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3,36

sur 742 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
7 nouvelles d'Anna Gavalda. Toutes différentes tant par les sujets abordés que par l'écriture. Cela parle d'introspection, de faiblesse et de force mais surtout de tendresse vis à vis de personnages parfois un peu trop égocentriques. Cet ouvrage est inégal mais il vous prend quand même à la gorge la plupart du temps.
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7 nouvelles qui relatent des moments de la vie au cours desquelles les personnages baissent la garde et les sentiments les plus enfouis en eux ressurgissent. L'amour sous différentes formes, est le fil conducteur de ces récits, souvent le plus difficile à exprimer.
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Dans chacun des sept récits, une rencontre favorise le lâcher-prise des personnages. Anna Gavalda nous incite ainsi à assumer notre vulnérabilité, à s'ouvrir à une relation authentique et prendre le risque de souffrir - car "fendre l'armure" n'est pas pour autant synonyme de happy end.
C'était une lecture agréable, certaines histoires sonnent juste et particulièrement la dernière. Cependant, il m'a manqué quelque chose, comme si l'accumulation de bons sentiments noyait un peu le message pourtant intéressant d'Anna Gavalda et qui aurait été à mon sens mieux servi par des chutes plus travaillées et plus surprenantes.
Lien : https://yaourtlivres.canalbl..
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Je ressors mitigée de cette lecture...
Il y a 7 nouvelles, certaines m'ont fait sourire (Happy meal) et d'autres que je n'ai pas aimé du tout et dont je n'ai d'ailleurs pas compris grand chose (le fantassin, la plus la longue des nouvelles à côté de laquelle je suis totalement passé à côté) ...

Je trouve pourtant que le sujet "fendre l'armure" se prête bien au format de nouvelles, et qu'il est plutôt bien présenté avec certaines nouvelles. Mais c'est trop inégal...

Ce n'est pas forcément un livre que je recommanderai, alors que d'autres de l'auteure lus pendant mon adolescence m'avaient plus...
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Il y a une vingtaine d'années, j'avais découvert mademoiselle Gavalda au détour d'un petit recueil de nouvelles mettant en scène des femmes… et des hommes, mais aussi des femmes.
Surtout des femmes.
Comme un coup de poing. Percutant.
Après une demi douzaine de vrais romans, voici une nouvelle livraison de petites pépites.
J'avoue aimer assez ce genre. Paradoxalement, l'écriture d'une nouvelle demande davantage d'exigence et de travail que le long marathon de se lancer dans un roman fleuve. Il faut posséder le talent de la concision. Savoir brosser les personnages en deux coups de pinceaux, heu, de stylo. Installer une intrigue (s'il y a) en quelques phrases. Tout jeter aux orties et ne conserver que l'essentiel, la moelle. Et la chute. Très important, la chute. Primordial. Madame de Sévigné le reconnaissait elle-même en s'excusant dans ses lettres « veuillez m'excuser, je n'ai pas le temps de faire court ».
Bref, après s'être intéressée aux femmes, Anna nous parle des enfants. Ils sont présents, parfois même centraux, sauf dans la première et la dernière histoire, disons tranches de vie.
Et c'est comme ça que j'aurais intitulé ce spicilège, encore que ça manque d'originalité, n'est-ce pas?
Peu importe.
Des enfants, mais aussi leurs parents. Car Anna Gavalda sait saisir ces petits détails qui vont définir mieux qu'un long discours ou une interminable description les joies, les peines, les attentes, les rêves, les souhaits… la vie de ses personnages.
Pourtant ça partait mal.
Première histoire (l'amour courtois). Une jeune femme, pas encore tout à fait sortie de l'adolescence, et tout le vocabulaire moderne qui m'est hermétique (d'ailleurs, je n'ai jamais été un grand amateur de verlan ni d'argot, à moins qu'il ne soit élevé à son plus haut degré : Audiard et Frédéric Dard).
Bon, c'est un mauvais moment à passer. Surtout ne pas jeter le bouquin pour ces quelques broutilles langagières. Ce serait dommage.
Car, dès la seconde rencontre (la maquisarde), on plonge dans ce que Gavalda sait faire de mieux : une rencontre, justement. Un début d'amitié. Une longue nuit blanche entre deux femmes, brisées. Brisées par la vie; par des hommes pas toujours bien malins. de ceux qui font mal sans le vouloir vraiment comme s'ils ne savaient pas quoi faire de leur carcasse, de leurs mains. Des éléphants dans une boutique de porcelaine. Et puis tous ceux, plus vicieux, qui font le mal pour le mal. Pour jouir de la souffrance des autres. Celle des femmes, bien entendu. C'est si mesquin, si petit, de faire souffrir des êtres vulnérables. Misérable.
Autre histoire d'amitié, quasiment sa définition même, la rencontre entre un pédégé et un avocat (le fantassin). Là encore, on assiste à un vol plané d'écriture, un tourbillon qui prend des risques et malmène la syntaxe, dégoupille des mots, explose les phrases. Et, au milieu de ce bombardement, quelque chose qui nait entre deux hommes. Ce lien invisible et si fort qu'on appelle l'amitié. Autour d'une passion pour les belles chaussures et, une fois n'est pas coutume, pas en compagnie d'un bon whisky mais de… soupes!
Il y a aussi cette bluette (happy meal) qui nous ballote tendrement. Un simple déjeuner dans un macdo (mais peut-on parler de « déjeuner » dans un tel lieu?) qui nous berne en beauté.
Ce chauffeur poids-lourd qui récupère un chien abandonné sur le bord de la route (mon chien va mourir). Et toute sa vie, sa femme, le fantôme de son gosse. Surement la perle de cet assortiment.
Et juste derrière, en seconde position, cette leçon de vie d'un gamin d'à peine dix ans (mes points de vie). Il y est question d'honneur, oui Madame, oui Monsieur. D'honneur et de fierté. Cette fois, la femme est absente, il ne reste qu'un père (expert pour un cabinet d'avocats du bâtiment) et son fils, collectionneur de cartes Pokémon.
Anna Galvalda sait mieux qui quiconque manier les non-dits et installer quelque chose de fort entre ses personnages sans rien dire. Au-delà de la parole. Au-delà des mots. Seulement les gestes justes. Les regards qui racontent mieux que l'épanchement inutile des propos. Ce que l'on ne voit pas mais qui existe bel et bien. Plus fort encore que le visible.
Bon, ça y est, je l'ai, mon titre :
« L'invisible butin des amitiés de contrebande ».

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Je le reconnais, j'éprouve une vraie tendresse pour l'oeuvre d'Anna Gavalda. Grâce à elle, j'ai vécu plein de beaux moments littéraires, des moments doux et qui m'ont fait du bien. Mes best : Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part fait partie de mes recueils de nouvelles préférés (assurément dans mon trio de tête), Ensemble c'est tout (adoré), La Consolante et Je l'aimais (aimés) et sa super traduction de Stoner de John Williams (adoré). J'ai été un peu refroidie par Billie. J'ai mis du temps à me décider à découvrir Fendre l'armure et j'ai choisi la version audio, parce que je n'avais pas envie de lire par les yeux Fendre l'armure mais de découvrir ce recueil de nouvelles autrement, par l'écoute. Verdict : mitigée encore (décidément !) mais dans le bon sens ! Je m'explique : au sortir de l'écoute, un peu déçue mais après quelques jours je réalise que

1) je suis sensible aux voix

2) certaines nouvelles qui m'ont paru anodines ont eu un retentissement chez moi

3) ma petite Anna doit continuer à bosser son style littéraire parce qu'il y a du laisser-aller et que franchement ça le fait moins !

4) ma petite Anna doit continuer à écrire parce que sa voix me manque !

Dans Fendre l'armure, on découvre une galerie de portraits d'humains du quotidien, pas des super héros, juste des êtres, comme nos voisins. Tous ont en commun de se dévoiler le temps d'une conversation. Un recueil, sept nouvelles, sept témoignages, quatre voix pour cette écoute (j'y reviendrai).

Dans Fendre l'armure, vous découvrirez une commerciale en croquettes pour animaux en mal de poésie (L'amour courtois ***), une amitié féminine éphémère ou l'art d'accepter d'être toujours en second plan (La maquisarde ****), un enterrement qui appelle des souvenirs plus lointains et déchirants (Mon chien va mourir ****), un repas de haute voltige avec une chute sensas quoique attendue (Happy Meal ****), la loyauté façon écolière (Mes points de vie ***** - assurément ma préférée parce qu'elle dépasse les tabous et qu'elle nous apprend le vivre ensemble, le respect sans la pitié), un chemin de traverse pour découvrir une amitié masculine déroutante (et on peut dire que là Anna Gavalda m'a bien égarée avec le fantassin *, une nouvelle pourtant très fouillée), l'itinéraire d'un jeune homme invité au mariage d'amis (je n'ai pas été convaincue par Un garçon *).

Donc un recueil qui montre le talent de son autrice à constituer des nouvelles percutantes et qui a tout compris de l'exercice (avec des chutes redoutables d'efficacité). Sa faiblesse dans certaines histoires se résume à la construction d'un scénario bancal ou creux ou ou emberlificoté inutilement, avec un langage poussif qui m'a particulièrement surprise (dans le mauvais sens du terme). Et c'est bien dommage, car Anna Gavalda a du talent à revendre.

Place aux voix au nombre de quatre : Rachel Arditi, Gregori Baquet, Stéphane Bouchet et Chloé Lambert. Rien à dire au niveau de l'interprétation et de leur engagement dans les textes : je reconnais que mon cerveau a moins imprégné les variations de voix de Stéphane Bouchet que celles de ses comparses : c'est peut-être lié aussi au contenu des histoires racontées ou à sa tonalité.
Lien : https://jemelivre.blogspot.c..
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Ça faisait longtemps que je n𠆚vais pas lu de livre de cette auteure... et comme j𠆚vais bien aimé, je me suis dit « pourquoi pas »...

Alors, même si ce n𠆞st pas son meilleur livre, voici une lecture facile et qui détend !

Mais attention, il ne s𠆚git pas d’une seule histoire...
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Quelques fines tranches de vie, sous forme de nouvelles.
Je reste très partagé avec Anna Gavalda, le style est très rapide, très parlé aussi, les personnages sont attachants, les intrigues sans êtres originales sont plutôt bien menées.. L'approche, qu'elle soit psychologique ou sur des sujets de société, donne à réfléchir.
Mais la façon qu'a l'auteure de nous ramener à la banalité du quotidien, dans le RER, dans les rues de Paris, au Mac do..., pour nous donner à réfléchir sur le sens de notre vie, voir nous faire la leçon, m'a toujours agacé. Elle est capable, d'une phrase, de faire émerger l'émotion et de tout casser par une énumération sans fin ; elle peut nous faire deviner des sentiments enfouis, puis changer de sujet sans prévenir, et laisser le lecteur en plan...
Certaines nouvelles se signalent, comme les deux premières, par leur justesse et l'incarnation juste de l'héroïne, d'autres sont, comme la troisième ou la sixième, peu crédibles.
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Anna Gavalda revient vers les personnages cabossés avec ses 7 nouvelles, très inégales. Quelques unes sont tellement réussies qu'elles nous laissent sur notre faim.
En fait, je n'aime pas vraiment le format des nouvelles, J'aime les bons gros romans qui nous laissent le temps d'accompagner les personnages!
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Mitigée......
Je ne peux pas dire que je n accroche pas et encore moi que j'aime.
Alors certe il y a une ou deux nouvelles ..enfin une surtout qui m'a touchée, qui a fait écho, qui a tapé la où ça réveillent plein de sentiments pas que agréables ...
Rien que pour ça je pense que c'est un bel ouvrage, une lecture nourrissante peut etre meme bienfaisante...
Mais il y a les autres... les histoires qui ne parlent pas, celles qui ne stimulent rien, celles qui glissent sans fendre l armure...
Je suis vraiment mitigée..
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