604 pages. 604 pages a nous raconter la vie de Paulette, Philibert, Franck et Camille.
604 pages, ça peut être long. Ça peut aussi passer très vite. Ça peut nous décrire des instants qui nous marquent, des moments difficiles, des choix, des sentiments, des espoirs, des déceptions, des joies, des malheurs, de la beauté, de la tristesse, de la laideur, de l'amour, de la mort, du besoin, de la perte, de la peur, de la solitude, du réconfort, de la chaleur, de la pluie, du soleil, de la ville, du cochon, des fleurs, d'une moto, d'un logement, de la campagne, d'amitiés, de confiance, de la vie.
Je vous le dit, ce n'est pas un coup de coeur, ce n'est pas une déception, c'est juste un livre que j'ai aimé, que j'ai goûté et qui m'a plu.
Parce-que je ne me fait toujours pas au style d'écriture d'
Anna Gavalda, à la fois familier mais élaboré, cru mais touchant. J'ai eu beaucoup de mal, parce-que c'est ce "familier" qui me gène. Trouver à chaque phrase les mots "putain", "merde", "baiser", "cul", "ta gueule", je ne m'y fait pas, j'ai du mal à considérer cela comme de la littérature. Mais je sais que c'est voulu, que c'est dans le but de rendre l'histoire plus vivante, plus réaliste ! Et ça marche, il m'a fallu du temps pour arriver à cerner, à comprendre les personnages et leurs émotions, du temps pour arriver à rentrer dans l'histoire (c'est à dire au moins un quart du livre..) mais lorsque l'on est (enfin) dedans on a l'impression de toucher du bout des doigts les personnages, leur univers, leur passé, leur présent et leur avenir. C'est magique.
Les personnages nous étonnent, nous surprennent, nous déçoivent, et on les aime parce qu'ils nous ressemblent, parce qu'ils sont abordables, parce qu'on peut s'identifier facilement à eux.
Bref, encore une fois
Anna Gavalda a su me transporté dans son univers.
C'est à lire et à apprécier.
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