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EAN : 9782266321808
208 pages
Pocket Jeunesse (18/01/2024)
3.5/5   28 notes
Résumé :
Solitaire, trimbalé de déménagement en déménagement par ses parents militaires, abandonné par sa soeur qui a fui la maison le jour de sa majorité, Gabriel, dix-sept ans, n'a pourtant pas perdu espoir.
L'année dernière, il a cru qu'Alice, la plus belle fille de son ancien lycée, était amoureuse de lui. Dans l'établissement où il est arrivé en cours d'année, il pensait avoir enfin trouvé une bande d'amis parmi les élèves les moins fréquentables.
Mais l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Je termine ce livre avec un avis très mitigé, oscillant entre le plaisir d'avoir lu un (vraiment) bon thriller, et le sentiment que l'auteur a tellement usé et abusé de clichés que c'en est devenu indigeste – sans même parler du fait que je me demande encore et toujours comment un tel livre, tellement violent du début à la fin, peut être destiné à la jeunesse ? En tout cas, souvent je partage mes bonnes lectures jeunesses avec mon fils aîné (16 ans, et grand lecteur depuis toujours), mais dans le cas présent, j'hésite vraiment beaucoup !

J'avais emprunté ce livre auprès de Lirtuel (la bibliothèque belge francophone en ligne, qui est actuellement mon « fournisseur officiel » de bonnes lectures !) sans trop savoir à quoi m'attendre : j'avais certes survolé le synopsis mais sans m'y attarder, et me suis lancée dans la lecture sans a priori – car, en plus, il y avait alors encore très peu de commentaires sur ce livre, ce qui le laissait à peu près « vierge » en ce sens.

Ainsi, on est d'emblée happé par un début très dur et très violent : le protagoniste, Gabriel, est parti en forêt avec quelques pseudo-amis (de fraîche date et dont on sent très vite qu'il se méfie bien un peu) pour boire et fumer quelques joints. Alors qu'ils s'installent, et que Gabriel sent venir le rite d'initiation, ses compagnons se font tirer dessus l'un après l'autre, vraisemblablement avec un silencieux car aucun son ne ressort particulièrement, tandis que lui parvient à s'échapper… pour se faire ensuite poursuivre par le tueur, un mystérieux homme en noir qu'il ne parvient jamais à semer, mais qui le rate toujours pour diverses raisons dès qu'il parvient à être à portée de tir.
On a ainsi la (très longue) narration d'une course-poursuite, sur plus de 60% du livre, où on court et on halète au rythme de Gabriel, présenté par un narrateur omniscient très centré sur ce jeune personnage, tandis que des bribes de son histoire éclatent à son esprit bien secoué comme autant de bulles de compréhension, de regret, de rares joies ou de douleur. On passe alors assez abruptement à une seconde partie, centrée cette fois sur l'enquête menée par la gendarmerie, alors que la course-poursuite s'est arrêtée de manière quand même assez brutale. Dans cette deuxième partie, le même narrateur omniscient passe d'un personnage à l'autre, parfois sans vraie transition, ce qui pourrait créer une certaine confusion – heureusement, les personnages ne sont alors guère nombreux, et tellement typés qu'on finit par s'y retrouver. Enfin, la clé est donnée dans une troisième partie beaucoup plus courte (on est à 92% de l'ebook quand on y arrive), et cette fois Gabriel lui-même devient narrateur à la 1re personne du singulier.

Ce découpage ne m'a pas vraiment dérangée, même si j'aurais préféré une première partie un chouïa plus courte, car peu à peu on se demande si ce livre va vraiment se réduire à cette course-poursuite certes haletante, mais qui s'essouffle – au rythme de Gabriel, ça devenait d'ailleurs un peu trop pour lui aussi ! La deuxième partie, malgré son léger nuage de confusion, m'a semblé sans aucun doute la meilleure, car là on est entré de plain-pied dans les aspects policiers – or, on sait que je suis lectrice de romans policiers, si bien que je me retrouvais davantage dans ce que j'aime lire. On y trouve en outre, comme je l'ai dit plus haut, quelques nouveaux personnages bien typés dont l'un ou l'autre ressortent davantage (l'adjudante, par exemple) et m'ont semblé presque sympathiques. Presque... Auraient-ils été un peu mieux exploités, un peu plus longtemps, et peut-être auraient-ils suffi à sauver le livre ? Quand à la troisième partie, si elle apporte enfin l'éclairage sur l'ensemble (ce qui explique peut-être pourquoi elle est si courte), elle ne gagne pas grand-chose à changer encore une fois de point de vue ; elle donnerait presque l'impression que l'auteur a voulu faire un énième exercice de style en changeant de narrateur, en essayant de se mettre davantage dans la peau de son Gabriel… mais à mon sens ce n'était pas utile, et ça m'aurait tout autant plu, je pense, si cet éclairage s'était fait avec les personnages de la deuxième partie en « vedette ».
Le tout fait quand même un livre prenant, intense, qu'on a du mal à lâcher car on a toujours envie d'en savoir plus, tout en se demandant si Gabriel va s'en sortir, et de quoi il retourne exactement.

Eh oui ! comme je disais, ce livre avait tout pour plaire !
Hélas…
L'auteur cumule les clichés qui, au début, font sourire, mais à force de les asséner et remarteler, ça finit par être lassant, et par endroits ça a presque ralenti ma lecture, le temps que je lève les yeux au ciel en me disant : « Mais c'est pas vrai ! »

Notre Gabriel a un grand-père militaire de carrière, à la retraite désormais, mais présenté comme le facho de service, jusque dans son discours, relevé par Gabriel dans la partie finale, mais on l'a compris bien avant : « Oui, le général, il dit des trucs comme négros, crouilles, youpins, tout ça. » Ainsi, d'emblée, on a l'image bien ancrée militaire gradé = facho. Bien sûr, cette image est enfoncée plusieurs fois de façon directe ou indirecte, on perçoit très vite un sentiment antimilitariste assez marqué, mais en plus, le pauvre Gabriel est affublé de deux parents militaires de carrière également, et pas plus tempérés que le grand-père ! Je note ce qui m'a choquée en masqué, car je crains bien que ce soit divulgâchant…
Tout cela, certes, pose un contexte, explique pourquoi Gabriel n'est pas bien dans sa peau (mais quel ado l'est vraiment ?), pourquoi il n'a que peu d'amis (à cause des changements d'affectation très réguliers de ses parents, changements tellement fréquents qu'on se demande si c'est réaliste, mais bon…) tout en soulignant que Marthe, elle, la soeur aînée qui est de temps en temps évoquée comme une protectrice, a bien réussi à se construire une vie sociale. Alors ?

Si seulement ça s'arrêtait là… Mais l'auteur jette une passerelle qui alourdit encore un peu le cliché : ah ces militaires qui aiment tant les armes, mais bien sûr ils adorent aussi la chasse n'est-ce pas ? Et montrons-les à mettre des armes dans les mains de leurs enfants dès le plus jeune âge, nous conduisant à une scène écoeurante – une scène complètement surréaliste, qui se veut sans aucun doute follement anti-chasse, tout en montrant une évidente malveillance dans le chef des parents de Gabriel. Sans oublier qu'elle est longue, très longue, ladite scène ; on dirait que l'auteur s'est plu à en rajouter encore et encore, pour bien appuyer son propos, au cas où le lecteur n'aurait pas encore compris…

Et ce n'est pas fini : faisons un petit détour par une ébauche de discours véganisant, tant qu'à faire… Une autre scène encore, dans un supermarché, où Gabriel et son père achètent des abats de viande, justement pour une utilisation dans le cadre de la chasse (je vous laisse lire le livre pour plus de détails). Mais on rencontre alors une mère (qu'on devine gentille) et son gamin, et paf on crée l'amalgame : « Et le gamin avait tendu son index vers Gabriel et M. Stern en demandant : - Pourquoi ils prennent de la viande, eux ? » Ce n'est pas dit, mais c'est tellement sous-entendu que, d'une part, le gamin n'a évidemment pas fait la différence entre de la viande de consommation et des abats pour un autre usage ; mais aussi, d'autre part, que les « méchants » (Gabriel qui n'a pas le choix, et son père dominant, donc) mangeraient de la viande, alors que les « gentils », vraisemblablement, n'en mangent pas, puisque le gamin s'en étonne !? J'hallucine !!!

Enfin, comme je disais plus haut, on rencontre dans la deuxième partie une gendarme, enfin une personnage correcte, compréhensive et efficace… malgré son uniforme, si, si, je vous promets ! (sourire un peu jaune) Elle aurait pu à elle seule sauver l'idée antimilitariste très marquée de ce livre, mais elle manque un peu de présence. En outre, l'auteur a bien mis en lumière cette adjudante, une gentille comme pour contrebalancer les parents et grands-parents de Gabriel, mais n'a pu s'empêcher de lui adjoindre une psychologue… qui, paf, à son tour cumule les clichés : nunuche, incapable d'empathie, complètement dépassée par la situation, et j'en passe. Quand je disais que les personnages de la 2e partie sont bien typés, celle-là était stéréotypée ! mais de façon qui pose question. Était-ce vraiment nécessaire de brosser ainsi ce personnage ? Ça n'apporte absolument rien ni à l'histoire, ni à Gabriel, et sa petite intervention aurait pu être amenée d'une autre façon pour le même effet.

Tout cela étant dit, bien sûr, je peux comprendre que l'auteur ait un sentiment antimilitariste, anti-chasse etc., et ait souhaité le faire passer à travers cette histoire bien racontée par ailleurs (si, si) qui s'y prête, et qui aurait pu amener à une certaine réflexion chez les ados qui s'intéresseraient à ces sujets d'une façon ou d'une autre.
Le problème que je veux soulever ici, pour conclure, c'est qu'il assène ce sentiment sans aucune nuance, encore et encore, on dirait presque qu'il a envie de laver le cerveau de ses lecteurs. Or, je pense que c'est potentiellement dangereux, car volontairement influençant, pour les jeunes qui se poseraient des questions et qui après une telle lecture se mettraient à détester l'armée, s'ils ne sont pas accompagnés dans une réflexion plus poussée et plus ouverte. Pourtant, notre Histoire européenne récente (et ce livre-ci est récent, faut-il le rappeler), notamment en Ukraine, montre bien qu'il n'est pas inutile d'avoir une armée bien entraînée, sans pour autant devoir être va-t-en-guerre ! « Si vis pacem, para bellum », ce n'est pas une nouveauté ! Par ailleurs, c'est terriblement agaçant pour le lecteur adulte qui a un avis plus modéré sur les différents sujets abordés ici, ne serait-ce qu'un seul.
Eh oui ! ce thriller très rythmé, intense, haletant, aurait pu être vraiment bon, si seulement il n'avait pas été gâché par tant et tant de clichés martelés sans aucune nuance.
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“Le terme “collimateur” désigne l'action du tireur qui vise sa cible avant de l'abattre.” (linternaute). Si vous êtes dans le collimateur de quelqu'un, c'est qu'il vous surveille et vous veut du mal. C'est ce que va vivre Gabriel, pourchassé dans la forêt par un homme qui a abattu ses amis. La chasse à l'homme est lancée !

Un thriller young adult, j'avais hâte de le découvrir et de voir comment il avait géré les 200 pages de fuite dans la forêt. Il alterne la course-poursuite et le passé de Gabriel qui nous permet d'en apprendre plus sur lui. Les détails de sa vie nous permettent de créer un lien avec lui et de comprendre son instinct de survie et sa combativité. Je me suis laissée emporter par cette aventure. Au début je m'intéressais moins à son passé qu'à son présent. Mais tout est important dans cette histoire pour comprendre la fin. Une fin qui m'a surprise (j'avoue ne pas l'avoir vue venir… j'avais une autre hypothèse en vue.)

Une vie de famille difficile
La vie de famille de Gabriel est compliquée. Ses deux parents sont militaires et ont voulu des enfants (sa soeur aînée et lui.) Au début j'ai cru que Gabriel était adopté dans la manière qu'il parlait d'eux en utilisant leur nom de famille. Et qu'il l'était depuis peu car à aucun moment nous ressentons de l'attachement à leur égard et très vite nous comprenons pourquoi.
La maman ne souhaitait pas arrêter sa carrière. Elle est souvent absente, partie sur le terrain, et toute la famille doit la suivre quand elle doit bouger. le papa a mis sa carrière de terrain en pause pour élever les deux enfants. Ce qu'il ne supporte pas tellement et semble le faire payer aux enfants.
Les multiples déménagements empêchent Gabriel de se lier aux autres. Et quand il le fait il se confronte à la méchanceté des autres élèves. On attend de lui qu'il soit parfait et son père n'hésite pas à lui mettre des gifles quand il n'est pas satisfait.

Dans le collimateur
Tout au long du roman Gabriel est dans le collimateur de cet homme en noir. La tension n'est pourtant pas constante du fait de ses retours dans le passé du garçon. Même si nous sentons un danger latent autour de lui. Il m'a fallu avancer dans l'histoire pour commencer à trembler pour lui. C'est là qu'interviennent les souvenirs de Gabriel car, comme dit plus haut, ils nous permettent de nous attacher à lui.
Le mystère plane autour de cet homme en noir et de la raison de son attaque. Trouverez-vous la réponse en découvrant le passé de Gabriel ? J'avais bien un coupable en tête mais… je ne dirai rien !!

Le conseil de la bibliothécaire : “Dans le collimateur” peut convenir à des lecteurs à partir de 14 ans (environ). Certains lecteurs le comparent à “nous, les menteurs” et c'est vrai. Si vous aimez ce genre d'histoires je vous invite à lire ce roman (que j'ai chroniqué sur l'ancien blog.) Il avait été un gros coup de coeur pour moi. Un bon thriller young adult. Autre thriller young adult à tester ? Essayez “the last one to die” (elle aussi est victime d'un homme qui semble la pourchasser et tuer autour d'elle.)
Lien : https://journaldunebibliothe..
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• En lisant le résumé, qui est beaucoup trop long à mon goût, et qui ne donne pas forcément envie, je m'étais dit que j'allais plonger dans un livre qui n'allait pas m'attirer plus que ça... et pourtant!

• J'ai eu un réel coup de coeur pour ce thriller destiné à la  jeunesse (je dirai à partir de 15 ans car la langue familière et certaines situations plus ou moins violentes, ainsi que la complexité psychologique du personnage principal, Gabriel, ne correspondent pas à un lectorat plus jeune) est très bien écrit, amène du suspense,  arrive à tenir son lecteur en haleine, et je ne voulais qu'une chose : tourner et tourner les pages pour savoir ce qui allait se passer, le pourquoi du comment! Car, également, je me suis prise d'empathie pour ce jeune homme, Gabriel, qui n'a pas été gâté par la vie niveau situation familiale, deux parents militaires qui le délaissent tout en lui donnant une éducation des plus strictes sans qu'il puisse s'affirmer et vivre sa jeunesse comme un simple ado...

• Je suis beaucoup plus habituée aux thrillers adultes, alors me lancer dans un thriller jeunesse m'ennuyais un peu car je me suis dit que j'allais de suite deviner, que ça allait être une situation simple, etc. Mais au final, Sébastien Gendron a su me surprendre et c'est avec un réel plaisir que je ferme ce livre car ça a été une très belle découverte, et je le referme avec tristesse également car je laisse le personnage de Gabriel pour lequel je m'étais attaché!
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Solitaire, trimbalé de déménagement en déménagement par ses parents militaires, abandonné par sa soeur qui a fui la maison le jour de sa majorité, Gabriel, dix-sept ans, n'a cependant pas perdu l'espoir d'une vie “ordinaire”. Pourtant, sa vie bascule totalement un matin où il rejoint ses nouveaux amis dans la forêt. Un homme en noir les y attend et les abat un par un, sauf Gabriel, qui se retrouve obligé de fuir pour sauver sa peau.

Dans le collimateur s'ouvre sur cette scène dans la forêt, sans que l'on ne sache encore grand chose des personnages, ce qui nous plonge en tant que lecteur, dans le même état de stupeur et de sidération que notre protagoniste. Qui est cet homme en noir? Est ce que ce qui vient de se passer est réel? Comment un acte aussi violent peut-il se produire parmi des lycéens d'une ville de campagne ordinaire et sans histoire ?

Ce roman m'a rappelé le roman d'Adeline Dieudonné, La vraie vie, de par l'ambiance toxique et étouffante qui se dégage de ce texte. A travers des aller retours entre présent et flash back sur l'enfance et l'adolescence de Gabriel, on découvre peu à peu l'environnement violent et dysfonctionnel dans lequel il a grandi, ce qui nourrit nos hypothèses sur ce qui se passe dans le présent.

J'ai été totalement happée par ce thriller young adult totalement glaçant. J'ai trouvé la tension parfaitement mise en place, avec le sentiment de se sentir étouffer peu à peu par cette ambiance et ce que l'on découvre.

Une totale réussite de mon côté que je ne peux que vous encourager à découvrir si c'est un genre qui vous plaît.
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Tout commence par une scène des plus marquantes. Dans la clairière d'une forêt glauque, cinq garçons lycéens se sont retrouvés pour boire des bières et fumer des pétards. Tout à coup, l'un d'entre eux s'effondre. Ses copains se précipitent, voient son visage en sang. Un deuxième s'écroule. On prend conscience en même temps qu'eux qu'un tueur embusqué est en train de les abattre les uns après les autres.
Seul Gabriel Stern parvient à s'enfuir. S'engage alors, entre lui et le tueur, une course poursuite travers la forêt.... Toute la première partie de ce roman est en tension. On court avec Gabriel et avec ses souvenirs, qu'il nous offre comme autant de clefs pour comprendre ce qui lui arrive. Élevé dans une famille de militaires, où règnent ordre, discipline, exigence et surtout pas tendresse, dialogue ou sensibilité. Sa soeur, qui réussit à s'échapper de cet enfer. Les déménagements à répétition, l'impossibilité de lier amitié avec d'autres jeunes. Une histoire d'amour qui commence par une sale histoire de harcèlement.
Autant de pistes qui nous emportent vers la seconde partie du roman, elle aussi très rythmée, vue du côté de la gendarmerie qui enquête après le drame.
Un très bon roman, surprenant, rude mais addictif, à l'écriture ciselée, pour les adultes et les ados à partir de 15 ans.
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Tout va bien pour Connor Digby. Sujet britannique, auteur de romans jeunesse à succès, il vient de retrouver l'amour en la personne de Marceline, une femme tout à fait à sa mesure et, pour ainsi dire, tombée du ciel.
Seulement voilà, le village français dans lequel il est installé depuis une demi-douzaine d'années se met brusquement à le détester. Il faut dire que la population locale, franchement raciste et réactionnaire, n'a que cet étranger à se mettre sous les crocs.
Un vent épique se lève enfin sur ce petit coin de France, et Connor et Marceline sont bien décidés à en profiter pour rejouer la guerre de Cent Ans.
Comme toujours chez Sébastien Gendron, la vision féroce des dérives outrancières de nos sociétés passe par les situations les plus absurdes.
Plus d'informations sur le livre : https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/La-Noire/Chevreuil
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