J'ai enfin réussi à finir le livre des masses critiques de Babelio.
Tout d'abord, je trouve le quatrième de couverture très menteur. Je m'attendais à découvrir des chrétiens en danger et comment malgré les menaces ils arrivaient à vivre leur foi.
Je me suis forcée à lire un chapitre par jour. Mais combien de fois je n'ai pas eu envie de jeter le livre à travers la pièce tellement j'étais écoeurée par ce qui était écrit et la vision de la religion de
Marc Fromager. Plus je lisais moins j'avais envie d'être un chrétien au sens où lui l'entendait.
"Être le plus nombreux à pratiquer le christianisme" ce n'est pas là le message que nous a transmis le Christ.
- Non, ce n'est pas parce qu'il n'y avait pas une liberté religieuse en Chine que beaucoup ont boycotté les JO de Pékin mais à cause du manque de liberté tout court
- Non, la Chine ne doit pas être Chrétienne parce qu'elle a été évangélisée par Saint Thomas en l'an 65.
Pas une fois dans ce livre, je n'ai vu un acte chrétien de compassion, toujours des chiffres pour montrer combien il y a de chrétiens par rapport à la masse du pays.
Nous n'avons jamais que le point de vue des évêques, des prêtres, des religieux comme si les chrétiens se résumaient à ceux qui disent le culte et non à la masse des pratiquants ou simplement des croyants.
Très déçue car je n'ai rien appris des difficultés rencontrées par les Chrétiens, les discriminations réelles, juste un terme général sans exemple flagrant.
Je veux continuer à croire qu'un Chrétien c'est quelqu'un qui ne veut pas faire à l'autre ce qu'il ne veut pas qu'on lui fasse et quelqu'un qui tend l'autre joue plutôt que de rendre les coups pour les coups.