la valise qu'il faut refermer, de la séparation et des derniers bisous échangés. Et se retrouver seul pendant plusieurs jours en se demandant à chaque moment à quoi pensent, rêvent ou ce que font ses trois marmailles sans lui.

Heure après heure, on suit cette journée dominicale avec ce papa et ses trois enfants. Juste le temps d'une journée, on comprend la peine, le désarroi, la situation tragique dans laquelle ce papa se trouve mais aussi les petits bonheurs de rien du tout qui savent rendre le sourire. Tout a l'air plus difficile pour ce papa qui essaie de rattraper le temps perdu de la séparation, il voudrait bien essayer de comprendre tout ce qui entoure ses enfants mais inévitablement, beaucoup de choses lui échappent. A la fois triste, mélancolique, joyeux, avec un brin d'humour et beaucoup de tendresse, ce récit d'une écriture et d'un format atypiques est une très belle découverte et pourra peut-être aider certains papas qui se reconnaitront dans ce portrait. On pénètre les sensations et les émotions d'un homme extrêmement touchant.

Les papas du dimanche... les mamans à la petite semaine...
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Me remettre à la littérature contemporaine ça me fait du bien après un long moment passé en imaginaire pur jus j'ai apprécié cette incursion dans la vie d'un "papa du dimanche". C'est un dimanche que raconte justement ce roman. Une journée où se mêle vie courante et souvenirs, anecdotes et tranches de vie. Brossé avec humour et émotion, le narrateur-papa nous étale ses sentiments, son amour pour ses trois enfants, la solitude de son appartement, les moments volés, les rituels, les cris, les pleurs, les joies, les sourires.
C'est frais, vrai, ça respire la sincérité et l'amour. Je soupçonne l'auteur d'avoir lui-même vécu cette situation car certaines anecdotes sont si croustillantes et amusantes qu'il faut les avoir vécu pour les raconter aussi bien.
Etrangement, ce livre m'a fait penser aux chroniques d'un lecteur de Babelio que j'aime lire et qui me fait rire à chaque fois quand il parle de sa fille, il s'agit de Hugo (si tu passes par là et que tu n'as jamais lu ce livre, je te le conseille, je pense que tu t'y retrouveras au moins un peu).
J'ai ri, versé ma p'tite larme, eu le coeur malmené par certaines injustices, les incompréhensions et les non-dits et une envie irrépressible, comme le narrateur, de donner une bonne mandale à Oui-Oui pour lui faire avaler son bonnet à grelots.
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Un roman touchant sur une réalité pas facile : celle des parents qui n'ont la garde de leurs enfants que le week-end.
le narrateur nous raconte un week-end type avec ses enfants. Un matin banal, de rires et de remises à l'ordre, un déjeuner raté, une après-midi au parc. Pour finir sur la difficile séparation.
Oui, c'est émouvant, ce papa qui prend tout d'un coup conscience des petits plaisirs de la vie de famille, qui se sent tout perdu sans les repères que sont ses enfants.
Un peu de rires, tout de même, dans ce roman. On se reconnaît dans les instants complices, dans les bêtises des enfants, dans l'attitude du père, entre l'envie d'être le "gentil papa" et le devoir de faire montre de discipline.
le fait que ce roman soit court contribue, pour une fois, à son charme : ce n'est pas un épanchement, mais un échantillon de vie.
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Voici la journée d'un papa du dimanche. Une journée, un dimanche, le dimanche d'un papa qui ne voit ses enfants qu'un week end sur deux.

Ce dimanche avec ses enfants, le papa le savoure mais le craint à la fois. Il est dur d'être un papa qui voit ses enfants si peu de temps. Alors ce temps, il le vit comme il peut, à mi-chemin entre la joie d'être avec ses enfants et la peine de se dire que le soir venu, il devra les ramener chez leur maman.

On suit cette journée où ce papa nous fait part de ses erreurs, de ses questionnements, des moments de doute mais aussi de tendresse et de fous rires. Comment entièrement profiter de cette journée , en faire une journée la plus belle possible en évitant tous les petits drames du quotidien? Comment suivre la scolarité de ses enfants, leur vie de tous les jours, comment les voir grandir sans trop manquer de choses malgré tout ce temps écoulé entre deux visites?

Avec finesse et auto-dérision, ce papa nous livre ces questionnements, sa tristesse mêlée de joie, ses faux pas mais aussi tout son amour pour ses trois enfants. Heure après heure, nous suivons cette journée, depuis le lever jusqu'au moment douloureux où les enfants disent au revoir à leur père.

Ce livre m'a émue par moments, fait sourire à d'autres. Entre joie et mélancolie, il décrit avec beaucoup de justesse cette situation délicate, celle de ne pas se sentir un papa "à part entière". a travers le narrateur, on ressent tout l'amour qu'il a pour ses enfants. J'ai été touchée par sa manière de les observer, de sourire à leurs mots d'enfants, de tenter de réajuster le tir en cas de disputes ou de tension, de leur dissimuler sa tristesse pour qu'ils gardent de chaque moment de ce dimanche un bon souvenir.

Un très joli livre, à la fois tendre, drôle et mélancolique qui nous livre les impressions d'un papa comme beaucoup d'autres: un papa d'un week end sur deux, un "papa de l'impro", certes, mais surtout un papa qui aime ses enfants et fait tout pour leur rendre cette nouvelle et douloureuse situation familiale la plus facile à vivre possible.

Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Dans ce titre, l'on retrouve un papa qui accueille ses enfants un dimanche sur deux.... comment profiter , aimer et éduquer ses enfants en si peu de temps ?
Bref on retrouve ici la situation de tout papa n'ayant pas la garde alternée.
Je m'attendais à plus de profondeur et de réflexion .. je suis un peu déçue face à cette lecture.
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critiques presse (1)
Liberation
12 janvier 2012
Devant un tel sujet, on pouvait craindre la mièvrerie et les clichés psy à deux balles ; mais le style emporte tout : vif, drôle, bourré d’autodérision, celui d’un vrai écrivain - François d’Epenoux en est à son sixième roman. Ainsi transcendées, ces vingt-quatre heures [...] se lisent d’une traite avec un pincement au cœur face au temps volé, aux enfants qui grandissent, à la vie qui fait des zigzags.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Ne pas craquer quand se brise pour la énième fois la biscotte de Lise. Ne pas s’emporter quand Vincent décide de vider le Nesquik directement dans son bol, sans l’aide d’une cuillère - il va sans dire que le contenu de la boîte se déverse chaque fois d’un seul coup, remplissant le bol d’un terril de poudre chocolatée. Ne pas s’énerver quand les deux grands se chamaillent pour un coude mal placé ou un problème d’équidistance entre le pied de la table et le frigo. Mais manger des yeux Lise dont la tête disparaît dans un bol plus grand qu’elle, les doigts comme des étoiles de mer et le pouce replié sur le rebord. Observer l’épi hallucinant que les plis de l’oreiller ont érigé sur l’occiput de Vincent et se demander combien de litres d’eau seront nécessaires pour le dompter. Contempler la douceur d’Alice, la grâce avec laquelle, du haut de ses onze ans, elle quitte peu à peu le coton de l’enfance pour se glisser dans le jean froid et râpeux de l’adolescence. Goûter chaque minute de leur présence, ce naturel avec lequel ils remplissent l’espace et le silence, se dire que la plus exaspérante des disputes est la plus belle façon de conjurer les heures qu’on a passées à être mal, loin d’eux. Improvisés, sinon imposés, voilà les commandements des papas du dimanche, et je les fais miens avec gourmandise.
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Les papas du dimanche
Au parc d'attraction ou au jardin du Luxembourg
Les papas du dimanche
N'ont qu'un seul jour pour donner leur amour.

Pierre-André Dousset
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Je suis un papa du dimanche. Du dimanche, comme on dit d'un pêcheur qu'il est un pêcheur du dimanche, avec tout ce que l'expression peut revêtir d'amateurisme, de tendresse, de passionné aussi. Papa de l'impro, papa des cours de rattrapage, papa au long cours et au petit matériel. Papa qui rame, qui rit, qui pleure.
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Si les enfants adorent les surprises, ils ne se lassent jamais non plus de certains rituels qui sont pour eux autant de repères. Des balises pour oublier les valises. Des causes qui produisent les mêmes effets. De même qu’au jardin public, je n’échappe jamais à un « chat couleur » dont l’action se déroule toujours au même endroit - entre la cage à poules et la moto à ressorts -, je ne peux concevoir de les raccompagner un dimanche soir sans faire semblant de me perdre, tourner mon volant au dernier moment et entrer (au moins une fois, c’est le clou du spectacle) dans une impasse ou un garage. Ces subterfuges sont au vrai bonheur ce que les cartons d’emballage sont aux jouets qu’ils renferment, mais après tout, ne dit-on pas que les enfants préfèrent souvent les premiers aux seconds ?
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Petit Ours Brun a encore mal dans son cœur, son papa et sa maman sont malheureux, ses amis aussi.
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Videos de François d' Epenoux (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de François d' Epenoux
Découvrez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/fran-ois-d-epenoux-le-roi-nu-pieds-53569.html Nul doute que ce 13ème roman portera chance à François d'Epenoux tant il est une réussite et touche au coeur. Depuis son premier livre, « gégé », en 1995, sélectionné pour le Goncourt du 1er roman, François d'Epenoux a prouvé qu'il avait un réel talent à raconter des histoires qui nous parlent, nous ressemblent, nous rassemblent, nous interpellent. « Les années areuh », « le presque », « Même pas mal », « le réveil du coeur » sans oublier « Les papas du dimanche » ou « Deux jours à tuer » adaptés au cinéma… autant de titres qui ont installé François d'Epenoux dans l'univers littéraire français avec une écriture sensible, des histoires simples, une mélancolie douce qui n'oublie jamais d'accrocher un sourire, par élégance.
Voici donc le 13ème roman de François d'Epenoux et c'est sans doute son roman le plus personnel puisqu'il y raconte le lien complexe qui l'unit à son fils.
Voilà l'histoire. Eric a bien réussi. La quarantaine fringante, il passe ses vacances sur le bassin d'Arcachon, avec sa seconde épouse et leur fils, et Moumine, la grand-mère complice.
Mais débarque Niels, il est le fils d'un premier mariage. Niels a fait le choix d'une vie en marge de la société, d'une vie militante, il est zadiste à Notre Dame des Landes, près De Nantes où un programme d'aéroport agite les populations mais où des dizaines d'hommes et de femmes ont fait le choix de refuser ce projet quitte à entrer dans une lutte, aussi violente soit-elle. Pour Eric qui mène une vie plutôt rangée et bourgeoise, tout cela est incompréhensible.
Eric et Niels sont en pleine opposition. Pendant ce séjour estival, chacun essaie de sauver les apparences, d'éviter les sujets qui fâche, jusqu'au jour où le père éclate, incapable de supporter plus longtemps le mode de vie de son fils. Chassé de la maison familiale, Niels rejoint la ZAD. Deux ans plus tard, la roue a tourné, la vie d'Eric part en lambeaux et le désir de retrouver son fils se fait le plus fort. Mais est-il encore le temps des retrouvailles ? Peut-on renouer le lien quand tant de choses cous séparent ?
Sur le thème de la confrontation parents-enfants, sur la difficulté de se parler, de se comprendre, mais aussi sur un monde qui court à sa perte et sur la façon dont chacun tente d'y remédier, François d'Epenoux écrit un roman puissant, fort, triste et beau à la fois, porté par une écriture bouleversante et sensible.
C'est un coup de coeur.
« le roi nu pieds » de François d'Epenoux est publié aux éditions Anne Carrière.
+ Lire la suite
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