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EAN : 9782492006197
Editions du plenitre (22/06/2023)
4.17/5   9 notes
Résumé :
La troisième guerre mondiale est-elle encore évitable ? Nos gouvernants et l'Union européenne ont-ils tout fait pour éviter un choc dont l'Europe ne se relèverait pas. " Penser la guerre " c'est d'abord être capable de la concevoir et de s'y opposer.
C'est aussi proposer une alternative diplomatique, gaulliste serait-on tenté de dire, à l'escalade du conflit et au déluge de feu. Mais est-ce seulement encore possible ? Dans ce domaine, plus encore qu'ailleurs,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Nous sommes à priori contre la guerre. Qu'elle soit proche ou lointaine, elle nous apparait condamnable, violente, source de malheur et particulièrement à haut risque depuis l'invention des armes de destruction massive, voir totale, avec l'arme nucléaire.

Or nous nous laissons facilement bercer par les sirènes enjôleuses qui nous murmurent qu'une guerre peut être juste, qu'elle peut se faire au nom de l'humanité contre un ennemi qu'on nous désigne comme diabolique, qu'elle est un mal nécessaire pour obtenir la paix…

Mais aucune forme de guerre, du terrorisme à la guerre dite classique, ne peut être considérée comme supérieure à la diplomatie, à la négociation, à l'importance de la coopération internationale. La politique est conflictuelle mais doit avoir pour but le dialogue comme résolution des conflits, l'armement être utilisé comme technique de dissuasion.

Quelques clés salutaires, dans ce numéro 13 de la revue du Front populaire de Michel Onfray, pour dire non à la guerre – surtout quand il devient indispensable de faire de la démocratie la porte-parole de la paix et non pas le supermarché des armes ou l'avocate d'un manichéisme criminel.
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Depuis le temps que j'entends critiquer Michel Onfray et sa revue souverainiste sans avoir aucun argument à apporter ni en sa faveur ni en sa défaveur (mais surtout pas en sa faveur, je l'avoue...), j'ai décidé d'aller y voir de plus près afin de savoir où j'en suis dans l'affaire, et de ne pas me laisser influencer par les "on-dit".

Je commence bravement (et avec réticence) par l'édito de Michel Onfray soi-même (l'injustice des guerres justes) et n'ai pas encore beaucoup d'objections à formuler.

En revanche, j'ai à dire sur la qualité de la revue : monsieur Onfray, j'ai bien noté vos déclarations contre Greta Thumberg. Cependant il ne faudrait pas exagérer : votre revue se présente comme une revue de 160 pages au papier épais et bien luxueux (pas écolo pour deux sous). Et à peine en a-t-on tourné la première page qu'elle se détache et reste entre les mains : la reliure choisie "dos carré collé" n'est pas adaptée à un produit sérieux, tout juste à une brochure publicitaire, et encore moins à une bibliothèque qui voudrait l'acquérir pour ses usagers ... dès le premier lecteur elle serait toute disloquée...

Pas cool...

Donc, "Front Populaire" allie le caractère dispendieux (14,90 € quand même, le prix d'un livre !) à la mauvaise qualité. J'aurais préféré une revue modeste aux feuillets bien fixés et dont les pages souples se tournent facilement.

Cela c'est la forme. Pour ce qui concerne le fond, j'y reviendrai quand j'aurai quelque chose à en dire.

Car je connais Onfray, qu'on l'aime ou qu'on le déteste, il tient la route.

A bientôt, donc.
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L'histoire des hommes est celle de leurs armes.
Si les hommes font la guerre, c'est parce que la guerre fait les hommes.
Pour l'homme, la guerre semble avoir toujours été une réponse possible.
Aussi loin que porte le regard de l'historien, on trouve du sang et des larmes.
Si le fait guerrier est millénaire, ses manifestations diffèrent en revanche selon les périodes.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Quand on combat au nom de ce qui vaut absolument, celui que l'on combat est absolument dévalué : il est déclaré non-valeur absolue. C'est pourquoi les guerres au nom de l'humanité aboutissent immanquablement à dénier à l'ennemi sa qualité d'être humain : se battre au nom de l'humanité conduit nécessairement à placer ses ennemis hors humanité.
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Une société qui prétend détester la violence doit tout faire pour éviter qu'elle ne soit perçue comme un ultime recours
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Le mouvement social s'estompera peut-être, comme l'espère le gouvernement, pas le cri du ventre, et celui-là est porteur d'un tsunami social.
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