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EAN : 9782266139991
267 pages
Pocket (17/11/2005)
3.08/5   6 notes
Résumé :
Hiver 1774, Marseille. La veuve Pasquin signe un acte d'association qui scelle l'avenir de la faïencerie la plus renommée de la ville. Elle a tout prévu pour assurer la postérité de l'oeuvre de sa vie. A un détail près : sa fille Anne, ouvrière qui nourrit sa reine, sans jamais recevoir de reconnaissance. Dans la cité phocéenne dynamisée par le commerce avec le Levant, l'artisanat est devenu une industrie. Il faut faire preuve de créativité et d'audace comme Adrien ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le personnage principal est celui d'Anne, la fille de la veuve Pasquin propriétaire d'une faïencerie à Marseille. L'histoire débute en 1774 par un contrat d'association que signe la veuve Pasquin avec Antoine, peintre de faïence. Jusqu'à l'âge de 24 ans, Anne subira les brimades et l'autorité de sa mère.
Romance entre Anne, qui a fuit sa mère, et Adrien Morvan propriétaire d'une faïencerie…
Ils se marièrent et eurent des enfants … Précision, ce roman n'est pas mièvre, des vols et des meurtres font aussi partie de l'histoire ainsi qu'une visite de Monsieur, comte de Provence, à Marseille sans oublier quelques références aux Loges maçonniques et aux Compagnonnages.
L'histoire s'achève en 1799 après le coup d'Etat de Bonaparte qui mit fin à la Révolution française.
Un livre d'une écriture belle et fluide, un livre qui m'a beaucoup apprit sur la faïence, l'auteure s'est bien documentée sur le sujet jusqu'à demander à un faïencier de Marseille de relire son manuscrit. Un bon moment de lecture.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Au moment où son Excellence mit le pied dans l'embarcation, voilà que ce coquin de mistral vint iriser les eaux du port. La barque remuait ... copieusement.
– Moun Prince, n'aguès pas de poou, sias eme voustreis bouens amis ¹, s'empressa de préciser le sieur Carle.
Son Excellence pâlit un peu au souvenir de ces "bons" amis contre lesquels son ancêtre Louis XIV avait dû tourner ses canons depuis le fort Saint-Jean. L'embarcation passait justement devant le monument. On s'éloignait vers le large.
– Eh bien, ferons-nous bonne pêche ? dit-Elle pour meubler.
– Ah ! moun prince saren ben urous se poudèn pescar vouestre couar ! ²

1. "Mon Prince n'ayez pas peur, vous êtes avec vos bons amis."
2. "Ah, mon prince, nous serions bien heureux si nous pouvions pêcher votre coeur !"

[p.79-80]
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Progressivement, le français s'imposait comme langue symbolique de l'indivisibilité de la République et de la souveraineté du peuple. Tous devaient se comprendre, unir leurs forces et leurs voix dans un seul et même langage.

[page 260]
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Ils furent cinq cent dix-sept braves patriotes marseillais qui montèrent à Paris au rythme d'un chant de guerre et de liberté composé par un certain Rouget de Lisle : Allons enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé !

[page 250]
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