Whispering, tome 5

Dans ce cinquième tome, l'émotion est au rendez-vous. La relation entre Kôji et Daichi est plus forte que jamais. Il est très émouvant de voir Kôji accompagner Daichi dans sa vie de tous les jours, lui permettre de grandir sereinement en accord avec ce pouvoir qui l'accompagne. Je ne crois pas avoir déjà lu si une jolie histoire d'amitié entre deux garçons, avec une différence d'âge importante qui plus est. Mais ce que j'ai encore plus apprécié, c'est le lien que Kôji parvient de nouveau à tisser avec ses parents. Lui qui avait coupé toute relation avec eux, il franchit enfin le pas, brave ses craintes pour aller de l'avant et grandir, tout comme Daichi. J'ai trouvé intelligent que la part de la mangaka de ne montrer le visage des parents de Kôji qu'à partir du moment où celui-ci renoue avec eux après la révélation de son secret. Jusqu'à maintenant, leurs visages étaient comme effacés, renforçant la distance et le malaise ressenti par Kôji en leur présence. Quand ils se révèlent enfin à nous, c'est comme si Kôji redécouvrait ses parents.

Déjà l'avant-dernier tome de cette jolie petite série sur l'amitié, la communication et la famille. Je me suis régalée une fois de plus, je n'ai pas vu le temps passer et j'ai été très frustrée par la fin qui est arrivée bien trop vite.
Dans ce tome très centré sur Kôji, nous voyons celui-ci déterminé à parler de son secret à ses parents et à crever l'abcès, mais ce n'est pas si facile quand on a gardé ça en soi pendant tant d'années. J'ai trouvé le développement de ce personnage vraiment beau, touchant et juste. Tout le monde commence à se rendre compte qu'il y a d'un côté le Kôji toujours souriant et prompt à la connerie, et de l'autre le Kôji plus secret, mal dans ses baskets. du coup, j'ai beaucoup aimé voir ses proches se grouper autour de lui pour l'aider et le protéger. C'est un titre qui propose vraiment une belle vision de l'amitié.
Du coup, ce tome passe entre tentative de déclaration, malaise, sortie pour se changer les idées, encouragement, regain de détermination et enfin aveux. Tout se passe bien mieux que prévu. L'autrice veut nous montrer combien nous avons une vision biaisée des autres et combien il est important de se parler pour mettre les choses à plat. Quand Kôji réalise qu'il ne connait pas du tout ses parents au final, on est vraiment sur le point de bascule du titre. Après, je ne sais pas si c'est propre à la culture japonaise, ce côté très réservé où on n'ose pas se dire les choses, mais moi je n'ai pas retrouvé ici la façon dont je conçois la famille et dont j'ai vécu les relations avec la mienne, alors j'ai eu de la peine de le voir ainsi et j'ai été heureuse de le voir aboutir à quelque chose à la fin.
Maintenant reste un dernier tome, qui risque de se concentrer sur sa relation avec Daichi et je prépare la boite de mouchoirs qui va aller avec ^^
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Yoko Fujitani décide de consacrer ce tome à Kôji. L'adolescent était un peu effacé précédemment. le voilà sous les feux de la rampe. Il s'est coupé des autres à causes de son don, de ses doutes et de ses interrogations. Pour cela, il va dire la vérité sur son aptitude à sa mère. Mais étonnamment on ne trouve aucun lien affectif en dehors de quelques commentaires positifs sur des photos d'enfance. Sa famille l'aime t'elle? N'est-ce pas mieux de vivre seul loin de parents si distants. Qu'est-ce que cela cache? Cet aspect sera t'il abordé? Par contre, il découvre qu'il y a des liens plus importants avec des amis. Eux, il les a choisi et font attention à lui. La parole libère des maux. Daichi est tout de même présent. Comment ne pas être sous le charme du garçonnet qui veut garder son ami. Devenir adulte à l'air d'être très contraignant. La mangaka n'omet pas d'intégrer un peu d'histoire d'amour. le beau gosse de Kôji ne laisse pas la gente féminine indifférente. La scène avec des bikinis et grosses poitrines ravira plus d'un lecteur. C'est dommage d'inclure ce genre de scène qui n'apporte rien au récit. Comment gérer toutes les voix allant des objets aux individus? A la dernière page nous assistons à un renversement. Son don à de nouveau disparu. Est-ce temporaire? Est-ce que cela va créer de la distance avec son nouvel ami 10 ans plus jeune? Est-ce que cela va lui manquer ou pas?
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Quel beau tome ! Avec l'aide de son entourage, Koji se rend compte qu'il faut changer, s'exprimer. Plus particulièrement avec ses parents avec qui la communication a été rompue il y a tant d'années. Peur du rejet, malaise et mal-être, Koji n'est pas juste le garçon frais et pimpant qu'il tente à tout prix de montrer à ses amis. La fêlure est grande dans son coeur et en prenant son courage à deux mains, il va s'effondrer. Ce tome a été orchestré magistralement pour que nous soyons touchés par ce grand gaillard, son passé familial et son présent si bien entouré amicalement. J'ai le prochain et c'est la fin, je vais avoir du mal à quitter ces personnages si attachants.

Voilà encore un super tome ! On en apprend plus sur Kôji et sa relation avec ses parents et son enfance. Des personnages attachants, qu'on apprend à connaître de mieux en mieux au fil des tomes... Bref, une très chouette série dont on a toujours hâte de découvrir la suite !