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EAN : 9782258148000
448 pages
Presses de la Cité (10/10/2019)
3.95/5   71 notes
Résumé :
De Tourrettes-sur-Loup, sur les hauteurs de Nice aux beaux quartiers de Paris, quatre générations de femmes libres, vibrantes, indépendantes vont se succéder entre 1879 et 1945.
Il y a d'abord Rosine, fille de modestes paysans, qui quitte, enceinte, son pays de la violette pour devenir une courtisane en vue de la capitale. Sa fille, Eloïse, mène une vie plus rangée près de Lyon auprès de son mari instituteur. Suivront Emma aux amours ardentes, créatrice de mo... >Voir plus
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Toujours dans le but de faire baisser ma PAL, je me suis plongée dans La fontaine aux violettes de Françoise Bourdon.
De Tourrettes-sur-Loup, sur les hauteurs de Nice aux beaux quartiers de Paris, quatre générations de femmes libres, vibrantes, indépendantes vont se succéder entre 1879 et 1945.
Il y a d'abord Rosine, fille de modestes paysans, qui quitte, enceinte, son pays de la violette pour devenir une courtisane en vue de la capitale.
Sa fille, Éloïse, mène une vie plus rangée près de Lyon auprès de son mari instituteur.
Suivront Emma aux amours ardentes, créatrice de mode qui traverse intensément les Années folles, et sa fille Béatrice, " nez " de talent dans la ville de Grasse.
C'est la culture de la violette, fleur à parfum par excellence, qui scellera le destin de ces quatre héroïnes de coeur et de passion.
La fontaine aux violettes est un joli roman qui nous permet de suivre quatre femmes fortes sur une période d'environ 70 ans.
Toutes m'ont touchées à leur manière.
Nous suivons d'abord Rosine. Elle doit quitter son pays de la violette, où elle est cueilleuse, car elle s'est amouraché d'un homme et est tombée enceinte, hors mariage. A cette époque là, être fille mère était très mal vu. Elle arrive à Paris et va devenir une courtisane.
Quand sa fille Éloïse, naît, elle va d'abord l'abandonner avant de la récupérer au bout de quelques longues années pour l'enfant. En effet, ses conditions de vie ne sont pas les meilleures qui soient.. Vient ensuite Emma, puis Béatrice..
Toutes les quatre vont être influencées, sans vraiment s'en rendre compte, par ce pays de la Violette dont parlait Rosine.
Et notamment par La Fontaine aux Violettes, qui aurait un rôle important au fur et à mesure que les pages se tournent..
Je ne vais pas vous en dire plus, pour éviter de spoiler.
J'adore la violette, c'est une de mes fleurs préférées et j'avais l'impression de la sentir par moment. C'est un bel hommage à cette fleur :)
J'ai apprécié que l'on suive quatre générations de femmes sur une période de soixante dix ans. Les choses évoluent pour les femmes, notamment pendant la première guerre mondiale puis la seconde.
L'écriture est fluide et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman, que je vous recommande.
Ma note : 4,5 étoiles.
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C'est une très belle chronique familiale qui se déploie sur quatre générations, uniquement des générations de femmes..
Cela démarre à la fin du 19ème siècle, en Provence, dans la région de Grasse. Rosine, d'origine piémontaise, est une modeste cueilleuse de violettes. Sa famille est immigrée depuis peu. Pas de chance, elle se laisse séduire par le fils des propriétaires du coin, se retrouve enceinte et sans ressources, le futur père ne voulant rien entendre sur cette prochaine paternité non désirée.

Pour ne pas affronter la réprobation générale due à son état, à l'époque chose scandaleuse, Rosine va monter sur Paris et essayer de survivre. Bientôt, sans ressources, et sur les conseils de sa voisine "ancienne du métier", la voici se lançant dans la carrière de lorette-courtisane... Splendeurs et misères des courtisanes, Rosine va connaître des hauts et des bas. Elle pouvait s'assurer de vieux jours confortables mais elle préfère partager la vie d'un peintre fantasque et plutôt égoïste...

Sa fille Eloïse prendra le contrepied de sa mère et mènera une vie tranquille auprès d'un mari instituteur dans la région de Lyon.
La fille d'Eloïse retrouvera la fibre "aventurière" de sa grand-mère et mènera une belle carrière de créatrice de mode. Et enfin Béatrice, la dernière de la famille s'engagera dans la création de parfums, ce qui la fera revenir dans ce beau pays de Grasse...

C'est un beau livre de la littérature sentimentale, une saga familiale comme on les aime.. des personnages féminins forts qui font rêver malgré les adversités qu'elles rencontrent. J'ai aimé l'évocation du Paris de la fin du 19ème siècle, cette atmosphère sulfureuse dans laquelle évoluaient les lorettes de l'époque, destinées, pour les meilleures d'entre elles, à devenir des courtisanes connues. le début du livre est dans la note de l'excellent "La Lionne des boulevards" d'Alexandra Lapierre.

Au travers de la carrière des descendantes de Rosine, c'est toute une évocation de la France du 20ème siècle jusqu'aux années 60.. beaucoup de nostalgie et un beau parfum de province aux couleurs de la Provence.

Bref un beau roman "positif" qui aide à traverser ces temps difficiles que nous vivons.
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Saga familiale exclusivement féminine.

1879 : Rosine. Jeune fille de 16 ans d'origine piémontaise loue ses services le temps des olivades, cueille les diverses fleurs qui font la réputation des parfums fabriqués à Grasse et elle fait la lessive des familles les plus aisées de la région, dont la famille Moulins, propriétaire de la bastide "La Fontaine aux Violettes". Naïve, elle s'amourache du fils Emmanuel et tombera vite enceinte. Emmanuel la rejette et nie la paternité de l'enfant. Têtue, Rosine s'en ira à Paris. Elle fera la rencontre de Blanche qui s'occupera d'elle comme une mère et en fera une courtisane très prisée par des hommes plutôt riches ainsi que des artistes reconnus. Pour ce faire, elle doit abandonner sa fille Eloïse peu après sa naissance. Grâce à un riche protecteur , elle la récupèrera 4 ans plus tard. Celle-ci est passée de famille en famille et a souvent été maltraitée. Elle veut connaître l'identité de son père.
Cependant Rosine va tomber amoureuse du peintre Jakob Straenen qui sera sans concession : il la veut pour lui tout seul et surtout pas d'enfant (de lui). Elle devra avorter et comme souvent à l'époque , Rosine en mourra. Des somptueuses funérailles seront organisées par l'un de ses anciens protecteur et le tout Paris s'y pressera.

1897 : Eloïse. Ayant perdu sa mère très jeune, c'est l'indéfectible Blanche qui va s'en occuper jusqu'à son mariage avec Lucien, un instituteur. Sa belle-famille l'accueille plutôt mal dès qu'ils ont connaissance de son ascendance. Ce sera d'autant plus difficile que Lucien et Eloïse vont s'en rapprocher car Lucien est nommé près de Lyon, ainsi de retour dans sa région natale. Deux enfants naîtront : Emma et Rémy. Au grand dam de Lucien, aucun d'entre eux ne veut faire de hautes études. Emma se passionne pour la couture et le stylisme et monte à Paris.
La guerre 14-18 éclate. Et Emma se retrouve comme sa grand-mère , enceinte d'un officier de "bonne famille" qui se mariera avec celle que sa famille lui a choisie. Puis il sera tué à la guerre avant la naissance de Béatrice.

1914 : Emma. Elle se faire un nom à Paris. Sa maison de couture est réputée. Elle devient une femme d'affaires accomplie et se méfie des hommes, même si elle vit des amours ardentes avec plusieurs d'entre eux, jamais elle ne se mariera. Elle ne vit que pour son travail qui est toute sa vie avec sa fille Béatrice.

1935 : Béatrice. Chimiste de formation, elle s'intéresse aux parfums. A Grasse, elle devient un "nez". Emma va racheter la bastide et s'y installera avec Béatrice pendant la guerre 40-45.

Quatre générations de femmes qui savent ce qu'elles veulent, en avance sur leur temps. Sans militer, ce sont des féministes par les faits, par la vie qu'elles mènent.

On traverse 56 ans de l'histoire de France sans vraiment s'y attarder. le thème - saga familiale de femmes déterminées, n'est pas neuf mais l'écriture est fluide, et le roman se laisse lire pour un bon moment de détente.
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C'est une histoire de violette, fleur délicate du pays grassois dont la passion va se transmettre de mère en fille, sur plusieurs générations et que chacune à sa manière va aimer et sublimer. L'histoire commence avec Rosine, jeune "sauvageonne", cueilleuse de violettes, qui est contrainte de monter à Paris où elle va devenir courtisane, malgré les mises en garde de sa Nonna " Paris .... Fumo e specchi !" (Miroir aux alouettes).
J'ai beaucoup aimé cette saga de femmes courageuses, fortes et libres, vivant avec leur temps. A travers leur histoire, l'auteure nous parle de l'Histoire, passant avec aisance de la fin du 19ème siècle à la 1ere guerre mondiale, puis des Années Folles à la 2nde guerre mondiale.
Laissez vous tenter par ce roman qui sent bon la violette, la lavande et les champs d'oliviers du Sud de la France !
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Dans cette saga, quatre générations de femmes se succèdent, parfois simultanément, de 1879 jusqu'en 1945.


Rosine, enceinte, est obligée de quitter le domaine dans lequel elle est cueilleuse de violettes. Elle décide de tenter sa chance à Paris. Sa rencontre avec Blanche lui ouvre la voie d'une vie de courtisane très en vue. Elle devient la Lionne aux Violettes. L'amour est-il compatible avec sa vie ?


Sa fille, Eloïse, est couturière. Elle épouse un instituteur avec qui elle a deux enfants : Rémi et Emma. Après une enfance difficile, elle aspire à une existence sereine.


Emma est une femme passionnée. Créatrice de mode, elle connaît l'amour durant la Première Guerre mondiale. Femme émancipée et petite-fille de courtisane, ses rêves peuvent-ils se réaliser ?


Sa fille, Béatrice, entourée d'une famille aimante, rêve de devenir un nom dans le monde du parfum et devient un nez de talent, alors que les Allemands envahissent la zone libre, pendant la Seconde Guerre mondiale.


Ces quatre femmes sont terriblement attachantes. A travers elles, Françoise Bourdon montre la place de la femme. Celles de cette famille sont libres et indépendantes. L'amour qui les unit est très puissant. Ce sont des femmes de coeur qui font preuve d'un grand courage. Elles ne choisissent pas la facilité et assument leurs choix, décidées à réaliser leurs rêves. Malheureusement, la pression des hommes et de la société les conduit à certaines décisions tragiques ou douloureuses.


Une partie est consacrée à chaque personnage féminin. Chacun est ancré dans son époque et le contexte historique influence leur destinée. L'auteure dépeint la vie des civils à la fin du XVIIIe siècle, durant les deux guerres et dans la période d'entre-deux-guerres, avec la description des années folles. Nos héroïnes rencontrent Joséphine Baker, Coco Chanel, etc. Françoise Bourdon décrit cette France toujours prête à se relever, mais montre également la détresse des poilus ainsi que les familles déchirées, pendant la deuxième guerre, lorsque des collabos avaient le même sang que des résistants. Les sentiments tiennent aussi une grande place, entre amours torturés, impossibles, brisés ou heureux.


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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Jacques Berrier incarnait à merveille le descendant de ces familles de maîtres gantiers-parfumeurs qui s'étaient installés à Grasse au XVIème siècle.
Comme il l'avait expliqué à la jeun fille, c'était Catherine de Médicis qui avait eu l'idée de faire utiliser par ses parfumeurs les fleurs odorantes de la Provence. A cette époque, mégisseries, cordonneries, tanneries, et ganteries faisaient la réputation de la ville. Les tanneurs traitaient les peaux avec de la poudre mêlant myrte et lentisque. Ils utilisèrent ensuite les fleurs de la région pour effacer l'odeur trop prégnante du cuir.
Devenus gantiers-parfumeurs, les Grassois abandonnèrent le cuir au milieu du XVIII ème siècle pour le parfum.
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Une semaine plus tard, s’étant résolue à agir, Rosine s’entendit confirmer sa grossesse. C’était pour la Noël, « un beau petit Jésus », lui annonça la sage-femme, et elle se raidit pour ne pas pleurer.

Elle ne voyait plus Emmanuel, parti pour Grasse, où il tentait de percer les secrets des parfumeurs. De toute manière, qu’aurait-elle pu lui dire ? S’il avait éprouvé quelque sentiment pour elle, il serait resté à la Fontaine aux Violettes. Elle était seule, face à son père qui la renierait.



Fin juin, alors que les roses à parfum embaumaient l’air, Emmanuel revint au domaine. Rosine, qui, le cœur en émoi, avait vu passer son dogcart1, s’arrangea pour croiser son chemin.

Il eut l’air étonné.

— Te voilà… Comment t’appelles-tu déjà ? Rosette…

— Rosine, rectifia-t-elle, le visage fermé.

Elle ajouta :

— J’attends un enfant pour Noël.

Sa vie durant, elle n’oublierait jamais sa réaction. D’abord stupéfait, il partit ensuite d’un grand rire.

— Hé ! Que veux-tu que ça me fasse ? Je suppose ne pas être le seul à avoir bénéficié de tes faveurs. Fais-le, ton mioche, et va le déposer à l’hospice !

Rosine recula d’un pas.
— Comment pouvez-vous être aussi cruel ? C’est de votre enfant qu’il s’agit.

— Tu en as la preuve ? Non, n’est-ce pas ! Alors, file, et que je ne te revoie plus par ici, sinon ton père pourrait bien perdre son fermage…

Cruel, ingrat et menaçant… Sous le choc, Rosine s’enfuit. Elle courut jusqu’à leur cabane, son seul refuge, s’abattit contre sa grand-mère, qui préparait la soupe journalière.

— Nonna, Nonna…

Elle ne pouvait en dire plus, c’était impossible, les mots ne franchissaient pas le barrage de ses lèvres. La vieille Piémontaise lui caressa les cheveux, d’un geste infiniment tendre.

— Dis-moi, petite. Un chagrin partagé est moins lourd.

Cependant, au fur et à mesure que Rosine racontait, sa grand-mère se raidissait.

— Che fortuna !2 gémit-elle à la fin du récit de la jeune fille. Tu ne peux pas rester ici, ton père mourrait de honte et de chagrin.

Rosine lui jeta un regard perdu.

— Que puis-je faire, Nonna ?

— Retourner chez nous, au Piémont, décida soudain la vieille femme. On dira que tu es veuve, ta tante Giovanna te recueillera…

Arriver comme une mendiante, être regardée de haut parce que, fatalement, personne ne croirait cette histoire… revenait-on de France quand on avait eu la chance d’y naître ?
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Elle s’était liée d’amitié avec Anaïs, qui habitait Vence. Mariée, mère d’une petite fille, elle la confiait à sa propre mère le temps de la cueillette. Calme et réfléchie, Anaïs tempérait le caractère bouillonnant de Rosine. Elle plongeait parfois le visage dans les fleurs odorantes et, les yeux mi-clos, se laissait aller à rêver : « Dire que mon homme ne m’a seulement jamais offert une fleur ! »

Rosine s’esclaffait. « Ça ne se fait pas, par chez nous ! »

On racontait en effet aux cueilleuses éberluées que les violettes, leurs violettes, étaient acheminées rapidement vers Paris où, réunies en bouquets ronds et en bottes, elles seraient vendues aux bourgeois désireux de rendre hommage à leur épouse ou à leur fiancée.

« La vie à Paris… tu imagines ! » s’émerveillait Rosine.

Anaïs, plus réaliste, modérait l’enthousiasme de son amie :

« Tout ne doit pas être toujours rose, crois-moi ! La misère reste la misère, chez nous comme à Paris… »
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Elle, elle rêvait de porter un jour des culottes de soie, des corsets baleinés, des bas arachnéens… En attendant, elle devait se contenter été comme hiver de robes taillées dans de vieilles nippes et ses dessous étaient en coton rugueux. Elle marchait pieds nus dans les collines, ne mettant ses sabots que pour se présenter chez ses patrons.

On parlait à son sujet, la traitant parfois de boumiane, ce qui la faisait rire. Elle était une sauvageonne, attachée à sa liberté et désireuse de mener une autre vie. Son père la laissait libre d’aller et venir à sa guise, du moment que la soupe du soir était prête. Sa seule exigence consistait à lui ordonner de se garder chaste jusqu’au mariage. Rosine en riait. Elle ne risquait pas de compromettre son avenir avec un paysan balourd du village ! Elle, elle souhaitait rencontrer un « monsieur », qui lui offrirait l’existence dont elle rêvait.
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En 1812, le grand-père d’Emmanuel, revenu indemne de la campagne de Russie, avait fait procéder aux réparations les plus urgentes et aménagé le parc. Il avait fait consolider la fontaine en pierre qui avait donné son nom au domaine.

Jérôme Moulins, cet aïeul bonapartiste, vouait un véritable culte à son empereur, et aux violettes. Il avait raconté à maintes reprises à son fils et à son petit-fils que Joséphine portait un bouquet de violettes à la ceinture de sa robe le jour de sa première rencontre avec Napoléon. Par la suite, celui-ci avait pris le pli de lui offrir un bouquet de violettes à la date anniversaire de leur mariage.

L’Empereur, parti en exil pour l’île d’Elbe, avait promis : « Je reviendrai au temps des violettes », et, en effet, il avait débarqué à Golfe-Juan au mois de février 1815. Après les Cent Jours, les nostalgiques de l’Empire étaient restés fidèles aux violettes.

Les Moulins n’échappaient pas à la règle et Emmanuel, le fils, avait décidé de développer la culture de la fleur hivernale après avoir étudié à Toulouse. Ne disait-on pas du pays de Grasse qu’il était propice aux fleurs ? Au printemps, le parfum du jasmin grisait les cueilleuses venues d’Italie.

Les conditions étaient optimales : les violettes venaient bien sous les oliviers, le climat leur convenait et la première récolte s’était révélée prometteuse.

Emmanuel avait l’ambition d’implanter les violettes tout autour de Tourrettes. Si son projet prenait forme, il pourrait embaucher une douzaine de femmes.

Il se savait responsable de la Fontaine aux Violettes et avait à cœur d’agrandir le domaine.
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Samedi 21 mai 2022 dans l'Antre des livres : L'Histoire au coeur de la fiction Avec : Françoise Bourdon, le secret de Belle Epine, éd. Calmann-Lévy Pascale Hilaire, Une robe de chambre doublée de soie bleue, éd. Élan Sud Les romans historiques font l'objet de recherches approfondies. Sur la thématique du moulinage, mais sur une période différente, les auteurs lèveront le voile sur leur façon d'aborder ce sujet. Animée par Dominique Lin, écrivain. L'antre des livres est le festival de l'édition indépendante qui réunit à Orange (84) des maisons d'édition indépendantes venues de toute la France et De Belgique. https://www.lantredeslivres.com
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