Je reviens ! Vous êtes devenus (trop) cons

             « Obtenare ton permiossionem de
               conductare par pistonem ? »

Dans un de ses sketchs fameux, Jean Yanne et Paul Mercey, déguisés enRomains chacun dans son char, se bloquent le passage. Jean Yanne tourne en dérision … la circulation. Le tout dans un sabir influencé par un latin de cuisine.

JEAN YANNE. ‒ Eeeh Ben Hur !
PAUL MERCEY. ‒ Que dicem ?
J. Y. ‒ Et avancum eh ringardum avec tuam taxi de mes fessem !
P. M. ‒ Oh minutum pater ecrasem.
J. Y. ‒ De quoim, repetum ? Osam repetare !
P. M. ‒ Non mais, je n'aimerais pas repetare, non mais desfoim ! Obtenare ton permissionem de conductare par pistonem ou dans unum pochetum surprisum ?
J. Y. ‒ Ooooh tu as intererarem a bouclarem, hein ? Si anus descendum fichus coup de pompum dans les michum !
P. M. ‒ Oh provocationem.
J. Y. ‒ Oh ouais mon potum.
P. M. ‒ Pas bougeom.
J. Y. ‒ Refusare avançàm ?
P. M. ‒ Refusare.
J. Y. ‒ Cherchum la bagarrum !
P. M. ‒ Oh tienus fumus c'est du belgeum.
J. Y. ‒ Insultam ?
P. M. ‒ Oh ecrasum.
J. Y. ‒ Oh tienus (il donne un coup de char).
P. M. ‒ Vade retro satanas ademenboutis pare-choqum.
J. Y. ‒ Ahaha avenus prevenus. Cherchem la bagarrum.
P. M. ‒ Meritare prisonem grainus d'assassinum ! Appelare flicum.
J. Y. ‒ Ah flicum hein ? Appelare flicum… Degonflem ! Deballonus !
P. M. ‒ Agentus temoinem ! Imbecilum enfoncem pare-choqum.
J. Y. ‒ Conduit juste comme un manchum !
P. M. ‒ Faisum exprem.
J. Y. ‒ Mais bouchum la rue avec son gros ventrum.
P. M. ‒Oh attentionem, repetum !
J. Y. ‒ Gros ventrum !
P. M. ‒ Repetum !
J. Y. ‒ Gros ventrum !
J. Y. ‒ Oh rigolam appellare flicum ! Flicum flicum ! Flicum venus, 1000 ballus dans le foinum. Ohohoho. Oh merdum (enregardant son char), crevam.

p.153
(difficultem extrem a reproduiram le textum !)

Dans un de ses derniers films qui se passe dans le monde la télévision,
Je te tiens, tu me tiens par la barbichette, Jean Yanne écris de fausses pubs.

Fausses pubs


Mal au cœur ?
" Gerbastop, la pastille qui ne sert que si on la suce.
Merci, Gerbastop. "

p.137